fq-equipe:memoire_d_encrier
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**L’Équipe :** | **L’Équipe :** | ||
- | Rodney Saint-Éloi Directeur général | ||
- | Virginie Turcotte Adjointe éditoriale | + | Rodney Saint-Éloi, |
- | Max Dorsinville Directeur littéraire | + | Virginie Turcotte, |
- | Annie Heminway
Conseillère | + | Max Dorsinville, |
- | Laure Morali Conseillère littéraire | + | Annie Heminway, Conseillère littéraire |
- | Tiphaine Delahaye Assistante éditoriale | + | Laure Morali, Conseillère littéraire |
- | Étienne Bienvenu Directeur artistique | + | Tiphaine Delahaye, Assistante éditoriale |
- | Mance Lanctôt, Etienne | + | Étienne |
- | Geneviève Pigeon Relationniste de presse genevieve_pigeon@videotron.ca | + | Mance Lanctôt, Etienne Bienvenu
, |
+ | |||
+ | Geneviève Pigeon,
Relationniste de presse | ||
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En bref, Rodney Saint-Éloi dit ouvertement ce que plusieurs pensent tout bas: «Notre société change, mais le milieu de l’édition n’a pas bougé. Il faut revoir l’ensemble de nos solidarités.» | En bref, Rodney Saint-Éloi dit ouvertement ce que plusieurs pensent tout bas: «Notre société change, mais le milieu de l’édition n’a pas bougé. Il faut revoir l’ensemble de nos solidarités.» | ||
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+ | **Collections** | ||
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+ | • Roman & Récit | ||
+ | • Chronique | ||
+ | • Essai | ||
+ | • Poésie | ||
+ | • Anthologie secrète | ||
+ | • Beaux livres | ||
+ | • Jeunesse | ||
+ | |||
+ | Mémoires d’encrier s’intéresse au panorama francophone. Il porte spéciale attention à la culture haïtienne, africaine et caraïbéenne. La production romanesque qui y figure porte sur des conflicts politiques et sociaux qui ont marqué l’Afrique ou sur les séquelles du séisme en Haïti. | ||
+ | Dans les histoires racontées la musique se mêle à la diversité et la richesse de la langue orale, aux savoirs populaires (le voudou, le rituel, etc.) Bref, la culture fortement ancrée dans l’imagée ainsi que dans l’oralité et la sonorité créent un type de porosité culturelle. Dans Soro de Gary Victor, le lecteur se trouve plongé dans « l’histoire populaire haïtienne » où la realité côtoie l’imaginaire voudou et mythique. | ||
+ | Assez souvent, des événements fatidiques donnent naissance à des personnages courageux et plein d’d’espoir. C’est le cas de Myrtha dans Colliers de débris de Gary Victor. | ||
+ | Autre thématique constante utile pour les objectif du projet de la porosité est le passage entre la réalité et l’imaginaire et ceci est souvent dû aux fortes racines rituelles des cultures francophones. | ||
+ | J’ai remarqué aussi que la catégorie « chroniques » est assez souple. On y trouve la science fiction, des aphorismes, des récits de guerre, des oeuvres qui oscillent entre l’hymne et la poésie, d’autres qui portent le titre « journal »: Journal d’un écrivain en pyjama | ||
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+ | • La culture et la littérature haïtienne constituent une grande partie des œuvres publiés. | ||
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+ | • Bien que le roman sont dans leur mandat de la publication mais ils sont peu nombreux. L’essai et surtout la poésie occupent une grande partie de leur corpus. | ||
+ | |||
+ | • En ce qui concerne la littérature québécois, | ||
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+ | • La maison d’édition tente de briser les stéréotypes en proposant des œuvres littéraires, | ||
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+ | • Ces livres publiés s’engagent souvent dans les dialogues culturels ou linguistiques. La porosité se montre dont culturelle et linguistique. L’exemple le plus flagrante en est le livre de correspondance, | ||
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+ | **Auteurs** : Les œuvres publiées par cette édition, 119 livres de 81 auteurs, sont des auteurs québécois, | ||
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+ | ===== Oeuvres par collection ===== | ||
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+ | ==== Anthologie secrète ==== | ||
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+ | **2007** | ||
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+ | **// | ||
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+ | IDA FAUBERT | ||
+ | Cette anthologie présente l’œuvre de l’une des premières femmes écrivaines des Caraïbes. Personnage éblouissant dans la vie mondaine et littéraire de Port-au-Prince, | ||
+ | Selon Danièle Magloire, sociologue, «Ida Faubert fait partie de la première génération d’écrivaines haïtiennes. Passionnée de littérature, | ||
+ | |||
+ | **2005** | ||
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+ | **// | ||
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+ | FRANKETIENNE | ||
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+ | Un écrivain total. Poète, romancier, essayiste, dramaturge, peintre, sculpteur, musicien, fasciné par les sciences physiques et grand connaisseur des mystères vaudous comme des mythes grecs, FRANKETIENNE incarne le renouveau autant que l' | ||
+ | François Busnel, Revue Lire, 2004 | ||
+ | |||
+ | Anthologie secrète de Franketienne a remporté le Grand prix du livre insulaire d' | ||
+ | |||
+ | **2004** | ||
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+ | **// | ||
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+ | CARL BROUARD | ||
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+ | Je l'ai vu pour la première fois du côté de la place Saint-Alexandre, | ||
+ | Dany Laferrière | ||
+ | La Presse, Montréal, novembre 2003 | ||
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+ | **2003** | ||
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+ | **// | ||
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+ | DAVERTIGE | ||
+ | |||
+ | « La parole est présent aux éditeurs: il leur appartient de republier - en tout ou en partie - Idem, de suivre l' | ||
+ | ALAIN BOSQUET | ||
+ | Paris, 1964 | ||
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+ | **//Struga suivi de Margelle d’un festival//, recueil de poèmes** | ||
+ | |||
+ | HÉDI BOURAOUI | ||
+ | |||
+ | Hédi Bouraoui est sans conteste l’un des écrivains les plus singuliers de notre temps, un homme de ce monde et qui en porte témoignage. Au travers d’une œuvre foisonnante, | ||
+ | |||
+ | **//Dits des fous d’amour//, | ||
+ | |||
+ | PAULA CLERMONT-PÉAN, | ||
+ | |||
+ | ==== Beaux livres ==== | ||
+ | |||
+ | |||
+ | **2010** | ||
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+ | **//Haîti, le devoir d’exister//, | ||
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+ | LYONEL TROUILLOT; AMÉLIE BARON (photographe) | ||
+ | |||
+ | Haïti. Le dur devoir d’exister est un témoignage de première main sur le défi d’exister. Amélie Baron, reporter-photographe, | ||
+ | |||
+ | **2008** | ||
+ | |||
+ | **//Ikuma, carnet de tournage//, livre illustré** | ||
+ | |||
+ | MARIE-HÉLÈNE COUSINEAU (DIR.), CAMILLE LAVOIE (ILLUSTRATION) | ||
+ | |||
+ | Ikuma. Carnet de tournage réunit entretiens, photographies, | ||
+ | Manifeste du Grand Nord, fruit de la collaboration entre gens d' | ||
+ | |||
+ | **2007** | ||
+ | |||
+ | **//Chanson de la montagne de la plaine et de la mer//, collection de chansons** | ||
+ | |||
+ | RENÉ VICTOR | ||
+ | |||
+ | (Préface du Dr Price-Mars ; Introduction et transcription musicale par le professeur W. Jaegerhuber, | ||
+ | L' | ||
+ | de l' | ||
+ | Travail précieux, souligne le préfacier Jean Price-Mars. Cet ouvrage est un modèle exemplaire de collaboration artistique. | ||
+ | Les dessins de Georges Remponeau, la transcription musicale du professeur Werner A. Jægerhuber ont donné à ce livre un cachet singulier, qui fait de ces Chansons un modèle d' | ||
+ | « Chansons de la montagne, de la plaine et de la mer , écrit à la fin des années 1930, n'a jamais été publié. L' | ||
+ | |||
+ | ==== Chroniques ==== | ||
+ | |||
+ | |||
+ | VICTOR, Gary, | ||
+ | |||
+ | **//Collier de débris//, Montréal, Mémoires d’encrier, | ||
+ | |||
+ | Après le roman Soro, qui évoque le séisme de janvier 2010 et les enquêtes de l’inspecteur Dieuswalwe Azémar, égaré dans ses délires éthyliques, | ||
+ | Après le séisme du 12 janvier 2010 en Haïti, le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) coordonne une grande partie des activités d’enlèvement des débris dans une capitale encore traumatisée par la catastrophe. Des milliers de gens s’engagent dans cette tâche colossale. Il s’agit pour ces femmes et ces hommes de nettoyer leur quartier, de donner vie à leur rêve d’habiter, | ||
+ | Au milieu des opérations de démolition et de déblaiement se profile une femme courageuse, Myrtha. Elle a perdu son mari André et son fils aîné Jonathan. Sa fille, Ania, a échappé de justesse au séisme. Ces mêmes débris sous lesquels reposent les corps de sa famille sont ceux qui, selon elle, feront reculer l’horizon du chômage, de la faim et de la prostitution. Collier de débris raconte l’histoire poignante de Myrtha et de sa fille Ania, un collier d’espoir attaché au cou. | ||
+ | Justification: | ||
+ | |||
+ | **2011** | ||
+ | |||
+ | **//Nous sommes tous des sauvages//, correspondances** | ||
+ | |||
+ | JOSÉPHINE BACON, JOSÉ ACQUELIN | ||
+ | |||
+ | Nous sommes tous des sauvages livre la suite des correspondances d' | ||
