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ranx:james [2013/04/30 14:26] – sebastien | ranx:james [2018/02/15 13:57] (Version actuelle) – modification externe 127.0.0.1 |
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James publie cet article à la suite de la lecture de M. Besant. La conférence a suscité de l'engouement, prouvant ainsi que la théorie littéraire présente un intérêt; Besant a mis en valeur des points importants concernant la fiction dont certains seront remis en question par James. | James publie cet article à la suite de la lecture de M. Besant. La conférence a suscité de l'engouement, prouvant ainsi que la théorie littéraire présente un intérêt; Besant a mis en valeur des points importants concernant la fiction dont certains seront remis en question par James. |
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La thèse qui sous-tend tout l'article est que la fiction peut et doit être considérée comme l'un des beaux-arts. James discute les arguments servant à ridiculiser, banaliser, craindre la fiction (religion). "To frivolous to be edifying, to serious to be diverting". De plus, James plaide pour la liberté créatrice. La critique a souvent tendance (Besant inclus) à poser comme valeur absolue le fait d'être bon (James dira plutôt qu'il doit être intéressant). Or, d'une part la définition d'un bon roman change d'un critique à l'autre, d'autre part, ce qui est bon est posé à priori, pour tous les romans; on en fait donc des lois générales (dans un bon roman un personnage doit faire ceci, un auteur doit faire cela, etc.) | La thèse qui sous-tend tout l'article est que la fiction peut et doit être considérée comme l'un des beaux-arts. James discute les arguments servant à ridiculiser, banaliser, craindre la fiction (religion). "Too frivolous to be edifying, too serious to be diverting". De plus, James plaide pour la liberté créatrice. La critique a souvent tendance (Besant inclus) à poser comme valeur absolue le fait d'être bon (James dira plutôt qu'il doit être intéressant). Or, d'une part la définition d'un bon roman change d'un critique à l'autre, d'autre part, ce qui est bon est posé à priori, pour tous les romans; on en fait donc des lois générales (dans un bon roman un personnage doit faire ceci, un auteur doit faire cela, etc.) |
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Le succès, croit James, vient à celui qui réussit à créer "the illusion of life". Les oppositions courantes, dialogue/description, incident/description, novel of character/novel of incident n'ont pas vraiment de sens pour James, elles sont dénuées d'intérêt pour les auteurs. C'est ici qu'apparaît le passage cité par Todorov, mis en évidence par l'italique : | Le succès, croit James, vient à celui qui réussit à créer "the illusion of life". Les oppositions courantes, dialogue/description, incident/description, novel of character/novel of incident n'ont pas vraiment de sens pour James, elles sont dénuées d'intérêt pour les auteurs. C'est ici qu'apparaît le passage cité par Todorov, mis en évidence par l'italique : |