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fq-equipe:heliotrope

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 **Direction actuelle** : Florence Noyer, Olga Duhamel **Direction actuelle** : Florence Noyer, Olga Duhamel
  
-**Distribution** : Dimédia (Québec), La librairie du Québec à Paris (France)+**Distribution** : La Socadis (Québec), La librairie du Québec à Paris (France)
  
 **Auteurs** : Les auteurs québécois : 33 auteurs, 34 livres. **Auteurs** : Les auteurs québécois : 33 auteurs, 34 livres.
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-**//Dans la cage//, récit**+**//Dans la cage//, récit**  
 MATHIEU, LEROUX MATHIEU, LEROUX
 +
 A l'intérieur du bar où le fauve guette sa proie, l'ambiance est électrique. Et va s'intensifiant. Les échanges verbaux sont ramenés au minimum. Regards. Rythmes. Pulsations. Seule compte l'excitation. Seul compte le carnage à venir. A l'intérieur du bar où le fauve guette sa proie, l'ambiance est électrique. Et va s'intensifiant. Les échanges verbaux sont ramenés au minimum. Regards. Rythmes. Pulsations. Seule compte l'excitation. Seul compte le carnage à venir.
 En plein jour, l'atmosphère est toute autre. Une bète lèche ses plaies dans la tanière. Un jeune homme ressasse sa douleur, s'efforce de se reconstruire. En plein jour, l'atmosphère est toute autre. Une bète lèche ses plaies dans la tanière. Un jeune homme ressasse sa douleur, s'efforce de se reconstruire.
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-**//C’était moins drôle à ValCartier//, roman**+**//C’était moins drôle à Valcartier//, roman**  
 GRÉGORY LEMAY GRÉGORY LEMAY
 +
 Redressements assis, courses, lancers de grenade, traversées des rivières et des boisés infestés d'insectes, le fusil à la main ; sous les ordres du caporal-chef Bourgouin et du sergent Lebel, les recrues suent. Il fait chaud cet été-là sur la base militaire de Valcartier. Après l'entraînement, la camaraderie prévaut. Dans ce monde d'hommes, Woost est le plus épatant des soldats en devenir. Blond, grand, carré, on le dirait sorti d'un film de guerre. Tout le contraire du narrateur, qui évite le plus possible ses congénères. Maigre, féminin, harassé par les exercices, étouffé par l'hypervirilité qui règne sur la base, il cherche à survivre à l'interminable été. Le toit de l'abri antinucléaire et l'image de la belle Julie-Nathalie lui servent parfois de refuge, tandis que les permissions de fin de semaine passées à Boucherville sont des bulles d'oxygène dans cette mésaventure initiatique. Redressements assis, courses, lancers de grenade, traversées des rivières et des boisés infestés d'insectes, le fusil à la main ; sous les ordres du caporal-chef Bourgouin et du sergent Lebel, les recrues suent. Il fait chaud cet été-là sur la base militaire de Valcartier. Après l'entraînement, la camaraderie prévaut. Dans ce monde d'hommes, Woost est le plus épatant des soldats en devenir. Blond, grand, carré, on le dirait sorti d'un film de guerre. Tout le contraire du narrateur, qui évite le plus possible ses congénères. Maigre, féminin, harassé par les exercices, étouffé par l'hypervirilité qui règne sur la base, il cherche à survivre à l'interminable été. Le toit de l'abri antinucléaire et l'image de la belle Julie-Nathalie lui servent parfois de refuge, tandis que les permissions de fin de semaine passées à Boucherville sont des bulles d'oxygène dans cette mésaventure initiatique.
  
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-**//Printemps spécial//, recueil de fictions**+**//Printemps spécial//, recueil de fictions**  
 COLLECTIF COLLECTIF
  