+ | |||
+ | **2009** | ||
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+ | LOUBES, Jean-Paul | ||
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+ | **//Je ne suis pas Jack Kérouac. Journal amériquain//, | ||
+ | |||
+ | Je ne suis pas Jack Kérouac… est le récit d’une amitié littéraire et d’un compagnonnage posthume entre l’auteur Jean-Paul Loubes et le légendaire Jack Kerouac. Ce journal est celui d’un lecteur qui ne cesse de vivre par procuration la vie de son auteur fétiche, souhaitant enfin possible la relation. Avec humilité et talent, Jean-Paul Loubes nous fait découvrir dans son journal cette figure mythique qu’est Jack Kerouac. Il offre ici un récit qui dit la complicité et le désir d’être sur la route, face à de véritables combats. | ||
+ | Justification: | ||
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+ | **// | ||
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+ | FRANKÉTIENNE | ||
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+ | Rapjazz. Journal d'un paria est une traversée poétique de Port-au-Prince, | ||
+ | Particules étranges et éblouissantes que sont ces étincelles de vérité, d' | ||
+ | « Que serait Port-au-Prince sans Franketienne? | ||
+ | Connu du monde entier pour sa géniale spirale, Franketienne à 74 ans revendique sa gloire. Poète, peintre, romancier, dramaturge, il vit à Port-au-Prince où il attend le Nobel. | ||
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+ | **2010** | ||
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+ | **// | ||
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+ | JEAN DÉSY, RITA MESTOKOSHO | ||
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+ | Deux sensibilités se recoupent dans l' | ||
+ | Né au Saguenay, Jean Désy est médecin et poète voyageur. Il vogue entre le Sud et le Nord, les mondes de la haute montagne et de la toundra, l' | ||
+ | Née à Ekuanitshit (Mingan), Rita Mestokosho est la première poète autochtone à avoir affirmé sa voix au Québec. Elle est également conseillère dans les domaines de la culture et de l' | ||
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+ | **//Tout bouge autour de moi//, chronique** | ||
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+ | DANY LAFERRIÈRE | ||
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+ | Tout bouge autour de moi est un témoignage de Dany Laferrière autour du séisme du 12 janvier 2010 qui a détruit Haïti. L’auteur retrace dans cet ouvrage les principaux moments du désastre : textes brefs, portraits, impressions. L’auteur plante le décor de son île avec la force et la générosité qu’on lui connaît. Il livre également en des touches discrètes ses émotions, ses sentiments et ses pensées dans cette chronique touchante. | ||
+ | Tout bouge autour de moi, c’est Dany Laferrière qui jette un regard poignant sur Haïti, sur la fragilité des choses et des êtres. Cet ouvrage est également une leçon d’élégance, | ||
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+ | JOE JACK | ||
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+ | L’aveugle aux mille destins est une tranche de vie haïtienne, une plongée dans l’histoire d’Haïti à travers l’itinéraire d’un aveugle. Jack est un musicien de renom né aveugle aux Gonaïves en 1936. Il grandit dans un milieu où personne ne sait à l’époque ce qu’est un aveugle. Ses parents vont alors de pèlerinage en pèlerinage dans tous les recoins du pays, espérant rencontrer un Saint qui aurait pu aider leur fils à recouvrer la vue. Mais... c’était peine perdue. Joe Jack a tout misé sur l’éducation pour réussir sa vie. Après des études collégiales aux États-Unis, | ||
+ | Joe Jack, de son vrai nom Joseph Jacques, est né le 25 mai 1936 aux Gonaïves en Haïti. En racontant sa vie, il met sous nos yeux un monde de rêve et de beauté. Il vit à Montréal depuis 1984. | ||
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+ | LAURE MORALI | ||
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+ | Amititau! Parlons-nous! réunit pour la première fois des auteurs du Québec et des Premières Nations, à travers des correspondances inédites qui prennent la forme de lettres, de récits, de courriels, de poèmes et de contes. Vingt-neuf auteurs, confirmés et jeunes, sont rassemblés ici par le désir de mieux se connaître. Ils initient le dialogue et rompent les solitudes. | ||
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+ | Les écrivains jumelés s’écrivent des mois durant jusqu’à faire surgir une œuvre faite de tendresse et d’inquiétude. De révolte et d’espoir. Les grandes et incontournables questions humaines reviennent d’une correspondance une autre. | ||
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+ | Aimititau! Parlons-nous! donne à lire une multitude de voix et de points de vue, qui expriment la manière d’être ensemble, d’habiter la même terre et de vivre dans le respect de l’autre. Véritable action de solidarité. Résonances d’une lettre à une autre, d’un tourment à un autre, d’une joie à une autre, pour se rejoindre dans la fraternité des mots. | ||
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+ | JEAN FLORIVAL | ||
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+ | Un livre-choc sur la dictature de DUVALIER. On a affaire ici à un témoignage de première main sur Haïti. L’auteur Jean Florival plonge les lecteurs au cœur de la dictature, dans l’intimité des êtres et des choses. Révélations, | ||
+ | Selon le politologue Sauveur Pierre Etienne DUVALIER La face cachée de Papa Doc a le mérite de révéler des faits qu’un témoin privilégié se doit de partager avec ses concitoyens, | ||
+ | Jean Florival, né en 1930 en Haïti, est journaliste. Il choisit l’exil en 1967 à New York et s’installe au Québec en 1973. | ||
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+ | **2007** | ||
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+ | **//Cartes postales d’Asie//, roman** | ||
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+ | MARIE-JULIE GAGNON | ||
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+ | Cartes postales d'Asie rassemble des instantanés écrits sous forme de courriel. Des images surgissent au cours du voyage. Marie-Julie Gagnon relate les principales étapes de son itinéraire : Japon, Thaïlande, Cambodge, Taïwan, Singapour, Hong Kong... | ||
+ | Singulier parcours : « Mes parents habitent une petite ville du Lac-Saint-Jean et n'ont jamais pris l' | ||
+ | Cartes postales d'Asie allie humour, fraîcheur, anecdotes et aventures. Divertissement garanti ! | ||
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+ | Journaliste et chroniqueuse, | ||
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+ | **//Une journée haïtienne//, | ||
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+ | THOMAS C. SPEAR (DIR.) | ||
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+ | 40 écrivains haïtiens racontent Haïti ! | ||
+ | Un appel est lancé : Décrire une journée haïtienne. Quarante auteurs haïtiens ont répondu à cet appel consistant à composer un texte à partir des impressions. Ces brèves visions d' | ||
+ | D’après l’écrivain René Depestre : « On a affaire dans ce livre à diverses formes d’héroïsation de la difficulté d’être haïtien. On voit celle-ci aux prises avec le despotisme, la misère, la violence, la magie, la solitude de la tendresse et de la rage de vivre, dans le temps des humanités de la Caraïbe et dans l’éternité indestructible de l’espèce. » | ||
+ | Thomas C. Spear, né aux États-Unis, | ||
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+ | **2006** | ||
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+ | **// | ||
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+ | MAX DORSINVILLE | ||
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+ | Max H. Dorsinville nous livre dans Mémoires de la décolonisation un éclairage sur l’histoire de l’Afrique. Il est le premier diplomate haïtien à diriger des missions pour le compte des | ||
+ | Nations unies en Afrique coloniale, dès 1955. Max H. Dorsinville prépara l’accès à l’indépendance du Togo, du Cameroun, de la Somalie, du Tanganyika, du Ruanda-Burundi et du Congo, dont il dirigea l’opération des Nations unies, en 1963, à titre de représentant du Secrétaire-Général. | ||
+ | L’ouvrage constitue en ce sens un témoignage de première importance. Mémoires de la décolonisation présente de fascinants jeux d’échos entre le pays natal de l’auteur, Haïti, et l’Afrique. | ||
+ | Né en 1910, Max H. Dorsinville est décédé à New York en 2005. | ||
+ | Il est le frère du célèbre écrivain Roger Dorsinville. Ses Mémoires sont un legs à ses deux fils afin qu’ils se souviennent de leur pays natal. | ||
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+ | **2005** | ||
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+ | **//Les années 80 dans ma vieille Ford//, roman** | ||
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+ | DANY LAFERRIÈRE | ||
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+ | Comment devenir écrivain sans se fatiguer ? S' | ||
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+ | **// | ||
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+ | MICHEL PRUNEAU | ||
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+ | Mémoire de guerrier retrace l’itinéraire de Peteris Zalums, qui, comme des milliers de jeunes des pays de l’Est, est devenu malgré lui soldat de l’Allemagne au début des années 40. Mémoire de guerrier est un récit de guerre et de vie qui nous plonge au cœur des grands drames du 20ème siècle. | ||
