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**Résumé de l’œuvre :** | **Résumé de l’œuvre :** |
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La narratrice du roman, madame Pervenche, est la présidente d'une Association qui milite pour que la tombe de Fréhel (célèbre chanteuse française de l'entre-deux guerre) soit déplacée du cimetière de Pantin à celui de Montmartre, où plus de gens iront se recueillir. À travers le récit un peu pathétique des fréquentes allées et venues de madame Pervenche au cimetière pour se recueillir sur la tombe de la chanteuse et des lettres quotidiennes qu'elle écrit au président français, on apprend l'essentiel de la vie de Fréhel. C'est que madame Pervenche est la seule membre de son association qui ne soit pas (encore) grabataire et sénile. Elle se voit donc investie de la mission sacrée de défendre Fréhel contre l'oubli, mais son admiration pour la chanteuse est tellement forte qu'elle s'identifie complètement à elle, au point de parler de Fréhel autant à la troisième qu'à la première personne, comme elle l'explique ici: | La narratrice du roman, madame Pervenche, est la présidente d'une association qui milite pour que la tombe de Fréhel (célèbre chanteuse française de l'entre-deux-guerres) soit déplacée du cimetière de Pantin à celui de Montmartre, où plus de gens iront se recueillir. À travers le récit un peu pathétique des fréquentes allées et venues de madame Pervenche au cimetière pour se recueillir sur la tombe de la chanteuse et des lettres quotidiennes qu'elle écrit au président français, on apprend l'essentiel de la vie de Fréhel. C'est que madame Pervenche est la seule membre de son association qui ne soit pas (encore) grabataire et sénile. Elle se voit donc investie de la mission sacrée de défendre Fréhel contre l'oubli, mais son admiration pour la chanteuse est tellement forte qu'elle s'identifie complètement à elle, au point de parler de Fréhel autant à la troisième qu'à la première personne, comme elle l'explique ici: |
« Je me suis rendue à l'évidence. Elle était rentrée dans ma tête, elle s'était faufilée à l'intérieur, la nuit pendant mon sommeil, comme un ver dans une pomme, ou un perce-oreille, ou une tumeur, ou un virus, ou la gale. Maintenant, je m'y suis habituée. Je ne lutte plus comme quand je tapais dans les murs, quand j'essayais [...] de la faire taire [...] . J'attends que ça passe, les yeux plantés dans mon rideau à guetter les couleurs du matin." | « Je me suis rendue à l'évidence. Elle était rentrée dans ma tête, elle s'était faufilée à l'intérieur, la nuit pendant mon sommeil, comme un ver dans une pomme, ou un perce-oreille, ou une tumeur, ou un virus, ou la gale. Maintenant, je m'y suis habituée. Je ne lutte plus comme quand je tapais dans les murs, quand j'essayais [...] de la faire taire [...] . J'attends que ça passe, les yeux plantés dans mon rideau à guetter les couleurs du matin." |
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