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I- MÉTADONNÉES ET PARATEXTE
Auteur : Patrick Boulanger
Titre : Les restes de Muriel
Éditeur : Triptyque
Collection :
Année : 2007
Éditions ultérieures :
Désignation générique : Roman
Cote : 1
Quatrième de couverture :
Dans un appartement devenu trop grand, un homme laisse traîner son nez comme un escargot dans la vitre. Les yeux creux, la barbe longue, il cherche la pluie et les raisons qui ont poussé Muriel à le quitter. Mais il ne pleut plus depuis des semaines. Il y avait six ans que Muriel et Marc vivaient ensemble. Bien sûr, tout n’était pas rose; il y avait parfois des querelles, de petites gifles, des batailles, mais rien de sérieux. Et si l’impuissance de Marc exaspérait Muriel, pourquoi l’aurait-elle laissé quelques mois à peine après cette rare nuit torride d’octobre? Pendant tout l’été, Marc tente de comprendre le départ de Muriel. En discutant avec Maurice, Beethoven ou Marie-Jolie, on découvre que Marc fait peut-être fausse route et que, à force de tout oublier, il a peut-être même oublié que Muriel n’était pas partie. Roman baroque, intense et coloré, Les restes de Muriel aborde les thèmes de l’amour et de la violence.
II- CONTENU GÉNÉRAL
Résumé de l’œuvre :
Marc, le personnage-narrateur, mène une vie morne et solitaire depuis que Muriel n'est plus là. Bien que leur relation allait très mal, Marc aimait Muriel, ne s'imaginait pas pouvoir vivre sans elle, à un point tel qu'il la maltraitait lorsque celle-ci parlait de le quitter. Mais Muriel, enceinte de 7 mois, s'est suicidée. Et Marc vit “dans les restes de Muriel”.
Thème(s) :
Amour, violence, solitude, déchéance
III – JUSTIFICATION DE LA SÉLECTION
Explication (intuitive mais argumentée) du choix :
Appréciation globale :
Bien que le personnage-narrateur me dégoûte profondément, je pense que le roman est bien et qu'il a sa place dans le projet.
IV – TYPE DE RUPTURE
Validation du cas au point de vue de la rupture :
a) actionnelle : remise en question de l’intention (et éventuellement de la motivation); logiques cognitives/rationnelles ou sensibles; présence ou absence d’un nœud d’intrigue et d’une résolution; difficulté/incapacité à s’imaginer transformer le monde (à s’imaginer le monde transformable), etc.
b) interprétative : difficulté/incapacité à donner sens au monde (à une partie du monde) de façon cohérente et/ou conforme à certaines normes interprétatives; énigmaticité et/ou illisibilité du monde; caducité ou excentricité interprétative; etc.
a)
b) Le personnage est parfois sujet à des hallucinations étranges et violentes. Il se demande parfois si une chose est belle et bien arrivée ou non, s'il a commis ou non tel ou tel acte. Cela ne peut que nuire à son interprétation des faits, du monde. En dehors de ça, rien d'autre à signaler sur ce point.