+ | |||
+ | **En bref :** | ||
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+ | **2005** | ||
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+ | **// | ||
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+ | STANLEY PÉAN | ||
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+ | Rien de plus banal qu’une course en taxi. Une conversation spontanée… Un regard de biais. Histoire de passer le temps, de faire la route et de mesurer ce qui se dit. Il est des vies qui se construisent à partir de ces anecdotes recueillies sur la banquette arrière de ces véhicules. Stanley Péan en sait long et nous en parle, avec humour et émotion. | ||
+ | En dessous de ces récits brefs et incisifs, qui invitent à découvrir un autre visage de l’espace urbain montréalais, | ||
+ | |||
+ | ==== Essais ==== | ||
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+ | **2011** | ||
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+ | **//Les printemps arabes//, collectif** | ||
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+ | MICHEL PETERSON | ||
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+ | L’actualité internationale est dominée par les révolutions dans le monde arabe. L’exemple de la Tunisie et celui de l’Égypte ont été érigés en modèle. Le collectif Les printemps arabes rassemble une quinzaine de contributions. | ||
+ | Ce sont des regards qui innovent, misant sur la complexité de l’histoire et l’expérience du vécu. Il ne s’agit pas d’une énième analyse géopolitique. L’originalité du livre repose dans la diversité des points de vue et des genres. On parle de vie, de poésie, de rap, de mémoire, du monde intime des femmes et des hommes, d’amour, de mariage. Bref, d’existence. On évoque les tensions qui surgissent entre les milieux ruraux et urbains. Les auteurs viennent de tous les horizons: Moyen-Orient, | ||
+ | |||
+ | **// | ||
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+ | ANDRÉ CORTEN | ||
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+ | « Si l’État est fort, il nous écrase ; s’il est faible, nous périssons » – Paul Valéry | ||
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+ | L’État faible offre un regard sur l’État haïtien, en comparaison avec la République dominicaine. Le concept État faible fait sa route. L’ouvrage est la réédition augmentée, revue et corrigée du texte publié en 1989 chez CIDIHCA. Les statistiques sont actualisées. La situation post-séisme crée de nouvelles dynamiques entre les deux îles. | ||
+ | |||
+ | Ce texte est suivi en annexe d’études de spécialistes de renom : | ||
+ | Jean-Mary Louis, «Les nouveaux rapports entre ONG et État dans la conjoncture après séisme»; | ||
+ | Laennec Hurbon, «Prières dans les camps vs absence de l’État»; | ||
+ | Camille Chalmers, «Une infrastructure sociale dénationalisée et l’argent étranger comme forme de rente»; | ||
+ | Charles Cadet, «L’économie haïtienne est-elle encore une économie de rente?»; | ||
+ | Sabine Manigat, «Système de partis et État faible.» | ||
+ | |||
+ | |||
+ | |||
+ | **// | ||
+ | |||
+ | FERNANDO ORTIZ | ||
+ | |||
+ | Avec Controverse cubaine entre le tabac et le sucre, Don Fernando Ortiz offre le grand livre de Cuba publié pour la première fois en français. | ||
+ | |||
+ | Il a parfois été salué comme un pionnier des études africanistes, | ||
+ | |||
+ | Peu d’hommes ont consacré une aussi longue période de vie à un idéal de solidarité et de fraternité humaines que Fernando Ortiz. – Jean Price-Mars | ||
+ | |||
+ | Controverse cubaine entre le tabac et le sucre. Vous avez entre vos mains un ouvrage monumental. Fernando Ortiz est le premier à expliquer l’identité cubaine par la route du tabac et du sucre. Par le concept Transculturation, | ||
+ | |||
+ | **//Haïti délibérée//, | ||
+ | |||
+ | JEAN MORISSET | ||
+ | |||
+ | Chronique de Jean Morisset sur Haïti. Il s’agit de récits de voyage qui, de 1986 à 1990, nous décrivent des manières éclatée Haïti. | ||
+ | 1986 : Chute de la dictature des Duvalier et balbutiements de la démocratie en Haïti. Suite de coups d’État suivis d’éclaicies démocratiques. Ce livre, dans sa manière surréaliste, | ||
+ | Une histoire de l’Amérique, | ||
+ | |||
+ | **//Images et mirages des migrations dans les littératures et les cinémas d’Afrique francophone//, | ||
+ | |||
+ | FRANÇOISE NAUDILLON ET JEAN OUÉDRAOGO (DIR.) | ||
+ | |||
+ | Images et mirages des migrations dans les littératures et les cinémas d' | ||
+ | |||
+ | Collaborateurs: | ||
+ | |||
+ | **2010** | ||
+ | |||
+ | **// | ||
+ | |||
+ | PIERRE BUTEAU, RODNEY SAINT-ÉLOI ET LYONEL TROUILLOT | ||
+ | |||
+ | Refonder comment ? Reconstruire quoi ? Pour qui. Pour quoi ? Le débat s’ouvre ici avec la voix des citoyens haïtiens, interpellant l’histoire en évoquant les structures et pratiques sociales qui font obstacle au développement du pays. Voici un ouvrage sans complaisance, | ||
+ | Collaborateurs : Michel Acacia, Lody Auguste, Faubert Bolivar, Jean-Marie Bourjolly, Émile Brutus, Jean Hénold Buteau, Louis Buteau, Pierre Buteau, Camille Chalmers, Jean Casimir, Magali Comeau Denis, Louis-Philippe Dalembert, Joël Des Rosiers, Fritz Deshommes, René Depestre, Joël Ducasse, Jean Armoce Dugé, Gaylord Esper, Muscadin Jean-Yves Jason, Gary Klang, Josaphat Large, Jean Lhérisson, Sabine Manigat, Kettly Mars, Claude Moïse, Leslie Péan, Raoul Peck, Kesner Pharel, Claude C. Pierre, Gotson Pierre, Samuel Pierre, Sauveur Pierre-Étienne, | ||
+ | |||
+ | **//Entre savoir et démocratie. Les luttes de l’Union nationale des étudiants haïtiens (UNEH) sous le gouvernement de François Duvalier//, collectif** | ||
+ | |||
+ | LESLIE J-R. PÉAN (dir.) | ||
+ | |||
+ | À l’occasion du 50e anniversaire de la grève des étudiants haïtiens, Leslie J-R. Péan publie Entre savoir et démocratie. Les luttes de l' | ||
+ | Contributeurs : Claude Auguste, Déjean Bélizaire, Jean Malan, Vertus Saint-Louis, | ||
+ | |||
+ | **// | ||
+ | |||
+ | MAURIZIO GATTI et LOUIS-JACQUES DORAIS (dir.) | ||
+ | |||
+ | Cet ouvrage est un véritable état des lieux… Un bilan des littératures autochtones. De nouvelles histoires littéraires se profilent à l’horizon. Une grande première dans la francophonie que ces littératures qui entrent sur la place publique, affirmant ainsi leur existence. | ||
+ | Collaborateurs : Louis-Jacques Dorais, Abdallah El Mountassir, Natacha Gagné, Maurizio Gatti, Ali Iken, Marie-Hélène Jeannotte, Ali Khadaoui, Michèle Lacombe, Heather Macfarlane, Keavy Martin, Isabelle Miron, Jean-Marc Tera’ituatini Pambrun, Pierre Rouxel, Marie Salaün, Isabelle St-Amand. | ||
+ | |||
+ | |||
+ | |||
+ | **2009** | ||
+ | |||
+ | **// | ||
+ | |||
+ | ELOISE BREZAULT | ||
+ | |||
+ | Dix-huit romanciers africains contemporains témoignent : Kangni Alem, Tanella Boni, Boubacar Boris Diop, Emmanuel Dongala, Gaston-Paul Effa, Ken Bugul, Kossi Efoui, Ahmadou Kourouma, Koulsy Lamko, Alain Mabanckou, Léonora Miano, Tierno Monénembo, Nimrod, Jean-Luc Raharimanana, | ||
+ | |||
+ | **//Aimé Césaire. Une saison en Haïti//, essai** | ||
+ | |||
+ | LILIAN PESTRE DE ALMEIDA | ||
+ | |||
+ | Lilian Pestre de Almeida, témoin capital du poète et de son ouvre, relève les traces et influences de la terre haïtienne dans l' | ||
+ | |||
+ | **//Les chiens s’entre-dévorent…Indiens, | ||
+ | |||
+ | JEAN MORISSET | ||
+ | |||
+ | Les chiens s’entre-dévorent… Indiens, Blancs et Métis dans le Grand Nord canadien, publié pour la première fois en 1977, nous interpelle encore. Les Autochtones, | ||
+ | |||
+ | **//Ainsi parla l’Oncle | ||
+ | |||
+ | JEAN PRICE-MARS | ||
+ | |||
+ | Ainsi parla l’Oncle, paru pour la première fois en 1928, est le premier manifeste de la condition noire. Cet ouvrage a influencé l’œuvre et la pensée des auteurs du mouvement de la négritude comme Léopold Sédar Senghor, Aimé Césaire et Léon-Gontran Damas. Réédité dans un nouveau format, avec une iconographie nouvelle (paysages et figures de l' | ||
+ | |||
+ | |||
+ | **//De l’égalité des races humaines//, essai** | ||
+ | |||
+ | ANTÉNOR FIRMIN | ||
+ | |||
+ | Paru en 1885 à Paris, De l' | ||
+ | |||
+ | |||
+ | **2008** | ||
+ | |||
+ | **//La carte. Point de vue sur le monde//, collectif** | ||
+ | |||
+ | RACHEL BOUVET, HÉLÈNE GUY ET ÉRIC WADDEL (dir.) | ||
+ | |||
+ | Franck Fouché analyse différentes formes théâtrales traditionnelles et les intègre dans une vision contemporaine du théâtre. Il expose ses recherches et sa conception de l’art dramatique. Dans son introduction, | ||
+ | populaire ». | ||
+ | Pour le préfacier, le professeur Maximilien Laroche, « en considérant le vodou comme un préthéâtre, | ||
+ | |||
+ | **2007** | ||
+ | |||
+ | **//Énigme haïtienne. Échec de l’état moderne en haïti//, essai** | ||
+ | |||
+ | SAUVEUR PIERRE-ÉTIENNE | ||
+ | |||
+ | À la chute de la dictature des Duvalier, tous les espoirs étaient permis : élections démocratiques, | ||
+ | En parcourant de façon originale l' | ||
+ | Ouvrage de réfleésir d’écriture. | ||
+ | Avec une centaine d’images - planches de bande-dessinées, | ||
+ | Ce collectif permet de faire le point sur la géopoétique, | ||
+ | Ontoré à cet ouvrage : Virginie Belhumeur, Rachel Bouvet, Denise Brassard, Audrey Camus. | ||
+ | |||
+ | **2006** | ||
+ | |||
+ | **// | ||
+ | |||
