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Fiche de lecture
1. Degré d’intérêt général
Pour la quête: peut-être comme contre-exemple. Étant donnée l'écriture au conditionnel (à vue de nez, environ 80% de la narration se fait au mode conditionnel), la quête semble lointaine, impossible, envisagée mais jamais réalisée.
Pour la diffraction: intérêt élevé. Le reste de la fiche explicite ce point.
2. Informations paratextuelles
2.1 Auteur : Régis Jauffret
2.2 Titre : Promenade (sous-titre: roman)
2.3 Lieu d’édition : Paris
2.4 Édition : Verticales
2.5 Collection : -
2.6 (Année [copyright]) : 2001
2.7 Nombre de pages : 300
2.8 Varia :
3. Résumé du roman
Une femme (“elle”) erre dans la ville ainsi que dans les différents scénarios potentiels qu'elle imagine, au conditionnel. Elle n'a pas de relations durables, pas d'activités ou de loisirs, pas d'emploi stable. Bref, elle est seule. Les scénarios/fantasmes qu'elle invente, pour elle et pour les quelques personnes qu'elle croise, se terminent souvent par la mort.
4. Singularité formelle
Le livre précédent de Jauffret, Fragments de la vie des gens (voir autre fiche), était sous-titré “romans” et contenait plusieurs courtes histoires centrées sur le thème de la routine, de l'ennui. Promenade, quant à lui, est sous-titré “roman” et est divisé en 33 fragments non numérotés. Chacun constitue un bref épisode de l'errance de “elle”, ponctué de longs passage au conditionnel au cours desquels elle imagine tout ce qu'elle pourrait faire. La formule est assez semblable à celle de Fragments de la vie des gens sauf que les variations que proposent les fragments de Promenade sont issues d'un même personnage, ce qui - et je m'avance peut-être un peu - n'est d'ailleurs pas facilement perceptible si on ne lit pas le sous-titre “roman” et qu'on considère qu'il s'agit encore, comme dans Fragments de la vie de gens, de plusieurs “elle” différents à chaque “roman”
5. Caractéristiques du récit et de la narration
Les nombreux passages au conditionnel ont pour effet de multiplier les possibilités d'évasion de sa vie ennuyante, de sa solitude. Ce sont ces fictions que se crée “elle” qui lui permettent de résister, chaque jour, à la tentation du suicide, qui lui permettent de supporter sa vie. Ce sont ces mêmes fictions qui permettent qu'il ait un roman, car sans elles, il ne se passerait à peu près rien et je doute qu'une majorité de lecteurs arriveraient à supporter l'inaction jusqu'à la dernière page du roman.
6. Narrativité (Typologie de Ryan)
6.1- Simple
6.2- Multiple
6.3- Complexe
6.4- Proliférante
6.5- Tramée
6.6- Diluée
6.7- Embryonnaire
6.8- Implicite
6.9- Figurale
6.10- Anti-narrativité
6.11- Instrumentale
6.12- Suspendue
Justifiez :
7. Rapport avec la fiction
8. Intertextualité
9. Élément marquant à retenir