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 **//Généralités singulières//, recueil d’aphorismes** **//Généralités singulières//, recueil d’aphorismes**
 +
 SIMON PAQUET SIMON PAQUET
 +
 La nature humaine ne vous rassure pas ? La vie en société vous oppresse ? Le vide de l’Univers vous angoisse ? La nature humaine ne vous rassure pas ? La vie en société vous oppresse ? Le vide de l’Univers vous angoisse ?
 En cette période sombre qui est la nôtre, le florilège d’aphorismes de Généralités singulières – qui comble le fossé entre Dostoïevski et le dernier panda vivant, conjugue dictatures et spectacles de marionnettes et réussit le grand écart entre les origines du cosmos et la pizza surgelée – mettra à distance votre mal-être et illuminera votre quotidien. En cette période sombre qui est la nôtre, le florilège d’aphorismes de Généralités singulières – qui comble le fossé entre Dostoïevski et le dernier panda vivant, conjugue dictatures et spectacles de marionnettes et réussit le grand écart entre les origines du cosmos et la pizza surgelée – mettra à distance votre mal-être et illuminera votre quotidien.
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 **//Nina//, roman** **//Nina//, roman**
 +
 PATRICE LESSARD PATRICE LESSARD
 +
 Il y a quelques années qu’Antoine vit au Portugal et depuis un an, il n’a plus donné signe de vie. Son frère Vincent le cherche, il vient d’arriver à Lisbonne avec son amoureuse, Nina, qui parle portugais et connaît bien la ville. Mais sans piste ou à peu près, pas facile de retrouver un disparu. Gil, le détective privé dont ils ont fait la connaissance par hasard, semble toutefois confiant de pouvoir les aider. Il y a quelques années qu’Antoine vit au Portugal et depuis un an, il n’a plus donné signe de vie. Son frère Vincent le cherche, il vient d’arriver à Lisbonne avec son amoureuse, Nina, qui parle portugais et connaît bien la ville. Mais sans piste ou à peu près, pas facile de retrouver un disparu. Gil, le détective privé dont ils ont fait la connaissance par hasard, semble toutefois confiant de pouvoir les aider.
 Le détective, qui ne roule pas sur l’or, a été chargé récemment par un petit caïd de mettre la main sur un pistolet volé au cours d’une rixe. L’affaire du pistolet se révèlera cependant moins facile à dénouer pour le détective que prévu, tandis que Nina et Vincent s’enfonceront avec lui dans le lacis de filatures, de rencontres et de faux-semblants qui tissent l’intrigue de ce roman fascinant. Le détective, qui ne roule pas sur l’or, a été chargé récemment par un petit caïd de mettre la main sur un pistolet volé au cours d’une rixe. L’affaire du pistolet se révèlera cependant moins facile à dénouer pour le détective que prévu, tandis que Nina et Vincent s’enfonceront avec lui dans le lacis de filatures, de rencontres et de faux-semblants qui tissent l’intrigue de ce roman fascinant.
  
 **//Variétés Delphi//, roman** **//Variétés Delphi//, roman**
 +
 NICOLAS CHALIFOUR NICOLAS CHALIFOUR
  
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 **//Sur la 132//, roman** **//Sur la 132//, roman**
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 GABRIEL ANCTIL GABRIEL ANCTIL
  
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 **//Les cascadeurs de l’amour n’ont pas droit au doublage//, roman** **//Les cascadeurs de l’amour n’ont pas droit au doublage//, roman**
 +
 MARTINE DELVAUX MARTINE DELVAUX
  