+ | FRANÇOISE NAUDILLON, SATHYA RAO et JANUSZ PRZYCHODZEN (dir.) | ||
+ | |||
+ | Naguère mise au ban de l’histoire, | ||
+ | Le cinéma africain – fiction, documentaire ou cinéma vérité – rejette l’image d’Épinal et le cliché morbide, et ouvre la voie à de nouvelles interrogations sur le rapport entre image et mémoire. D’un film à l’autre, on est appelé à découvrir la construction d’une esthétique cinématographique africaine où tout est beauté, combat et ambiguïté. | ||
+ | Ont participé à ce collectif : | ||
+ | Françoise Naudillon, Sada Niang, As Malick Ndiaye, Sathya Rao, Jasmine Champenois, Obed Nkunzimana, Mehana Amrani, Vincent Bruyère Germain Lacasse, et Jean Ouédraogo. | ||
+ | |||
+ | **// | ||
+ | |||
+ | LÉON-FRANÇOIS HOFFMANN | ||
+ | |||
+ | Avec ses contemporains Antoine Innocent, Fernand Hibbert et Justin Lhérisson, Frédéric Marcelin fait partie de ce groupe de romanciers dits « nationaux » ou « réalistes », dont les œuvres furent les premières à faire entendre une note résolument haïtienne. | ||
+ | À travers l’itinéraire de Frédéric Marcelin, Un Haïtien se penche sur son pays invite à mieux découvrir Haïti : ses fantômes, ses folies, ses démons, ses contradictions et ses démesures. | ||
+ | |||
+ | **2005** | ||
+ | |||
+ | **// | ||
+ | |||
+ | PAOLA GHINELLI | ||
+ | |||
+ | Dans ce recueil d’entretiens, | ||
+ | |||
+ | **// | ||
+ | |||
+ | HÉDI BOURAOUI | ||
+ | |||
+ | La Transpoétique est un nouvel humanisme. Elle invite à une communication et à une communion beaucoup plus large, qui facilitent la compréhension de l’autre, malgré a priori et ressentiments de toutes sortes. | ||
+ | L’auteur définit ainsi la notion de transpoétique: | ||
+ | |||
+ | **//Sur les superstitions//, | ||
+ | |||
+ | JACQUES ROUMAIN | ||
+ | |||
+ | Des articles de l’éminent écrivain Jacques Roumain publiés dans les journaux en mars 1942 et rassemblés pour montrer le combat de cet homme qui luttait contre toutes les formes d’imposture… dont la superstition en Haïti. | ||
+ | |||
+ | ==== Poésie ==== | ||
+ | |||
+ | |||
+ | **2011** | ||
+ | |||
+ | |||
+ | **//La cafétéria du Pentagone//, | ||
+ | |||
+ | MICHEL X COTÉ | ||
+ | |||
+ | Refus de la complaisance et de l' | ||
+ | |||
+ | **// | ||
+ | |||
+ | RODNEY SAINT-ÉLOI | ||
+ | |||
+ | Le poème part de Port-au-Prince. C’est de là que s’éveille le monde avec ses rumeurs et sa musique, dans un récitatif où règne la clarté du jour. Puis le monde tombe et se relève, avec les objets, les êtres, la vie et les mots. | ||
+ | Extrait : | ||
+ | Toute ville est un récitatif | ||
+ | J’apprends du verbe apprendre | ||
+ | le bon usage des rues | ||
+ | les paysages de silence | ||
+ | les plages de l’extase | ||
+ | l’amitié des lauriers | ||
+ | l’élégance de l’oiseau-mouche | ||
+ | l’allaitement des ibis | ||
+ | j’apprends par exemple que la mer est un immense gâteau bleu | ||
+ | les soirs d’orage quand les nuages font la gueule | ||
+ | les femmes couchent côté est | ||
+ | pour aider le soleil à se lever. | ||
+ | |||
+ | **//Prendre langue//, recueil de poèmes** | ||
+ | |||
+ | OUANESSA YOUNSI | ||
+ | |||
+ | Prendre langue est né d'un trébuchement; | ||
+ | |||
+ | **2010** | ||
+ | |||
+ | |||
+ | **//À l’aube des traversées et autres poèmes//, recueil de poèmes** | ||
+ | |||
+ | MAKENZY ORCEL | ||
+ | |||
+ | « De la poésie pour dire la détresse et l' | ||
+ | |||
+ | **//Au pied de mon orgueil//, recueil de poèmes** | ||
+ | |||
+ | LOUIS-KARL PICARD-SIOUI | ||
+ | |||
+ | Louis-Karl Picard-Sioui assure la rupture. Pas de cri collectif. Pas de surenchère. Le rapport des peuples premiers avec la littérature opère ici une percée. Une nouvelle humanité se dégage. S' | ||
+ | |||
+ | **// | ||
+ | |||
+ | FRANZ BENJAMIN | ||
+ | |||
+ | Vingt-quatre heures dans la vie d’une nuit est une exploration de la nuit sous ses formes diverses. Émerge un univers merveilleux de fantasmes, de sensations et de jouissances. Toute nuit cache le jour qui prend sa place. Une voix tantôt dépouillée, | ||
+ | |||
+ | **//Tombeau de Pauline Julien//, recueil de poèmes** | ||
+ | |||
+ | LOUIS-MICHEL LEMONDE | ||
+ | |||
+ | Ce livre de poèmes, inspiré par la chanteuse et compositrice Pauline Julien (1928-1998), | ||
+ | |||
+ | **2009** | ||
+ | |||
+ | **//Toute terre et prison//, recueil de poèmes** | ||
+ | |||
+ | GARY KLANG | ||
+ | |||
+ | Toute terre est prison est un livre paradoxal dans la mesure où il est un amour qui se renie. L’exil qui se défait de la nostalgie et fait choix d’une terre divisée mais ouverte sur le monde. À la fois ailleurs et ici, enracinement et errance, nœud de contradictions assumées. Tout est mouvement, même l’île devient navire. Selon le mot de Saint John Perse, l’inertie seule est menaçante. Poète est celui-là qui rompt pour nous l’accoutumance. Pour le poète Gary Klang : « La terre qui m’a vu naître m’emprisonnait en tuant mes rêves, or le rêveur que je suis veut habiter le vaste monde. Il écarte tout ce qui le retarde pour tracer le poème sur l’aile du songe et de la mer. | ||
+ | |||
+ | **//Et puis parfois quelquefois…//, | ||
+ | |||
+ | MARIE-CÉLIE AGNANT | ||
+ | |||
+ | Et puis parfois quelquefois… est une excursion dans la chronique familiale. Les poèmes sont écrits à la manière de courts récits qui racontent des scènes de vie : l’enfance, | ||
+ | |||
+ | Et puis parfois quelquefois… est le carnet de route d’une femme qui est dans la conjugaison de tous les temps. Ce livre est un ancrage au temps qui passe, un hommage à la beauté des choses, aux amours qui vont et viennent, aux émotions fugaces, aux combats quotidiens pour la dignité et pour la liberté. | ||
+ | |||
+ | **//Bâton à messages/ Tshissinuashitakana//, | ||
+ | |||
+ | JOSÉPHINE BACON | ||
+ | |||
+ | Cet ouvrage bilingue (français et innu-aimun) est une invitation au dialogue. Bâtons à message fait référence à un ensemble de repères qui permettent aux nomades de s’orienter à l’intérieur des terres et de retrouver leur voie/voix. Également poétique de la relation, l’ouvrage est fondé sur l’entraide, | ||
+ | |||
+ | **//Phare à palabres//, recueil de poèmes** | ||
+ | |||
+ | MAX JEANNE | ||
+ | |||
+ | Phare à palabres de Max Jeanne est un ensemble de poèmes narratifs où la tentation de conter et de témoigner est forte. La mer est cette symphonie qui maintient éveillée la ville. L’oralité du poème et la parole ample ponctuent chacun des vers. Chaque mot est appel. Appel au désir. Appel aux cris. Où sont les Nègres d’antan? Tour de force ou magie, l’auteur raconte une enfance guadeloupéenne à partir de faits divers (environnement familier, flore et faune). Ces poèmes aident à revisiter les légendes, les lieux et les êtres par l’hommage rendu aux fondateurs : Alejo Carpentier, Ernest Hemingway, Nicolás Guillén, Frantz Fanon, Vincent Placoly, Aimé Césaire, Jorge Amado, Léon-Gontran Damas, Anthony Phelps, etc. qui ont tous inventé ces îles d’Amérique aux accents si jazzés. Phare à palabres affirme la présence sublime du quotidien en regard du bleu de la mer. Max Jeanne nous apprend ainsi que la poésie est belle par sa seule présence. Poésie de la fondation. Poésie-cadastre qui libère le territoire et grandit l’horizon. | ||
+ | |||
+ | **2008** | ||
+ | |||
+ | **// | ||
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+ | ROGER TOUMSON | ||
+ | |||
+ | La poésie de Toumson se décline sur le thème de la découverte. L’auteur explore les zones de mélanges entre les continents, les mythes, les cultures : Amérique, Inde, Europe, Antilles. Explorateur d’un monde recréé à la mesure des rêves ! | ||
+ | C’est à un voyage sans concession qu’invite le poète Toumson dans ce livre de poésie qui ne laisse rien au hasard, et qui donne aux mots et aux choses leur part essentielle. | ||
+ | |||
+ | **//Dit de la roche gravée//, recueil de poèmes** | ||
+ | |||
+ | ERNEST PÉPIN | ||
+ | |||
+ | Parole généreuse, | ||
+ | tenté par le désespoir. Pépin retrace la géographie des origines quand le solo des îles, entre solitude et solidarité, | ||
+ | |||
+ | Nous avons dit des paroles d’amants | ||
+ | Agréé des odeurs de terre mouillée | ||
+ | Nous avons dit des paroles d’amants | ||
+ | Volées à toutes les chairs du monde | ||
+ | Des paroles de marins perdus | ||
+ | Des paroles de croyants | ||
+ | Nous avons dit des paroles d’amants | ||
+ | Pour remplir le ciel de pigeons voyageurs | ||
+ | |||
+ | Sa poésie profondément caribéenne se fait tour à tour chant, cri, dit de la roche gravée. La maison du poète est le pays des peuples qui n'ont que le soleil pour guérir les mots qui n'ont que la mer pour raconter leurs rêves | ||
+ | C'est dans cette maison là que Pépin nous invite à entrer avec lui. | ||
+ | |||
+ | **//Les chants modernes au bien-aimé// | ||
+ | |||
+ | MONA LATIF-GHATTAS | ||
+ | |||
+ | Inspiré de la tradition poétique des mystiques d’orient qui ont chanté à son paroxysme l’art de l’amour, Les chants modernes au bien-aimé célèbre, à travers une voix de femme, le bien-aimé. Images incantatoires, | ||
+ | Mona Latif-Ghattas présente la mise en récital de son nouveau recueil de poèmes, monté pour deux voix accompagné de musique. Le spectacle sera suivi du lancement du recueil. | ||
+ | |||
+ | **2007** | ||
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+ | **//Sève et sang, chants et poèmes de révolte et d’espoir//, | ||
+ | |||
+ | NORMAND BAILLARGEON | ||
+ | |||
