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Table des matières
FICHE DE LECTURE
I- MÉTADONNÉES ET PARATEXTE
Auteur : Dubois, Jean-Paul
Titre : Le cas Sneijder
Éditeur : Éditions de l'Olivier
Collection : -
Année : 2011
Éditions ultérieures : -
Désignation générique :
Quatrième de couverture :
Victime d’un terrible, et rarissime, accident d’ascenseur dans une tour de Montréal, Paul Sneijder découvre, en sortant du coma, qu’il en est aussi l’unique survivant : sa fille bien-aimée, Marie, est morte sur le coup avec les autres passagers. Commence alors pour Paul Sneijder une étrange retraite spirituelle qui le conduit à remettre toute son existence en question. Sa femme (qui le trompe), ses deux fils (qui le méprisent), son travail (qu’il déteste, et qu’il finira par quitter), tout lui devient peu à peu indifférent. Jusqu’au jour où, à la recherche d’un job, il tombe sur l’annonce qui va lui sauver la vie : il devient promeneur de chiens pour l’agence DogDogWalk… “Le cas Sneijder” est un livre bouleversant sur un homme qui refuse de se résigner à la perte de sa raison de vivre. Mais ce roman plein de mélancolie est aussi une comédie saugrenue dans laquelle Jean-Paul Dubois donne libre cours à la fantaisie la plus débridée : entre une esquisse d’une Théorie générale des ascenseurs, la description d’un adultère qui n’échappe pas au grotesque et une plongée dans le monde des promeneurs de chiens, l’auteur d’ Une vie française affirme à nouveau son goût pour l’humour noir.
II- CONTENU GÉNÉRAL
Résumé de l’œuvre :
Paul Sneijder est l'unique survivant d'un dramatique accident d'ascenseur dans lequel sa fille (issue d'un précédent mariage) a perdu la vie. Il se retire alors du monde (professionnel, social et conjugal), passant ses soirées enfermé dans son bureau, en compagnie de l'urne funéraire de sa fille, à lire des magazines sur les ascenseurs pour tenter de comprendre ceux-ci. Malgré tout ce qu'il apprend sur leur fonctionnement, il n'arrive toutefois pas à comprendre “pourquoi” sa fille est morte, ne trouvant aucun réconfort dans les statistiques et les probabilités. Excepté ses rencontres amicales avec l'agent d'assurance de la compagnie d'ascenseur qu'il devrait poursuivre, Paul ne voit pratiquement personne. Les seuls rapports avec Anna, sa femme ultra-compétitive qui le trompe allègrement sont des confrontations ou des engueulades. À l'injonction de celle-ci qui ne supporte plus de voir Paul déconnecté et apathique, il trouvera tout de même un boulot, promeneur de chiens, et sera exceptionnellement aimé des bêtes malgré l'allergie cutanée qu'il développe à leur endroit. Évidemment, cet emploi “de minable” déplaît fortement à son épouse ambitieuse qui n'y voit là qu'un caprice de plus de la part d'un homme “en chute libre”, comme elle le répète à quelques reprises (p. 85-86). Grâce à leurs deux fils, des jumeaux sans coeur, Anna finit par obtenir l'internement de Paul, arguant que son détachement et sa lassitude sont des symptômes d'un mal psychique profond.
Thème(s) : Chiens, trauma, couple, mariage, folie.
III – JUSTIFICATION DE LA SÉLECTION
Explication (intuitive mais argumentée) du choix :
Appréciation globale :
IV – TYPE DE RUPTURE
Validation du cas au point de vue de la rupture
a) actionnelle : Remise en question de l’intention (et éventuellement de la motivation); logiques cognitives/rationnelles ou sensibles; présence ou absence d’un nœud d’intrigue et d’une résolution; difficulté/incapacité à s’imaginer transformer le monde (à s’imaginer le monde transformable), etc.
b) interprétative : Difficulté/incapacité à donner sens au monde (à une partie du monde) de façon cohérente et/ou conforme à certaines normes interprétatives; énigmaticité et/ou illisibilité du monde; caducité ou excentricité interprétative; etc.
V – SPÉCIFICITÉS POÉTIQUES
Validation du cas au point de vue narratif/poétique (voix, fiabilité du narrateur, registres fictionnels, temporels, type de configuration narrative, etc.)