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 **//Les derniers jours de Smokey Nelson//, roman** **//Les derniers jours de Smokey Nelson//, roman**
 +
 CATHERINE MAVRIKAKIS CATHERINE MAVRIKAKIS
 +
 Sydney Blanchard était né sous une bonne étoile. Mais dans sa vie, rien ne s’est vraiment passé. Il n’y a eu que ce séjour en prison pour des meurtres qu’il n’a pas commis. Aujourd’hui à bord d’une belle Lincoln blanche, cette grande gueule irascible décide de rentrer à la Nouvelle-Orléans. Pour renouer avec son destin. Sydney Blanchard était né sous une bonne étoile. Mais dans sa vie, rien ne s’est vraiment passé. Il n’y a eu que ce séjour en prison pour des meurtres qu’il n’a pas commis. Aujourd’hui à bord d’une belle Lincoln blanche, cette grande gueule irascible décide de rentrer à la Nouvelle-Orléans. Pour renouer avec son destin.
 Après les meurtres de 1989, Pearl Watanabe s’était juré de ne pas remettre les pieds sur le continent américain. La voici qui passe des vacances près d’Atlanta, chez sa fille. Il f aut bien essayer de conjurer le sort. Après les meurtres de 1989, Pearl Watanabe s’était juré de ne pas remettre les pieds sur le continent américain. La voici qui passe des vacances près d’Atlanta, chez sa fille. Il f aut bien essayer de conjurer le sort.
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 **//Le sermon aux poissons//, roman** **//Le sermon aux poissons//, roman**
 +
 PATRICE LESSARD PATRICE LESSARD
 +
 Les vacances se terminent et Antoine a décidé de ne pas rentrer dans son pays. Il aimerait que Clara, sa femme, reste avec lui. Il souhaite recommencer sa vie avec elle ici, dans Lisbonne où tout lui paraît à nouveau possible. Mais Clara préfère rentrer à Montréal. Pour Antoine, Lisbonne prendra alors la forme d’un labyrinthe où les visages des femmes se confondent, se mêlent et le ramènent sans cesse à celui de Clara, dont le souvenir l’obsède. Il lui faut désormais apprendre à vivre sans la femme qu’il aime et trouver du travail dans la ville blanche où il n’y en a pas. Les vacances se terminent et Antoine a décidé de ne pas rentrer dans son pays. Il aimerait que Clara, sa femme, reste avec lui. Il souhaite recommencer sa vie avec elle ici, dans Lisbonne où tout lui paraît à nouveau possible. Mais Clara préfère rentrer à Montréal. Pour Antoine, Lisbonne prendra alors la forme d’un labyrinthe où les visages des femmes se confondent, se mêlent et le ramènent sans cesse à celui de Clara, dont le souvenir l’obsède. Il lui faut désormais apprendre à vivre sans la femme qu’il aime et trouver du travail dans la ville blanche où il n’y en a pas.
 Le sermon aux poissons raconte la désorientation d’un homme qui a choisi l’ailleurs. Un premier roman énigmatique où brillent la grandeur et la singularité du Portugal. Le sermon aux poissons raconte la désorientation d’un homme qui a choisi l’ailleurs. Un premier roman énigmatique où brillent la grandeur et la singularité du Portugal.
  