+ | Sève et Sang, anthologie de poèmes de révoltes et d’espoir, donne à lire une cinquantaine de poètes du monde entier appartenant à des époques, des cultures et des traditions littéraires différentes. De Pierre de Ronsard à Boris Vian, d’Aimé Césaire, de Jacques Roumain à Léopold Sédar Senghor, de Federico Garcia Lorca à Pablo Neruda en passant par Rabindranath Tagore, Nazim Hikmet ou encore par Émile Nelligan, Gatien Lapointe, Gaston Miron. Ensemble, ces auteurs donnent un aperçu de ce qu’on pourrait appeler la république de la poésie, de ses valeurs et de ses espoirs. | ||
+ | |||
+ | **//Mon pays que voici//, recueil de poèmes** | ||
+ | |||
+ | ANTHONY PHELPS | ||
+ | |||
+ | Mon pays que voici de l' | ||
+ | Ce long texte, divisé en quatre parties, est une marche poétique à l' | ||
+ | Mon pays que voici rappelle l' | ||
+ | |||
+ | **//Il est grand temps de rallumer les étoiles//, recueil de poèmes** | ||
+ | |||
+ | GARY KLANG | ||
+ | |||
+ | Il est grand temps de rallumer les étoiles marque un tournant dans l’évolution du poète Gary Klang. De la nostalgie et du retour au pays natal, il habite désormais le monde. Le poète, avec ce sixième recueil, sublime l’être et la chose. Quêteur de lumière, il dit la beauté et la fragilité du langage. Comme le sculpteur qui tire l’harmonie du marbre informe, Klang rallume les étoiles et donne sens à l’obscur. | ||
+ | |||
+ | **//Bow//!, recueil de poèmes** | ||
+ | |||
+ | GEORGE CASTERA | ||
+ | |||
+ | En haïtien créole | ||
+ | |||
+ | **//La voix des mystères//, | ||
+ | |||
+ | EMMANUEL EUGÈNE | ||
+ | |||
+ | Vwa Zandò / La voix des mystères, recueil de poésie bilingue préfacé et traduit du créole par Rodney Saint-Éloi. Avec cet ouvrage, la poésie créole poursuit son chemin. Emmanuel Eugène fait partie de ces écrivains haïtiens unilingues (comme Michel-Ange Hippolyte) qui font de l’écriture une question éthique. Vwa Zandò / La voix des mystères montre qu’il est possible d’être écrivain en créole. Entre quête et langage, l’auteur tente de refonder le pays perdu, en célébrant la langue et les mystères de l’errance. Poésie de l’expérience que ces poèmes créoles qui parlent un langage singulier! Signes écrits et marques de la voix se mêlent. Le poème devient chant. Chant du pays. Chant de la femme et chant de la langue. Ces poèmes créoles et leur traduction française constituent un hommage à la langue créole. La poésie d’Emmanuel Eugène engage le meilleur de nous-mêmes : l’enfance, | ||
+ | |||
+ | **2006** | ||
+ | |||
+ | |||
+ | **// | ||
+ | |||
+ | RODNEY SAINT-ÉLOI et FRANZ BENJAMIN (dir.) | ||
+ | |||
+ | Montréal vu par ses poètes, | ||
+ | collectif qui nomme Montréal. | ||
+ | Montréal de toutes les démesures | ||
+ | Montréal de toutes les appétences | ||
+ | Montréal de tous les périples | ||
+ | Montréal de tous les destins. | ||
+ | Des poètes d’ici et d’ailleurs | ||
+ | Des voix au registre différent | ||
+ | Des regards scrutant les paysages. | ||
+ | Ces poètes sillonnent librement la ville | ||
+ | qu’ils inventent tous les matins | ||
+ | dans toutes les langues. | ||
+ | |||
+ | **2005** | ||
+ | |||
+ | **//Love, Lust and Loss, Lanmou lanvi ak pèdans//, recueil de poèmes** | ||
+ | |||
+ | PATRICK SYLVAIN | ||
+ | |||
+ | Premier titre de la collection Traduction, avec des poèmes écrits en créole et en anglais. Les écrits de Sylvain s’enracinent dans les rythmes nègres : blues, jazz, rara, etc. C’est un privilège, nous dit la romancière Edwidge Dandicat, de lire Patrick Sylvain dans les deux langues, l’anglais et le créole. Il ne traduit pas vraiment, mais d’une langue à l’autre il nous invite à la joie et au plaisir. | ||
+ | |||
+ | **//Tu n’as que ce sang//, recueil de poèmes** | ||
+ | |||
+ | SERGE LAMOTHE | ||
+ | |||
+ | Tu n’as que ce sang est le premier recueil de poésie de Serge Lamothe, connu par ailleurs en tant que nouvelliste, | ||
+ | |||
+ | **//La déroutée//, | ||
+ | |||
+ | VALÉRIE THIBAULT | ||
+ | |||
+ | La déroutée est la première publication de Valérie Thibault. Quête géo-poétique : l’être et la route assument leur destin de mots/maux. Audace, mystère et révolte pour cette poésie qui trouve mais cherche encore ses voies, puisque ventre où je me terre ⁄ il n’y a plus de fin du monde. | ||
+ | |||
+ | **//Plaies intérimaires//, | ||
+ | |||
+ | WILLEMS ÉDOUARD | ||
+ | |||
+ | Exigence poétique, tel est le maître-mot de ce poète qui se crée un langage singulier. Écriture dense, syncopée qui ne fait aucune concession. | ||
+ | |||
+ | **//Poème pour accompagner l’absence//, | ||
+ | |||
+ | LOUIS-PHILIPPE DALEMBERT | ||
+ | |||
+ | Poème pour accompagner l’absence convoque la présence des absents. Acte testamentaire qui aide à effacer les peurs et à continuer la marche dans la solitude longue de la vie/dans le vagabondage sans fin de nos pas. | ||
+ | |||
+ | **//Pour célébrer la terre suivi de Poétique de l’exil//, recueil de poèmes** | ||
+ | |||
+ | ROGER DORSINVILLE | ||
+ | |||
+ | Animé par un rythme incantatoire et syncopé, Pour célébrer la terre, l’un des plus beaux poèmes de la littérature haïtienne, est un hymne à la terre, aux hommes et aux femmes qui la fécondent. | ||
+ | |||
+ | **2004** | ||
+ | |||
+ | |||
+ | **//Carnet de bord//, recueil de poèmes** | ||
+ | |||
+ | RAYMOND CHASSAGNE | ||
+ | |||
+ | Le recueil de Raymond Chassagne, Carnet de bord, offre une relecture de l’histoire. L’histoire du pays, et celle plus secrète de l’homme : quêtes, exils, manques et solitudes. Le défi est grand, et la question du poète, fondamentale : Qui tiendra la barre jusqu’à la bonne saison ? | ||
+ | La poésie de Chassagne – comme celle des grands chantres de la Caraïbe – est un combat pour le surgissement de l’île, dans ses passions et démesures. | ||
+ | |||
+ | |||
+ | **//Dits d’errance//, | ||
+ | |||
+ | FRANZ BENJAMIN | ||
+ | |||
+ | Prologue | ||
+ | (…) Je frémis à l’idée d’éveiller en vous, lecteurs, le doute sur mes capacités de profanateur de la poésie. De grâce, ne tirez pas les rideaux sur cette prose qui cherche à s’abreuver à la source de la poésie. | ||
+ | Je cherche toujours le sens-à-venir de la parole au creux du poème, cette parole-mémoire qui prend forme dans les élans du rêve. J’ai choisi de célébrer la vie, d’en faire un festin à travers la poésie. | ||
+ | Et, si parfois le poème emprunte des accents mélancoliques, | ||
+ | |||
+ | **//Chant à l’indien//, | ||
+ | |||
+ | KHIREDDINE MOURAD | ||
+ | |||
+ | Prologue | ||
+ | (…) Si le poème reste imprévisible dans sa composition, | ||
+ | |||
+ | **//J’ai un arbre dans ma pirogue//, recueil de poèmes** | ||
+ | |||
+ | RODNEY SAINT-ÉLOI | ||
+ | |||
+ | Prologue | ||
+ | (…) Écrire la vie et la ville qui percent sous les brumes du soir ; se rappeler que tout serait un chant si on le voulait, si les mots et les phrases avaient la conviction d’un quelconque bonheur. | ||
+ | Et pourquoi cet arbre qui habite mon corps, m’écrit et me convoque là-bas quand je suis ici, dans la tourmente des formes et des couleurs ? | ||
+ | Pourquoi ce poème ? Sinon pour dire l’absence qui engage la présence, le vide et l’angoisse d’une terre qui désapprend à être terre. | ||
+ | Départ et non absence. Le pays est encore le seul paysage discernable et renaissant. Vivre-entrebaillé-ici-ailleurs. Vivre l’enfance, | ||
+ | Au bout, il y a une pirogue… là-dedans des mots, comme un arbre qui voyage seul dans la forêt, un conte contrarié par un fusil. | ||
+ | Et si tout n’était qu’un grand arbre quelque part, debout dans la constance de la terre ! | ||
+ | |||
+ | **// | ||
+ | |||
+ | JEAN-ÉLIE BELLEROCHE | ||
+ | |||
+ | L’édition bilingue, qui reflète la réalité de notre pays, est à la fois originale et utile puisqu’elle vise à atteindre le plus large public. L’inspiration est variée, et le style révèle, dans les deux langues, une certaine maîtrise poétique. Ce point de départ nécessaire n’obscurcit pas pour autant le point d’arrivée. Le but suprême de la poésie est de changer la vie. | ||
+ | Paul Laraque | ||
+ | |||
+ | **//Coup de poing au soleil//, recueil de poèmes** | ||
+ | |||
+ | JOUBERT SATYRE | ||
+ | |||
+ | Lire Coup de poing au soleil, c'est rentrer dans une relation de symbiose avec les mots en les regardant doucement, attentivement, | ||
+ | soyeuse est la route bleue | ||
+ | sur l' | ||
+ | |||
+ | **2003** | ||
+ | |||
+ | |||
+ | **// | ||
+ | |||
+ | RODNEY SAINT-ÉLOI, | ||
+ | |||
+ | L’anthologie la plus complète sur la littérature haïtienne contemporaine est enfin publiée. On y retrouve des générations différentes de poètes, en français et aussi en créole. Un véritable bilan de la création haïtienne. La poésie occupe une place prépondérante dans l’histoire de la littérature haïtienne et assume la lourde tâche de commenter au jour le jour les événements majeurs et les crises historiques, | ||
+ | |||
+ | **//La terre cet animal//, recueil de poèmes** | ||
+ | |||
+ | LAURE MORALI | ||
+ | |||
+ | En se laissant guidé par la main chaude des ancêtres, Laure Morali suit les formes et les rêves de la terre, du Brésil au Québec en passant par les Andes, le Chiapas et le Nouveau-Mexique. Ses poèmes recueillent l’humilité des êtres et des choses. | ||
+ | |||
+ | **// | ||
+ | |||
+ | JACQUES ROUMAIN | ||
+ | |||
+ | Un grand chant de l’auteur des Gouverneurs de la rosée. Jacques Roumain, poète, est le plus sur moyen de comprendre le combat pour l’avènement d’une éthique en poésie. Dit de solidarité, | ||
+ | |||
+ | |||
