Outils pour utilisateurs

Outils du site


ranx:asiles_de_fous

Différences

Ci-dessous, les différences entre deux révisions de la page.

Lien vers cette vue comparative

Les deux révisions précédentesRévision précédente
Prochaine révision
Révision précédente
ranx:asiles_de_fous [2014/04/03 13:59] myriamranx:asiles_de_fous [2018/02/15 13:57] (Version actuelle) – modification externe 127.0.0.1
Ligne 1: Ligne 1:
 +Résumé de l'oeuvre : 
 +
 +Gisèle vit avec Didier Verdery, du moins jusqu'à ce que le père de ce dernier débarque chez elle sous prétexte de changer un robinet et qu'il lui annonce que son fils la quitte. Damien retourne vivre avec ses parents qui se mêlent dès lors beaucoup de sa rupture avec Gisèle. Oscillant entre la pitié et le mépris pour la jeune femme, Solange, la mère de Damien, se met en tête de la sauver de la douleur de savoir Damien parti pour toujours. Joseph, son mari, aimerait se rapprocher un peu plus de son ex-belle-fille. Après une brève période déprime, Gisèle se remet assez vite de sa rupture et les trois Verdery finissent par s'évaporer...
 +
 +
 - Tout le premier chapitre est hypothétique, met en scène un homme potentiel mais peu défini, générique :  - Tout le premier chapitre est hypothétique, met en scène un homme potentiel mais peu défini, générique : 
  
Ligne 16: Ligne 21:
 Décrit par son père :  Décrit par son père : 
  
-  « On peut aimer un ivrogne, un pervers, un benêt, ou une combinaison lamentable de tous ces états à la fois. Mais pas quelqu’un qui n’existe pas. Damien n’a jamais eu le courage de se choisir, je me demande même si parfois il ne devient pas nain, géant, blond, roux, eunuque, cheminée, hameau déserté depuis un demi-siècle perdu au fin fond de la Lozère, tant il a décidé une fois pour toutes de varier, de se garder d’être autre chose qu’une multitude de possibilités, d’apparitions furtives, lâches, qui plutôt que fuir se métamorphosent, de crainte qu’on leur tire douze balles dans le dos. Il existe si peu, qu’à sa mort on mettra en terre un cercueil qui ne pèsera que le poids des planches. » (178)+« On peut aimer un ivrogne, un pervers, un benêt, ou une combinaison lamentable de tous ces états à la fois. Mais pas quelqu’un qui n’existe pas. Damien n’a jamais eu le courage de se choisir, je me demande même si parfois il ne devient pas nain, géant, blond, roux, eunuque, cheminée, hameau déserté depuis un demi-siècle perdu au fin fond de la Lozère, tant il a décidé une fois pour toutes de varier, de se garder d’être autre chose qu’une multitude de possibilités, d’apparitions furtives, lâches, qui plutôt que fuir se métamorphosent, de crainte qu’on leur tire douze balles dans le dos. Il existe si peu, qu’à sa mort on mettra en terre un cercueil qui ne pèsera que le poids des planches. » (178)
  
  
ranx/asiles_de_fous.1396547949.txt.gz · Dernière modification : 2018/02/15 13:56 (modification externe)

Donate Powered by PHP Valid HTML5 Valid CSS Driven by DokuWiki