 **//Les modèles de l’amour//, roman** **//Les modèles de l’amour//, roman**
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 GRÉGORY LEMAY GRÉGORY LEMAY
 +
 Devant les clients, leur ménage a l’air d’aller bien. Geoffroy et Christèle offrent des spectacles érotiques à domicile. Zone de service: le Grand Montréal.  Devant les clients, leur ménage a l’air d’aller bien. Geoffroy et Christèle offrent des spectacles érotiques à domicile. Zone de service: le Grand Montréal. 
 Quant au jeune homme qui habite le bachelor de sa grand-mère, il a répondu comme d’autres à leur petite annonce. Même s’il paie pour regarder le couple s’aimer, il a l’impression d’avoir des amis, de faire advenir quelque chose de son existence. Quant au jeune homme qui habite le bachelor de sa grand-mère, il a répondu comme d’autres à leur petite annonce. Même s’il paie pour regarder le couple s’aimer, il a l’impression d’avoir des amis, de faire advenir quelque chose de son existence.
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 **//My Paris//, roman** **//My Paris//, roman**
 +
 GAIL SCOTT GAIL SCOTT
 +
 Dans la foule de la Ville lumière, une femme plus flâneuse que touriste se laisse absorber par l'univers qui s'offre à elle. Tantôt avec délectation, tantôt avec perplexité, elle consigne les rencontres, la misère des laissés-pour-compte, l'omniprésence des forces de l'ordre, le raffinement de la mode, des vins et de la nourriture. Elle déambule dans le Paris de Walter Benjamin et de Gertrude Stein, tout en contemplant, fascinée, le spectacle continuel qui défile sur l'écran du téléviseur ou à la fenêtre de son studio. Elle aimerait que coïncide davantage le Paris qui l'a fait rêver - celui des avant-gardes littéraires et politiques - avec cette ville remodelée par l'éclairage cru du présent. Dans la foule de la Ville lumière, une femme plus flâneuse que touriste se laisse absorber par l'univers qui s'offre à elle. Tantôt avec délectation, tantôt avec perplexité, elle consigne les rencontres, la misère des laissés-pour-compte, l'omniprésence des forces de l'ordre, le raffinement de la mode, des vins et de la nourriture. Elle déambule dans le Paris de Walter Benjamin et de Gertrude Stein, tout en contemplant, fascinée, le spectacle continuel qui défile sur l'écran du téléviseur ou à la fenêtre de son studio. Elle aimerait que coïncide davantage le Paris qui l'a fait rêver - celui des avant-gardes littéraires et politiques - avec cette ville remodelée par l'éclairage cru du présent.
 My Paris, entre passé et présent, cadre très singulièrement l'illustre ville et nous la donne à voir et à entendre de manière étonnamment réelle. My Paris, entre passé et présent, cadre très singulièrement l'illustre ville et nous la donne à voir et à entendre de manière étonnamment réelle.
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 **//Une vie inutile//, roman** **//Une vie inutile//, roman**
 +
 SIMON PAQUET SIMON PAQUET
 +
 Un camion de goudron est stationné depuis des jours en face de la fenêtre du demi-sous-sol sinistre où habite Normand, un employé sur appel de l'usine de cyanure Cyanibec. Ainsi s'ouvre Une vie inutile, un roman – à l'humour corrosif – de Simon Paquet. Un camion de goudron est stationné depuis des jours en face de la fenêtre du demi-sous-sol sinistre où habite Normand, un employé sur appel de l'usine de cyanure Cyanibec. Ainsi s'ouvre Une vie inutile, un roman – à l'humour corrosif – de Simon Paquet.
 En vérité, rien ne fonctionne pour Normand. Et les efforts désespérés qu'il déploie depuis toujours pour améliorer son sort n'ont de cesse d'être anéantis par un destin qui s'acharne. En vérité, rien ne fonctionne pour Normand. Et les efforts désespérés qu'il déploie depuis toujours pour améliorer son sort n'ont de cesse d'être anéantis par un destin qui s'acharne.
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 **//Vu d’ici tout est petit//** **//Vu d’ici tout est petit//**
 +
 NICOLAS CHALIFOUR NICOLAS CHALIFOUR
 +
 Un petit être impossible tapi dans l'ombre observe la vie du Manoir, les gens qui le fréquentent: le personnel des cuisines, le maître d'hôtel, les serveurs, les femmes de chambre, la directrice et les clients. Chaque jour, cette créature entêtée - capable de tout - se rend dans les bâtiments, farfouille sous les grandes tables montées, s'affaire dans les caves, épie les chambres, découvre un monde. Rien ne lui échappe, ni le ridicule de la riche clientèle ni sa perversité. Dans une langue triturée par la naïveté, la créature livre ici le récit hirsute des jours et des nuits du noble lieu.  Un petit être impossible tapi dans l'ombre observe la vie du Manoir, les gens qui le fréquentent: le personnel des cuisines, le maître d'hôtel, les serveurs, les femmes de chambre, la directrice et les clients. Chaque jour, cette créature entêtée - capable de tout - se rend dans les bâtiments, farfouille sous les grandes tables montées, s'affaire dans les caves, épie les chambres, découvre un monde. Rien ne lui échappe, ni le ridicule de la riche clientèle ni sa perversité. Dans une langue triturée par la naïveté, la créature livre ici le récit hirsute des jours et des nuits du noble lieu. 
 Avec ce roman fluide et frétillant, Nicolas Chalifour modifie les perspectives et ouvre un angle de vue étonnant sur ce microcosme qu'est le Manoir. Avec ce roman fluide et frétillant, Nicolas Chalifour modifie les perspectives et ouvre un angle de vue étonnant sur ce microcosme qu'est le Manoir.
  