+ | **//Tant que les arbres s’enracineront dans la terre précédé de Lettre ouverte à ceux qui tuent la poésie//, recueil de poèmes** | ||
+ | |||
+ | ALAIN MABANCKOU | ||
+ | |||
+ | Mais alors pourquoi ne lit-on plus la poésie ? Mauvaise question ! Celle qui nous est proposée est-elle de la Poésie ? Voilà la question ! Sous prétexte de liberté du vers, de l’absence de règles, tout aujourd’hui peut nous être servi comme relevant du langage poétique. C’est contre cette liberté dangereuse qu’il faut se liguer. Non pas réclamer le retour de la versification, | ||
+ | |||
+ | **//La fidélité non plus//, recueil de poèmes** | ||
+ | |||
+ | YANICK JEAN | ||
+ | |||
+ | Sachant d' | ||
+ | [...] | ||
+ | La solitude fait mal, l' | ||
+ | GEORGES CASTERA | ||
+ | |||
+ | **//Les clefs de la lumière//, recueil de poèmes** | ||
+ | |||
+ | ANTHONY LESPÈS | ||
+ | |||
+ | Agronome, poète, romancier, journaliste, | ||
+ | Anthony Lespès publie de nombreux articles sur la philosophie et la politique. Sous la dictature de François Duvalier, il se réfugie à la Jamaïque avec sa famille en 1960. Après quelques mois, il retourne en Haïti. Il est arrêté puis relaxé. Anthony Lespès est décédé à Port-au-Prince le 26 décembre 1978. | ||
+ | |||
+ | **//Musique nègre//, recueil de poèmes** | ||
+ | |||
+ | LÉON LALEAU | ||
+ | |||
+ | Léon Laleau naît le 3 août 1892 à Port-au-Prince. Poète, romancier, homme politique, il est l’un des plus importants auteurs de la littérature haïtienne du 20ème siècle. Il est mort en 1979. | ||
+ | |||
+ | **//Assaut à la nuit//, recueil de poèmes** | ||
+ | |||
+ | ROUSSAN CAMILLE | ||
+ | |||
+ | Parmi tous les poètes nés à Jacmel, Roussan Camille reste l’un des plus grands. | ||
+ | |||
+ | ==== Roman ==== | ||
+ | |||
+ | |||
+ | **2011** | ||
+ | |||
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+ | **//Les latrines//, roman** | ||
+ | |||
+ | MAKENZY ORCEL | ||
+ | |||
+ | Une plongée dans les bas-fonds de Port-au-Prince. Un quartier délabré, des latrines et des voix se répondent en écho. Les radoteurs de la place d' | ||
+ | |||
+ | **//Vers l’ouest//, | ||
+ | |||
+ | MAHIGAN LEPAGE | ||
+ | |||
+ | Le narrateur parti de l’Est du Québec n’ira pas beaucoup plus loin que Banff, dans les plis des Rocheuses. Il nous raconte tout, d’un seul souffle si scandé qu’on croit entendre le bruit des semelles, le crissement des pneus et le son des solitudes qui se frôlent. | ||
+ | En un seul paragraphe, Mahigan Lepage explore sa route d’où retentit le cri sourd des descendants de la génération de Kérouac. | ||
+ | |||
+ | **// | ||
+ | |||
+ | GARY VICTOR | ||
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+ | L’inspecteur Dieuswalwe Azémar dont on connaît le grand penchant pour l’alcool arrangé, le soro, est de retour. On le retrouve avec ce côté atypique, et ses combats contre la corruption. À l’instar de Saison de porcs, Gary Victor nous entraîne dans les méandres de l’histoire populaire haïtienne, jouant habilement avec les mythes, les diverses facettes de la réalité haïtienne et de l’imaginaire vaudou. | ||
+ | Justification: | ||
+ | |||
+ | **// | ||
+ | |||
+ | NAOMI FONTAINE | ||
+ | |||
+ | Kuessipan : mot innu signifiant à toi ou à ton tour. Ce sont des lieux, des visages connus et aimés. Des chasseurs nomades. Des pêcheurs nostalgiques. Des portraits. Des vies autour de la baie qui reflète les choses de la Terre. Les lièvres. La banique. Les rituels. Les tambours en peau de caribou qui font danser les femmes. Des enfants qui grandissent. Des vieux qui regardent passer le temps. Des saumons à pêcher. Des épinettes. Des barrières visibles et invisibles. Des plaisirs éphémères. De l' | ||
+ | Kuessipan est un grand roman, de ceux que l'on relit pour faire partie des hommes et des femmes qui se battent tous les matins pour être sujets de leur propre histoire. | ||
+ | Étudiante en éducation, Naomi Fontaine a 23 ans. Innue de Uashat, elle habite à Québec. Kuessipan est son premier roman. | ||
+ | |||
+ | **//Cora Geffrard//, roman** | ||
+ | |||
+ | MICHEL SOUKAR | ||
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+ | Cora Geffrard, vingt-trois ans, est la fille du président Fabre Geffrard qui a dirigé Haïti de 1859 à 1867. Assassinée alors que, enceinte, elle rêvait d'une vie conjugale merveilleuse. Le Président fera tout pour venger sa fille. Rien ne sera épargné pour juger et punir les coupables. Seize accusés seront exécutés. Dans cette fresque où l'on découvre avec fascination les turpitudes de la vie politique en Haïti au XIXe siècle, on réalise que tout était permis, même l' | ||
+ | |||
+ | **// | ||
+ | |||
+ | YARA EL-GHADBAN | ||
+ | |||
+ | Symbole de l' | ||
+ | C'est à l' | ||
+ | Née en 1976, Yara El-Ghadban a étudié et vécu à Montréal. Elle habite à Londres. L' | ||
+ | |||
+ | **2011** | ||
+ | |||
+ | **//105, rue Carnot//, Montréal, Mémoires d’encrier, | ||
+ | |||
+ | SARR, FELWINE | ||
+ | |||
+ | 105 Rue Carnot rassemble des récits, des souvenirs d’enfance et des scènes de vie. Le livre met en mots et en images une adolescence sénégalaise. Le jeune narrateur convoque sa terre natale, d’un récit à l’autre. Il observe et raconte à sa manière son vécu. Il regarde aussi l’histoire des autres peuples. On est happés par la sincérité de cette écriture et le dépouillement des voix, qui s’attachent au fait vécu et aux réalités de tous les jours. Les êtres, les choses, les décors nous sont transmis dans leur acuité. Comme si les leçons de vie étaient tirées de l’expérience du quotidien. S’alternent dans cet ouvrage la chronique sociale, les réminiscences, | ||
+ | Justification : Recours aux images, à la musique. La vie urbaine entre en contact avec le savoir populaire. Cependant, il faudra vérifier si la porosité est assez aboutie. | ||
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+ | **2010** | ||
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+ | **// | ||
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+ | NADIA GHALEM | ||
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+ | L' | ||
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+ | **//Le reste du temps//, roman** | ||
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+ | EMMELIE PROPHÈTE | ||
+ | |||
+ | Tout à tour chronique, documentaire, | ||
+ | Emmelie Prophète, romancière et poète, est née à Port-au-Prince. Elle a publié le roman Le testament des solitudes (Mémoire d’encrier, | ||
+ | |||
+ | **//Les immortelles//, | ||
+ | |||
+ | MAKENZY ORCEL | ||
+ | |||
+ | Les immortelles est une traversée de la ville de Port-au-Prince après le violent séisme du 12 janvier qui a dévasté Haïti. Une question simple : que sont devenues les immortelles, | ||
+ | Né en 1983 à Port-au-Prince, | ||
+ | |||
+ | **2009** | ||
+ | |||
+ | **//Je ne suis pas Jack Kérouac//, journal** | ||
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+ | JEAN-PAUL LOUBES | ||
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+ | Je ne suis pas Jack Kérouac… est le récit d’une amitié littéraire et d’un compagnonnage posthume entre l’auteur Jean-Paul Loubes et le légendaire Jack Kerouac. Ce journal est celui d’un lecteur qui ne cesse de vivre par procuration la vie de son auteur fétiche, souhaitant enfin possible la relation. Avec humilité et talent, Jean-Paul Loubes nous fait découvrir dans son journal cette figure mythique qu’est Jack Kerouac. Il offre ici un récit qui dit la complicité et le désir d’être sur la route, face à de véritables combats. | ||
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+ | **// | ||
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+ | LAURE MORALI | ||
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+ | Construit sous forme de spirale, le roman raconte l’histoire d’une jeune femme qui s’abandonne sur les routes du monde. L’exil bouscule les habitudes et nous apprend que le chemin se fait en marchant. Tout est concision dans cet ouvrage, une langue exigeante et sobre, une touche fine et patiente. La narratrice se faufile entre les couleurs, les arbres et les nuages, qui deviennent eux-mêmes pulsion de vie et de beauté. Elle reconstruit son être par le récit de ce voyage initiatique qui la guide aux horizons des Amériques : Alaska, Guyane, Nouveau Mexique, Montréal, Innu Assi. | ||
+ | On change de peau chaque fois que quelqu’un nous raconte son histoire. On oublie d’où l’on vient. On ne sait plus à qui appartiennent cette tristesse, cette joie. On est parfois léger, on butine, parfois lourd comme une pierre. | ||
+ | Née en 1972, Laure Morali a grandi en Bretagne. Elle vit à Montréal. Réalisatrice de films, elle écrit pour les enfants et anime des ateliers de création. Elle a publié chez Mémoire d’encrier La terre cet animal (poésie, 2003) et a dirigé l’ouvrage collectif Aimititau ! Parlons-nous ! (chronique, 2008), qui aménage une passerelle entre auteurs québécois et auteurs des Premières Nations. | ||
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+ | **//Saison de porcs//, roman** | ||
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+ | GARY VICTOR | ||
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+ | Un torride été en Haïti. L’inspecteur Dieuswalwe Azémar se prépare difficilement au départ de sa fille Mireya. Tout va basculer quand il apprend que l’organisme qui s’occupe de l’adoption de sa fille, l’Église du Sang des Apôtres, est un refuge de malfaiteurs. Rien ne sera épargné afin de sauver sa fille et d’empêcher le pire. Entre-temps, | ||
