fq-equipe:jacques_fillion_une_belle_journee_pour_se_pendre_montreal_lemeac_1984_sebastien_hogue

Fiche de lecture

1. Degré d’intérêt général

Quête: aucun intérêt

Diffraction: peu d'intérêt. Le dispositif est -il me semble- éculé et prévisible : 4 histoires parallèles se rejoignent plus ou moins à la fin.

Le roman n'est pas franchement intéressant dans l'ensemble…

2. Informations paratextuelles

2.1 Auteur : Jacques Fillion

2.2 Titre : Une belle journée pour se pendre

2.3 Lieu d’édition : Montréal

2.4 Édition : Leméac

2.5 Collection : -

2.6 (Année [copyright]) : 1984

2.7 Nombre de pages : 296 p.

2.8 Varia : 4e de couverture : “Ils ne se sont jamais vus et chacun ignore l'existence de l'autre, mais tous les hommes sont présents chez l'individu et l'individu n'est qu'une des millions de facettes du grand organisme humain. Quoi qu'ils disent ou quoi qu'ils fassent, les hommes sont solidaires, aussi bien dans la déchéance que dans la grandeur.” J.F.

3. Résumé du roman

Victor, un ouvrier, se fait laisser par sa femme qui quitte inopinément le domicile avec un de leurs enfants. Victor tente de la retrouver, puis de noyer sa détresse, puis se suicide en sautant d'un pont. BVD est un petit truand qui doit voler un magasin de la Régie des alcools pendant le défilé de la Saint-Jean-Baptiste. Après une poursuite en voiture initiée par le blocage du pont à cause du suicide de Victor, il est abattu au cours d'une fusillade avec la police. Juliette Risotto est une danseuse nue qui se fait voler son bébé par une vieille dame folle. Avec son amie Juanita, elle part donc à la recherche de son enfant dans toute la ville, avant de mourir écrasé par la voiture de BVD. Le bébé, lui, est sain et sauf. Enfin, Réal a volé cent mille dollars, mais se l'est ensuite fait dérober par le maquereau de Poinsettia, une prostituée. Avec celle-ci, il part à la recherche de l'argent, mais Poinsettia finira par le tuer. À moins que je me trompe, cette dernière histoire n'entretient aucun lien avec les autres.

4. Singularité formelle

Rien de marquant.

5. Caractéristiques du récit et de la narration

Narrateur extradiégétique, focalisation zéro. En tant que lecteur, j'avais l'impression désagréable que les mots des personnages étaient, à plusieurs reprises, directement les mots de l'auteur tellement le ton était uniformément artificiel d'un personnage à l'autre. De plus, les propos semblaient tous directement issus d'un discours politique de gauche. En somme, une sorte de roman à thèse mal dissimulée et mal développée. J'ai aussi perçu une légère tendance anti-féministe, mais peut-être est-ce moi qui est un peu paranoïaque…

6. Narrativité (Typologie de Ryan)

6.1- Simple

6.2- Multiple

6.3- Complexe

6.4- Proliférante

6.5- Tramée

6.6- Diluée

6.7- Embryonnaire

6.8- Implicite

6.9- Figurale

6.10- Anti-narrativité

6.11- Instrumentale

6.12- Suspendue

Justifiez :

Les 4 histoires se touchent à peine et fugitivement.

7. Rapport avec la fiction

Aucun.

8. Intertextualité

Le titre, une belle journée pour se pendre, proviendrait, aux dires de BVD (p. 267) de l'Oncle Vania de Tchékhov.

9. Élément marquant à retenir

Rien de marquant, sauf la brièveté de cette fiche. Bref, pas un franc succès…

fq-equipe/jacques_fillion_une_belle_journee_pour_se_pendre_montreal_lemeac_1984_sebastien_hogue.txt · Dernière modification : 2018/02/15 13:57 de 127.0.0.1

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