 **//Sur le sable//, roman** **//Sur le sable//, roman**
 +
 MICHÈLE LESBRE MICHÈLE LESBRE
 +
 Face à la mer, une maison brûle dans la nuit. Face à la mer, une maison brûle dans la nuit.
 Depuis deux semaines, une femme a rompu avec son amant. Elle a aussi quitté Paris et une place de veilleuse de nuit dans un hôtel. Elle roule sur les routes alentour et marche dans les dunes. Depuis deux semaines, une femme a rompu avec son amant. Elle a aussi quitté Paris et une place de veilleuse de nuit dans un hôtel. Elle roule sur les routes alentour et marche dans les dunes.
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 **//Rose Amer//, roman** **//Rose Amer//, roman**
 +
 MARINE DELVAUX MARINE DELVAUX
 +
 Une petite fille grandit dans un village nouveau. Le père a disparu avant sa naissance. La mère a épousé un autre homme et souhaité s'installer loin de la ville. Le village est morne et ils y resteront des étrangers. Entre les enfants les liens se tissent quand même, dans les champs de fraise, ses amies s'appellent Manon-juste-Manon, BB ou encore Valence Berri. Elles rêvent d'Hollywood, mâchent de la Hubba Bubba, passent leur été à sauter dans la piscine du camping juste à côté. Tout semble normal. Mais une menace plane sur cet univers doucereux. Au village et dans la banlieue aseptisée où la famille déménagera dix ans plus tard il arrive que des filles disparaissent. Une petite fille grandit dans un village nouveau. Le père a disparu avant sa naissance. La mère a épousé un autre homme et souhaité s'installer loin de la ville. Le village est morne et ils y resteront des étrangers. Entre les enfants les liens se tissent quand même, dans les champs de fraise, ses amies s'appellent Manon-juste-Manon, BB ou encore Valence Berri. Elles rêvent d'Hollywood, mâchent de la Hubba Bubba, passent leur été à sauter dans la piscine du camping juste à côté. Tout semble normal. Mais une menace plane sur cet univers doucereux. Au village et dans la banlieue aseptisée où la famille déménagera dix ans plus tard il arrive que des filles disparaissent.
 Rose amer raconte le regard inquiet d'une petite fille, puis d'une adolescente, sur la violence diffuse de l'ordinaire. Rose amer raconte le regard inquiet d'une petite fille, puis d'une adolescente, sur la violence diffuse de l'ordinaire.
  
 **//Destin//, roman** **//Destin//, roman**
 +
 Olga Duhamel-Noyer Olga Duhamel-Noyer
 +
 Elle avait 13 ans en 83, pendant ces vacances en Espagne. Là où tout commence, le long de la spectaculaire promenade qui borde la mer. Et puis, il y a ces pas de danse aperçus sur l'écran de la télévision, dans un décor ravagé par la guerre. Au cours des années qui suivront, elle trace sa vie comme le ferait un géomètre un peu fou au travers de chemins quasi abandonnés, de routes dangereuses et de bars bondés, dans un va-et-vient incessant. Tout semble répondre à une logique inéluctable et la concordance obsédante des dates et des noms marque constamment les rencontres, celle de Sonny en particulier. Avec Sonny et Hadrien, l'enfant qui aime les passages secrets, il lui sera enfin possible de traverser, sans s'y noyer, les eaux glacées du temps. Elle avait 13 ans en 83, pendant ces vacances en Espagne. Là où tout commence, le long de la spectaculaire promenade qui borde la mer. Et puis, il y a ces pas de danse aperçus sur l'écran de la télévision, dans un décor ravagé par la guerre. Au cours des années qui suivront, elle trace sa vie comme le ferait un géomètre un peu fou au travers de chemins quasi abandonnés, de routes dangereuses et de bars bondés, dans un va-et-vient incessant. Tout semble répondre à une logique inéluctable et la concordance obsédante des dates et des noms marque constamment les rencontres, celle de Sonny en particulier. Avec Sonny et Hadrien, l'enfant qui aime les passages secrets, il lui sera enfin possible de traverser, sans s'y noyer, les eaux glacées du temps.
  
 **//Deuils cannibales et mélancoliques//, roman** **//Deuils cannibales et mélancoliques//, roman**
 +
 CATHERINE MAVRIKAKIS CATHERINE MAVRIKAKIS
 +
 Le premier roman de Catherine Mavrikakis est un texte sauvage où les morts et les condamnés ont tous le même prénom, Hervé. Bons morts, mauvais morts, sidéens, suicidés, accidentés s'y ramassent à la pelle. Escortés de ses Hervé morts qui ne la quittent pas d'une semelle, Catherine, jeune femme animée d'une indémontable vitalité, traverse les vicissitudes et la médiocrité du monde des bien-portants. Le premier roman de Catherine Mavrikakis est un texte sauvage où les morts et les condamnés ont tous le même prénom, Hervé. Bons morts, mauvais morts, sidéens, suicidés, accidentés s'y ramassent à la pelle. Escortés de ses Hervé morts qui ne la quittent pas d'une semelle, Catherine, jeune femme animée d'une indémontable vitalité, traverse les vicissitudes et la médiocrité du monde des bien-portants.
  