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+ | **2008** | ||
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+ | **// | ||
+ | |||
+ | ANDRÉ CORTEN | ||
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+ | Dans ces lettres pleines de tendresse et de lucidité, l’auteur raconte l’Amérique du Sud et parle des habitants qu’il a rencontrés et interviewés. | ||
+ | André Corten campe des êtres vivants, simples et humbles qui expriment leur quotidien. L’autre moitié de l’Amérique du Sud : ce sont des chroniques, des témoignages, | ||
+ | L’ouvrage est préfacé par Normand Baillargeon qui dit ceci : « Certes, vous verrez des lieux inoubliables et des beautés pétrifiantes. Vous verrez aussi des hommes et des femmes qui tutoient la souffrance, et dont on ne parle presque jamais, sinon lors d’une catastrophe naturelle. Corten vous les présente, il leur donne la parole. Alors un miracle se produit. C’est que, pour une rare fois, on ne parle pas d’eux ni pour eux, ce sont eux et elles qui parlent. Et ce qu’ils disent, de Caracas à Quito, en passant par Lima, Buenos Aires... est simple, tendre et bouleversant. » | ||
+ | Au pied de la Cordillère des Andes, écoutons les mots, les gestes et les voix que | ||
+ | Corten transcrit avec un rare bonheur. Découvrons, | ||
+ | |||
+ | **// | ||
+ | |||
+ | RAPHAEL CONFIANT | ||
+ | |||
+ | Le livre est divisé en cinq cercles de quatre chapitres chacun, où toute la société antillaise, de ses origines à nos jours, du premier Noir jeté là-bas dans les Isles jusqu' | ||
+ | |||
+ | |||
+ | **//Litanie pour le nègre fondamental//, | ||
+ | |||
+ | JEAN BERNABÉ | ||
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+ | Roman écrit en hommage à Aimé Césaire, Litanie pour le nègre fondamental est construit sous forme de spirales. Vingt-et-un rouleaux de textes expriment la relation avec Césaire et avec les Antilles. Empruntant tour à tour à divers genres et registres comme la fiction, la satire, la poésie, l’humour, Litanie pour le Nègre fondamental est un carrefour où les langages et les formes se croisent. Il en résulte bonheur d’écriture et donc de lecture. | ||
+ | Une dizaine de personnages, | ||
+ | Dans ce roman satirique, Jean Bernabé présente la chronique de notre temps, avec humour, grâce et intelligence. Litanie pour le Nègre fondamental est un ouvrage essentiel qui propose la conciliation en mettant de l’avant l’essence des êtres et des choses. | ||
+ | |||
+ | **// | ||
+ | |||
+ | JAN J. DOMINIQUE | ||
+ | |||
+ | Port-au-Prince - Un matin d' | ||
+ | sont contraintes à l’exil. De Port-au-Prince à Miami, de Venise à Montréal, Jan J. Dominique témoigne. Elle raconte la relation au père, le devoir de mémoire, le désir de justice dans un pays gangrené par l’impunité. Elle rompt le silence, fait appel au souvenir, à l’histoire, | ||
+ | |||
+ | **// | ||
+ | |||
+ | GUY POITRY | ||
+ | |||
+ | Ancien esclave de Saint-Domingue, | ||
+ | L’objet du roman n’est pas le portrait de l’empereur Dessalines, ni l’histoire des prouesses du fondateur de la nation haïtienne. Alfred, jeune Suisse qui a quitté le Haut-Pays en 1798 pour ouvrir un cabinet de lecture à Saint-Marc, porte un regard sur Dessalines et sur le nouvel État. Il essaie de cerner cette histoire rebelle et magique à laquelle il fait face. Il revoit également l’Europe. Ces questionnements et remises en question, Alfred les fait à travers des lettres qu’il adresse à « celle qui est restée en Suisse », sa nièce, une enfant. Le regard que pose Alfred sur la révolution haïtienne est donc empreint de sympathie pour Toussaint, Dessalines et d’autres chefs révolutionnaires. Il incarne un thème central du roman : celui de la solidarité des individus et des peuples marginalisés par l’histoire. Dans cette correspondance imaginaire se font entendre différentes voix, et des questions qui sont encore étonnamment celles de notre présent, en ce début de XXIe siècle. | ||
+ | Le roman Dessalines est publié chez Mémoire d’encrier en co-édition avec la maison d’édition suisse En bas. | ||
+ | |||
+ | |||
+ | **2012** | ||
+ | |||
+ | **//Éloge des ténèbres//, | ||
+ | |||
+ | DABEL, Verly | ||
+ | |||
+ | Éloge des ténèbres est un véritable pari : concilier le récit populaire avec l’exigence d’une écriture. Les récits, bien que tirés des faits de la vie réelle, sont bien plus que des scènes de vie hautes en couleur. L’auteur contourne l’évènementiel pour nous inviter à voir plus loin, évitant ainsi le caricatural. | ||
+ | Les dix nouvelles qui composent Éloge des ténèbres sont empreintes de l’univers de la borlette, loterie érigée en économie nationale. Comment tout un peuple fait-il du hasard un mode de vie ? Comment la chance passe-t-elle sans s’arrêter ? Comment la magie domine-t-elle les schèmes de pensée ? | ||
+ | Justification: | ||
+ | (source: http:// | ||
+ | |||
+ | **2007** | ||
+ | |||
+ | |||
+ | **//Treize nouvelles vaudous//, recueil de nouvelles** | ||
+ | |||
+ | GARY VICTOR | ||
+ | |||
+ | Treize nouvelles vaudou explore l’imaginaire dans ses mystérieux labyrinthes. Une manière propre à l’écrivain Victor de sillonner le vaudou avec humour, force et passion. Puisant dans son quotidien les armes pour mieux voir la réalité, l’auteur nous livre ces nouvelles discrètes et subtiles, éclatant la frontière entre le visible et l’invisible. Les dieux et les hommes se mêlent à la même histoire loufoque qui s’appelle VIVRE. | ||
+ | Né en 1958 à Port-au-Prince, | ||
+ | Gary est un sorcier du récit, du suspense et de la retenue. Son livre est vraiment un régal. | ||
+ | Felicia Mihali (Terra Nova, Octobre 2007) | ||
+ | « Imagination, | ||
+ | Edwidge Danticat | ||
+ | |||
+ | **//Les testaments des solitudes//, | ||
+ | |||
+ | EMMELIE PROPHÈTE | ||
+ | |||
+ | Trois générations de femmes souffrent sans parole et sans témoin. Échouées dans l' | ||
+ | Née le 15 juin 1971 à Port-au-Prince, | ||
+ | |||
+ | **// | ||
+ | |||
+ | JACQUES ROUMAIN | ||
+ | |||
+ | Gouverneurs de la rosée , chef-d' | ||
+ | L' | ||
+ | Pour le romancier Émile Ollivier, Jacques Roumain (...) nous livre une leçon de vie, osons le mot, un exemple de combat pour élever la part d' | ||
+ | Jacques Roumain est né à Port-au-Prince le 4 juin 1907. Il est sans doute l' | ||
+ | |||
+ | **//Une aiguille nue//, roman** | ||
+ | |||
+ | NURUDDIN FARAH | ||
+ | |||
+ | Un roman du grand romancier somalien Nuruddin Farah. Voici ce que nous en dit Abdourahman A. Waberi : « Voilà l’une des clefs de la grande réussite des romans farahiens : la force du romancier de nous emmener par la main avec douceur et fermeté, de faire en sorte qu’on se projette sur des individus qui demeurent intemporels. Hors du temps parce qu’ils sont eux, mais qui pourraient être nous. | ||
+ | Archiviste, gardien de la mémoire, photographe ou architecte, voyant, poète, le romancier joue un peu tous ces rôles. » | ||
+ | Né en 1945 à Baidhabo en Somalie, Nuruddin Farah compte parmi les plus grands noms de la littérature africaine. Il vit entre l’Afrique du Sud et la Somalie. | ||
+ | |||
+ | **// | ||
+ | |||
+ | MAX JEANNE | ||
+ | |||
+ | Revenir au pays après avoir longuement vécu en France, c'est le pari de Johnny, médecin et de Maouna, professeur. Il rentre dans une Guadeloupe piégée par l' | ||
+ | |||
+ | L' | ||
+ | |||
+ | **2006** | ||
+ | |||
+ | **// | ||
+ | |||
+ | PÉAN, Stanley | ||
+ | |||
+ | Qui d’entre nous ne s’est jamais laissé bercer par ces standards d’autrefois qui promettent l’éternité, | ||
+ | Justification: | ||
+ | |||
+ | **// | ||
+ | |||
+ | ANNIE HEMINWAY ET RODNEY SAINT-ÉLOI (DIR) | ||
+ | |||
+ | Qu’est-ce qui vous empêche d’écrire? | ||
+ | Et pas forcément dans votre langue maternelle! | ||
+ | Y trouver du plaisir. En faire une passion. | ||
+ | Chantier d’écriture, | ||
+ | Ce recueil, expérience créative mettant en | ||
+ | commun des imaginaires croisés, est suivi | ||
+ | d’une boîte à outils destinée aux éducateurs | ||
+ | et à ceux qui ont toujours rêvé d’écrire. | ||
+ | |||
+ | **2006** | ||
+ | |||
+ | **//La vraie histoire de la princesse Osango//, Montréal, Mémoires d’encrier, | ||
+ | |||
+ | LOMOMBA, Emongo | ||
+ | |||
+ | En ce temps d’autrefois… et nous voilà partis en voyage au pays du conte merveilleux, | ||
+ | Justification: | ||
+ | |||
+ | **//La vie et les voyages de Mme Nancy Prince//, récit de voyage** | ||
+ | |||
+ | NANCY PRINCE | ||
+ | |||
+ | La vie et les voyages de Mme Nancy Prince, publié en 1850, est le premier récit de voyage écrit par une femme noire. Nancy Prince y raconte ses voyages aux États-Unis et à la cour du Tsar de Russie ainsi que son missionnariat en Jamaïque. | ||
+ | |||
+ | **//Nola blues//, recueil de nouvelles** | ||
+ | |||
+ | JEAN-MARC PASQET | ||
+ | |||
+ | Imaginaires métissés et monde nouveau ! | ||
+ | Récits qui invitent à un voyage au bout de nous-mêmes : | ||
+ | Louisiane, Thaïlande, Soudan, Chili. | ||
+ | Les mots fusionnent avec la musique des lieux. | ||
+ | Textes au ton chamanique imprégnés de sagesse et de beauté. | ||
+ | |||
+ | **// | ||
+ | |||
+ | GARY VICTOR | ||
+ | |||
+ | Chroniques d’un leader haïtien comme il faut (les meilleures d’Albert Buron), recueil de récits et d’audiences de l’écrivain Gary Victor, vient de paraître aux éditions Mémoire d’encrier à Montréal. | ||
