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fq-equipe:lenau_par_haertling_1

Informations paratextuelles Auteur : HÄRTLING, Peter Titre : Niembsch ou l’immobilité Éditions : Seuil Collection : Année : 1985 [1964] Appellation générique : suite musicale (?) Bibliographie de l’auteur : Härtling a écrit un roman qui porte sur un écrivain : Hölderlin, publié au Seuil en 1980. Cette œuvre fait partie de notre corpus. Quatrième de couverture : Brève introduction de Niembsch, de sa fascination pour un personnage, don Juan, fascination qui l’a conduit en fait à la démence. L’œuvre de Härtling est comparée à une suite musicale qui récurant dans l’esprit du biographé : l’immobilité. On souligne enfin le travail de Lortholary, conçu non pas comme une traduction, mais comme une transcription musicale. Niembsche ou l’immobilité s’est vu décerné le prix du meilleur livre étranger en France.

Pacte de lecture Désignée comme une suite musicale, cette œuvre littéraire est susceptible de comporter des phénomènes de transposition. On peut lire par ailleurs certains passages comme des mises en abyme qui influencent l’attitude de lecture. 1) « L’interchangeabilité ne devient-elle pas ici le principe du plaisir, bien que les choses ne soient pas aussi simples qu’on pourrait le croire à la première lecture ? Apercevons-nous un développement ⎯ mais dans quel sens ? » (78). Invitation à relire le texte. 2) « Les biographies, la carrière de l’un comme de l’autre, perdent leurs couleurs avec le temps, reste le mouvement identique qui ne se rejoint pas dans la répétition, mais se connaît. Un cercle » (95). Caractère éphémère des biographies de type factuel. 3) « Ce qui avait été lui revenait en une fluctuante indifférence, en images vides de mots, dans n’importe quel ordre, et il invertissait ces images selon ses propres normes, il ne les insérait plus dans le temps, il n’était plus capable de dire : ceci s’est passé à tel ou tel moment […] Nous avons fait une grande partie du chemin. Nous pourrions arrêter là notre expérience, car nous redoutons, comme Niembsch, les conséquences de cette immobilité qui suspend le temps » (103). Qui est ce « nous » ?

Les relations Les jeux de la voix narrative et de la focalisation dans cette œuvre sont fort complexes. Nombreux sont les passages où l’on « perd » l’identité de l’instance qui parle. À revoir. Auteur/narrateur

Narrateur/personnage

Sujet d’énonciation/sujet d’énoncé

Le biographé C’est Niembsch évidemment. Toutefois, on doit noter que la focalisation interne n’est pas seulement destinée à rendre compte des pensées de Niembsch. Plusieurs personnages occupent une fonction importante dans le récit. En outre, c’est de la mort de Caroline qu’il s’agit.

Ancrage référentiel Références explicites à des personnes (Niembsch), des personnages (don Juan), à des lieux ⎯ îles Falkland (11), chutes du Niagara (12), etc.⎯ et à un moment (un seul) ⎯ le 22 juillet 1833 (11) ; référence implicite à Sören Kierkegaard ⎯ « Quelqu’un prêcha un jour, j’en suis certain - fût-ce un Danois - la philosophie de la répétition (20).

Indices de fiction Les dialogues sont présentés en mode de focalisation interne.

Thématisation de l’écriture

Attitude de lecture

Hybridation, Différenciation, Transposition Transposition des formes musicales dans l’œuvre littéraire.

Autres

Lecteur/lectrice Simon Fournier

fq-equipe/lenau_par_haertling_1.txt · Dernière modification : 2018/02/15 13:57 de 127.0.0.1

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