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 **//D’ailleurs//, roman** **//D’ailleurs//, roman**
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 VERENA STEFAN VERENA STEFAN
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 On entre dans le plus récent roman de Verena Stefan, comme dans une eau dont le flot nous entraînerait rapidement loin. On entre dans les innombrables strates de la pensée d'une étrangère d'abord désorientée à l'intérieur d'un territoire qu'elle découvre - Montréal et la campagne alentour -, où elle se laisse dériver entre les langues. On vit avec Lou, qui lui raconte les animaux sauvages peuplant le territoire - les couguars, les ours et les loups justement. On traverse l'effroi, le cancer, la chimio qui attaque le vivant. On arpente les rues de la ville, la couleur des gens d'ici et, au bout d'une rue, on retrouve un village suisse de l'enfance. Et de cette épaisseur dense et fascinante du réel monte une sorte de courant chaud, d'hymne à l'amour et à l'appétit de vivre. On entre dans le plus récent roman de Verena Stefan, comme dans une eau dont le flot nous entraînerait rapidement loin. On entre dans les innombrables strates de la pensée d'une étrangère d'abord désorientée à l'intérieur d'un territoire qu'elle découvre - Montréal et la campagne alentour -, où elle se laisse dériver entre les langues. On vit avec Lou, qui lui raconte les animaux sauvages peuplant le territoire - les couguars, les ours et les loups justement. On traverse l'effroi, le cancer, la chimio qui attaque le vivant. On arpente les rues de la ville, la couleur des gens d'ici et, au bout d'une rue, on retrouve un village suisse de l'enfance. Et de cette épaisseur dense et fascinante du réel monte une sorte de courant chaud, d'hymne à l'amour et à l'appétit de vivre.
 Traduction de l'allemand par Louis Bouchard et Marie-Elisabeth Morf, revue par l'auteure Traduction de l'allemand par Louis Bouchard et Marie-Elisabeth Morf, revue par l'auteure
  
 **//Le ciel de Bay City//, roman** **//Le ciel de Bay City//, roman**
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 CATHERINE MAVRIKAKIS CATHERINE MAVRIKAKIS
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 1960. Cette année-là, une maison de tôle est livrée au bout de Veronica Lane à Bay City. Une famille s'y installe. Deux soeurs, Denise et Babette, vont donner tour à tour naissance à de petits Américains. Elles ont quitté l'Europe et la dévastation de la guerre pour l'Amérique. L'avenir paraît alors appartenir à ce continent où tout est plus gai, plus neuf. 1960. Cette année-là, une maison de tôle est livrée au bout de Veronica Lane à Bay City. Une famille s'y installe. Deux soeurs, Denise et Babette, vont donner tour à tour naissance à de petits Américains. Elles ont quitté l'Europe et la dévastation de la guerre pour l'Amérique. L'avenir paraît alors appartenir à ce continent où tout est plus gai, plus neuf.
 Mais l'Histoire ne se laisse pas mettre de côté. Amy, la fille de Denise, est hantée par les morts et va faire une étrange découverte dans le sous-sol de la petite maison de tôle. Mais l'Histoire ne se laisse pas mettre de côté. Amy, la fille de Denise, est hantée par les morts et va faire une étrange découverte dans le sous-sol de la petite maison de tôle.
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 **//C’est quand le bonheur?//, roman** **//C’est quand le bonheur?//, roman**
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 MARTINE DELVAUX MARTINE DELVAUX
 +
 Une amitié s’est nouée il y a presque vingt ans entre un homme et une femme. C’est cette dernière qui raconte les années, fait l’inventaire des petites phrases prononcées et des grandes, laissant ainsi entrer le lecteur dans un univers clos, jusque-là jalousement fermé aux autres. Une amitié s’est nouée il y a presque vingt ans entre un homme et une femme. C’est cette dernière qui raconte les années, fait l’inventaire des petites phrases prononcées et des grandes, laissant ainsi entrer le lecteur dans un univers clos, jusque-là jalousement fermé aux autres.
 Les années passent, leur amitié traverse le temps, les études, les ruptures amoureuses, le travail, leur enfance qui remonte par à-coup, et une question résonne au milieu de cette complicité extrême : c’est quand le bonheur ? Les années passent, leur amitié traverse le temps, les études, les ruptures amoureuses, le travail, leur enfance qui remonte par à-coup, et une question résonne au milieu de cette complicité extrême : c’est quand le bonheur ?
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 **//Interruptions définitives//, roman** **//Interruptions définitives//, roman**
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 ANGELA COZEA ANGELA COZEA
 +
 Dans les lieux quittés pour toujours, depuis tant d'années, une sorte de virginité du souvenir demeure. Ainsi du Bucarest animé d'Angela Cozea, dans lequel tant de personnages, absorbés par leur existence, s'affairent. De l'enfance jusqu'au début de l'âge adulte, on y voit la narratrice s'éveiller au monde, à l'amour, à la brutalité du régime, puis organiser son départ définitif. Dans les lieux quittés pour toujours, depuis tant d'années, une sorte de virginité du souvenir demeure. Ainsi du Bucarest animé d'Angela Cozea, dans lequel tant de personnages, absorbés par leur existence, s'affairent. De l'enfance jusqu'au début de l'âge adulte, on y voit la narratrice s'éveiller au monde, à l'amour, à la brutalité du régime, puis organiser son départ définitif.
 Comme il arrive d'intérieurs quittés brusquement par leurs occupants, tout est resté en l'état, tout est resté inchangé de cette bruyante Roumanie interrompue par l'exil. Comme il arrive d'intérieurs quittés brusquement par leurs occupants, tout est resté en l'état, tout est resté inchangé de cette bruyante Roumanie interrompue par l'exil.
  