+ | Les Chroniques d’un leader haïtien comme il faut (les meilleures d’Albert Buron) sont à l’origine des sketches radiophoniques diffusés sur les ondes de Radio Métropole à Port-au-Prince, | ||
+ | Cet ouvrage de Gary Victor, Chroniques d’un leader haïtien comme il faut (les meilleurs d’Albert Buron), permet de comprendre Haïti par le rire. Ce rire qui nous invite à découvrir - à travers le personnage d’Albert Buron - les comportements d’une élite incapable, loufoque et répugnante. | ||
+ | Gary Victor, né en Haïti en 1958, est l’écrivain le plus lu d’Haïti. Il est également scénariste et journaliste. Son œuvre est de plus en plus connue et appréciée en France et dans les milieux francophones. Il a reçu en 2003 le Prix du livre insulaire d’Ouessant et en 2004 le Prix RFO du livre. | ||
+ | |||
+ | **// | ||
+ | |||
+ | RAPHAËL CONFIANT | ||
+ | |||
+ | Originellement paru en trois parties aux éditions Mille et une nuits (Paris), Trilogie tropicale est repris pour la première fois en version intégrale, avec les romans Le bassin des ouragans (1994), La savane des pétrifications (1995), La baignoire de Joséphine (1997). | ||
+ | Véritable saga de la société antillaise contemporaine, | ||
+ | académique. | ||
+ | |||
+ | **//Un home seul est toujours en mauvaise compagnie//, | ||
+ | |||
+ | GARY KLANG | ||
+ | |||
+ | Paris – Fin des années 1960. Solitude et névrose. Un homme cherche en vain à tuer le temps. Lassitude, violence et ennui, servis par une écriture fluide et lumineuse. Un récit troublant. | ||
+ | |||
+ | **2005** | ||
+ | |||
+ | |||
+ | **//Nègre blanc//, roman** | ||
+ | |||
+ | JEAN-MARC PASQET | ||
+ | |||
+ | Nègre Blanc, roman de Jean-Marc Pasqet, constitue à sa manière un manifeste du métissage moderne. Ce polar se déroule en Afrique. D’aventures en aventures, on suit les péripéties de Niilanti, métis compromis dans une méchante affaire de drogue. L’auteur, d’un souffle puissant, allie merveilleusement le «suspens du polar et la sagesse du traité philosophique». | ||
+ | Nègre Blanc, publié chez Laffont en 1997, est le premier roman de Jean-Marc Pasqet. Premier coup, mais coup de maître, Nègre Blanc a été bien accueilli par la critique. L’auteur poursuit une carrière de romancier avec deux autres titres : Don de Qâ (2001) et Libre toujours (2004) parus chez Lattès. | ||
+ | Nègre Blanc, réédité chez Mémoire d’encrier, | ||
+ | |||
+ | **//La montagne ensorcelée//, | ||
+ | |||
+ | JACQUES ROUMAIN | ||
+ | |||
+ | La montagne ensorcelée, | ||
+ | |||
+ | Jacques Roumain : Un contemporain capital. L’enfant terrible (...) Un intellectuel exemplaire. | ||
+ | Lise Gauvin | ||
+ | Le Devoir, novembre 2003 | ||
+ | |||
+ | Lisez ce livre. Vous serez subjugué par le pathétique du récit de la première à la dernière page. | ||
+ | Jean Price-Mars | ||
+ | 1931 | ||
+ | |||
+ | **2004** | ||
+ | |||
+ | |||
+ | **//Nul n’est une île//, collectif de textes** | ||
+ | |||
+ | STANLEY PÉAN ET RODNEY SAINT-ÉLOI | ||
+ | |||
+ | Textes de Marie-Célie Agnant, Théo Ananissoh, Georges Anglade, Hédi Bouraoui, Edwidge Danticat, Ananda Devi, David Homel, Yasmina Khadra, Gary Klang, Alain Mabanckou, Monchoachi, Tierno Monémembo, Jean Morisset, Stanley Péan, Jean-Luc Raharimanana, | ||
+ | |||
+ | (Regard de dix-sept écrivains contemporains sur Haïti) | ||
+ | |||
+ | Ayibobo ! C’est donc qu’il existe une autre Haïti que celle des désastres naturels ou politiques, une autre Haïti que celle des urgences humanitaires et des luttes fratricides. L’Haïti de mère-courage du quotidien, courage qui pousse des mères de Cité-Soleil, | ||
+ | |||
+ | C’est de cette Haïti-là qu’il sera question dans ce collectif. | ||
+ | |||
+ | **2003** | ||
+ | |||
+ | **// | ||
+ | |||
+ | MAGLOIRE SAINT-AUDE | ||
+ | |||
+ | Le superbe dédain du poète, au berceau de qui la fée caraïbe a rencontré «la fée africaine» surprise par Rimbaud, et dont je n’oublierai jamais les accents d’un soir – porteurs de l’île prodigieuse – l’abrite heureusement de nos rumeurs, impassible et hors d’atteinte à côté d’une bouteille de rhum. | ||
+ | ANDRÉ BRETON | ||
+ | |||
+ | **//La petite corruption//, | ||
+ | |||
+ | YANICK LAHENS | ||
+ | |||
+ | Dans une écriture ciselée et, surtout, implacable de lucidité, Yanick Lahens brosse sans complaisance le portrait de certaines réalités caraïbéennes. Avec pour toile de fond la mer, omniprésente, | ||
+ | STANLEY PÉAN | ||
+ | |||
+ | ==== Traduction ==== | ||
+ | |||
+ | |||
+ | **2007** | ||
+ | |||
+ | |||
+ | **//La voix des mystères//, | ||
+ | EMMANUEL EUGÉNE; RODNEY SAINT-ÉLOI (traduction) | ||
+ | moi | ||
+ | c’est dans le vent | ||
+ | que je voyage | ||
+ | c’est dans la poésie des mots | ||
+ | que je marque mes pas | ||
+ | et mes pieds ne touchent pas le sol | ||
+ | |||
+ | ==== Jeunesse ==== | ||
+ | |||
+ | |||
+ | **2010** | ||
+ | |||
+ | **//Haïti, la perle nue//, livre illustré ??** | ||
+ | |||
+ | MIMI et GÉRARD BARTHÉLÉMY | ||
+ | |||
+ | Découvrir un pays, comprendre les enjeux environnementaux, | ||
+ | |||
+ | **2009** | ||
+ | |||
+ | **//Conte cruel//, livre illustré** | ||
+ | |||
+ | MARYSE CONDÉ; MANCE LANCTÔT (illustration) | ||
+ | |||
+ | Deux frères, Tafa et Dafy sont issus d’une tribu de bergers sédentarisés de force. La misère pousse les paysans vers la ville. Les deux frères seront séparés. Ce que Tafa n’acceptera jamais. Que ne tentera-t-il pour retrouver son frère adoré? Marafoudian, | ||
+ | |||
+ | **// | ||
+ | |||
+ | EDWIDGE DANTICAT; MANCE LANCTÔT (illustration) | ||
+ | |||
+ | Célimène, orpheline, vit avec son frère cadet Mo. Fille de paysans, elle connaît tous les secrets des rivières, des plantes et des animaux. La vie suit son cours jusqu’à ce que survienne Zaken, qui la demande en mariage. Elle quitte alors son village natal pour suivre son mari. Célimène vit là-bas de multiples aventures, et aussi quelques surprises. Par ailleurs, Zaken entretient une relation mystérieuse avec Liya, une phénoménale anaconda. Pour survivre, Célimène apprend à se battre et à inventer l’espoir. Elle découvre ainsi ce qu’est l’exil: changer de pays, changer de peau sans pour autant disparaître. | ||
+ | |||
+ | **//Le cœur sur la main//, livre illustré** | ||
+ | |||
+ | ANTÉNOR FIRMIN; MANCE LANCTÔT (illustration) | ||
+ | |||
+ | Aller à la découverte des mots. Être dans un univers prodigieux à l’écoute des oiseaux, des fleuves, des mers, des voyages, des terres et des villes! Pour écrire un poème, / je choisis un mot, puis un autre mot / tout aussitôt: ils font la paire, / puis un autre mot tout étonné d’être là entre les deux qui rient aux éclats / de l’intrus arrivé après eux sans connaître les règles du jeu. / Mais rira bien qui rira le dernier! | ||
+ | Poète et dessinateur, | ||
+ | Mance Lanctôt est née à Laval, au Québec en 1962. Après des études en arts plastiques et en design graphique, elle est devenue directrice artistique en publicité et a fondé son propre studio de graphisme. Mance Lanctôt mène de front les carrières de graphiste et de peintre | ||
+ | |||
+ | **2008** | ||
+ | |||
+ | **// | ||
+ | |||
+ | MIMI ET ÉLODIE BARTHÉLÉMY | ||
+ | |||
+ | L’histoire d’Haïti racontée aux enfants est l’histoire de la petite Mimi, adolescente, | ||
+ | Les illustrations d’Élodie Barthélémy, | ||
+ | |||
+ | **2006** | ||
+ | |||
+ | **// | ||
+ | |||
+ | ANNOUCHKA GRAVEL GALOUCHKO | ||
+ | |||
+ | Connaissez-vous cette chanson du répertoire traditionnel québécois où le diable sort de l’enfer pour faire le tour du monde ? Il embarque quelques insatisfaits et décide de régler leur sort en les emmenant chez Lucifer. | ||
+ | Personne ne sait ce qu’il advint d’eux après la descente. | ||
+ | Voilà qu’Annouchka Gravel Galouchko se retrouve face à face avec les diables. Elle écoute passionnément leur histoire et nous la transmet. | ||
+ | Stéphan Daigle, qui l’accompagne, | ||
+ | |||
+ | Annouchka Gravel Galouchko est écrivaine et peintre. Ses illustrations lui ont valu le prestigieux Prix du Gouverneur Général et le Prix international Korczak (IBBY). | ||
+ | Stéphan Daigle est peintre et illustrateur. Depuis le début des années 80, son œuvre, dans laquelle fusionnent le moderne et le primitif, offre des images d’une troublante beauté. | ||
+ | |||
+ | **2005** | ||
+ | |||
+ | |||
+ | **// | ||
+ | |||
+ | CÉCILE GAGNON | ||
+ | |||
+ | Histoire de la première baleine blanche relate comment Akla, jeune Inuit, est à l’origine de la naissance de la baleine blanche. Cette adaptation d’un conte inuit invite à découvrir le merveilleux de cet imaginaire, fait de métamorphoses et de grands silences blancs où les oiseaux s’envolent avec les chansons. Les illustrations de Catherine Côte, alliant des techniques mixtes, accompagnent le texte de façon originale. | ||
+ | |||
+ | **2003** | ||
+ | |||
+ | **//La légende du poisson amoureux//, conte** | ||
+ | |||
+ | MARIE-CÉCILE AGNANT | ||
+ | |||
+ | Thézin est l’un des contes les plus populaires d’Haïti, Marie-Célie Agnant l’a récrit, sous le titre : La légende du poisson amoureux. Elle offre ainsi à tous les enfants du monde la possibilité de découvrir cette belle histoire de Thézin. | ||
+ | Conteuse et auteure de livres pour la jeunesse, Marie-Célie Agnant écrit également des poèmes et des romans favorablement accueillis par la critique et le public. Elle vit à Montréal. | ||
+ | |||
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fq-equipe/memoire_d_encrier.1392843020.txt.gz · Dernière modification : 2018/02/15 13:56 (modification externe)