Quatrième de couverture: Pour Simon Steiner, revenir à Kyoto, c’est retrouver les lieux du bonheur enfui. Sa vie ne se ressemble plus, pourtant ici tout demeure inchangé. Il déambule, entre mélancolie et ravissement, dans la douceur apaisante des souvenirs et des paysages. Un pèlerinage japonais sur la trace des absentes, au fil des temples, des ruelles et des bars.
Justification: Le personnage-narrateur est de retour à Kyoto, ville où il vécut heureux avec sa femme et sa fille. Or, sa femme et sa fille ne sont plus avec lui. Revivant le passé, ne pouvant s'en détacher, le personnage se contente d'errer d'un lieu à un autre afin de contempler la ville et son bonheur perdu. Il est ainsi hanté par des personnages de son passé. Rien ne le retient à Kyoto en-dehors de ses souvenirs et il est incapable d'adhérer à son présent. L'absence d'objectifs est également alarmante. Les seules actions ou déplacements qu'il effectue lui viennent de ses affects, de ses sensations et de ses impressions. Seuls ses souvenirs et les sentiments qu'il ressent par rapport à eux le guide dans son errance.
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