 **//Highwater//, roman** **//Highwater//, roman**
 +
 OLGA DUHAMEL-NOYER OLGA DUHAMEL-NOYER
 +
 Highwater raconte la course éperdue pour retrouver une femme, Venise, dans les couloirs oscillants de la mémoire, dans les profondeurs sulfureuses d'un présent révolu, dissimulé à l'intérieur d'une sorte de mine creusée à même le noir de la tête. Highwater raconte la course éperdue pour retrouver une femme, Venise, dans les couloirs oscillants de la mémoire, dans les profondeurs sulfureuses d'un présent révolu, dissimulé à l'intérieur d'une sorte de mine creusée à même le noir de la tête.
 Highwater, c'est aussi une ville frontière où l'on trouve une mine abandonnée. Là-bas, depuis longtemps plusieurs galeries se sont effondrées et des herbes hautes recouvrent la friche industrielle. Highwater, c'est aussi une ville frontière où l'on trouve une mine abandonnée. Là-bas, depuis longtemps plusieurs galeries se sont effondrées et des herbes hautes recouvrent la friche industrielle.
  
-Série P : +==== Série P ==== 
-//2011// + 
-C’est quand le bonheur?, roman+ 
 + 
 +=== 2011 === 
 + 
 +**//C’est quand le bonheur?//, roman** 
 MARTINE DELVAUX MARTINE DELVAUX
 +
 Une amitié s’est nouée il y a presque vingt ans entre un homme et une femme. C’est cette dernière qui raconte les années, fait l’inventaire des petites phrases prononcées et des grandes, laissant ainsi entrer le lecteur dans un univers clos, jusque-là jalousement fermé aux autres. Une amitié s’est nouée il y a presque vingt ans entre un homme et une femme. C’est cette dernière qui raconte les années, fait l’inventaire des petites phrases prononcées et des grandes, laissant ainsi entrer le lecteur dans un univers clos, jusque-là jalousement fermé aux autres.
 Les années passent, leur amitié traverse le temps, les études, les ruptures amoureuses, le travail, leur enfance qui remonte par à-coup, et une question résonne au milieu de cette complicité extrême : c’est quand le bonheur ? Les années passent, leur amitié traverse le temps, les études, les ruptures amoureuses, le travail, leur enfance qui remonte par à-coup, et une question résonne au milieu de cette complicité extrême : c’est quand le bonheur ?
 Un roman pudique, drôle parfois, rythmé, où l’amitié permet d’élever une barricade contre la dureté de l’existence. Un roman pudique, drôle parfois, rythmé, où l’amitié permet d’élever une barricade contre la dureté de l’existence.
  
-Le ciel de Bay City, roman+**//Le ciel de Bay City//, roman** 
 CATHERINE MAVRIKAKIS CATHERINE MAVRIKAKIS
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 1960. Cette année-là, une maison de tôle est livrée au bout de Veronica Lane à Bay City. Une famille s'y installe. Deux soeurs, Denise et Babette, vont donner tour à tour naissance à de petits Américains. Elles ont quitté l'Europe et la dévastation de la guerre pour l'Amérique. L'avenir paraît alors appartenir à ce continent où tout est plus gai, plus neuf. 1960. Cette année-là, une maison de tôle est livrée au bout de Veronica Lane à Bay City. Une famille s'y installe. Deux soeurs, Denise et Babette, vont donner tour à tour naissance à de petits Américains. Elles ont quitté l'Europe et la dévastation de la guerre pour l'Amérique. L'avenir paraît alors appartenir à ce continent où tout est plus gai, plus neuf.
 Mais l'Histoire ne se laisse pas mettre de côté. Amy, la fille de Denise, est hantée par les morts et va faire une étrange découverte dans le sous-sol de la petite maison de tôle. Mais l'Histoire ne se laisse pas mettre de côté. Amy, la fille de Denise, est hantée par les morts et va faire une étrange découverte dans le sous-sol de la petite maison de tôle.
 Roman puissant, traversé par la soif de l'Amérique et la volonté désespérée d'en finir avec le passé, Le ciel de Bay City dresse un réquisitoire contre l'indifférence du ciel à l'endroit de notre souffrance. Roman puissant, traversé par la soif de l'Amérique et la volonté désespérée d'en finir avec le passé, Le ciel de Bay City dresse un réquisitoire contre l'indifférence du ciel à l'endroit de notre souffrance.
  
-Série K : +==== Série K ==== 
-//2011// + 
-Hollandia, récit+ 
 +=== 2011 === 
 + 
 +**//Hollandia//, récit** 
 CAROLE DAVID CAROLE DAVID
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 Que reste-t-il du Lancaster pulvérisé en plein vol au-dessus d’Utrecht ? L’oncle de Joanne était à bord. Joanne, elle, n’était pas née encore. Enfant, elle agite la main quand un avion passe dans le ciel en criant, Mononcle Phil. Tandis que son père creuse un abri antiatomique. Elle aura un fils, Max, avec un Américain qui fuit la guerre du Vietnam. Max fait des modèles à coller et passe ses nuits devant l’écran à jouer à des jeux de guerre. Mais depuis son anniversaire qu’il vient de fêter avec sa mère, il a disparu. Dans cette novella aérienne, où l’on entend le lointain fracas des armes, Carole David retrouve le fil invisible qui relie les générations entre elles. Que reste-t-il du Lancaster pulvérisé en plein vol au-dessus d’Utrecht ? L’oncle de Joanne était à bord. Joanne, elle, n’était pas née encore. Enfant, elle agite la main quand un avion passe dans le ciel en criant, Mononcle Phil. Tandis que son père creuse un abri antiatomique. Elle aura un fils, Max, avec un Américain qui fuit la guerre du Vietnam. Max fait des modèles à coller et passe ses nuits devant l’écran à jouer à des jeux de guerre. Mais depuis son anniversaire qu’il vient de fêter avec sa mère, il a disparu. Dans cette novella aérienne, où l’on entend le lointain fracas des armes, Carole David retrouve le fil invisible qui relie les générations entre elles.
  
-Un lac immense et blanc, récit+**//Un lac immense et blanc//, récit** 
 MICHÈLE LESBRE MICHÈLE LESBRE
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 Ce matin, l’homme de Ferrare n’était pas sur le quai de la gare. Il fait froid. Édith Arnaud est entrée dans un café pour se réchauffer et réfléchir. Au comptoir, un homme vient de lui adresser la parole et ses mains lui rappellent celles d’Antoine. Tout à l’heure elle traversera sans doute le Jardin des Plantes. Le corbeau à qui elle parle en italien sera peut-être là. La neige inhabituelle qui est tombée a transformé la ville. Des silhouettes reviennent dans ses pensées: celle d’Antoine se roulant dans l’immensité blanche. Elle attendait l’homme de Ferrare, c’est un autre qui est revenu et le militantisme du début des années soixante. Ce matin, l’homme de Ferrare n’était pas sur le quai de la gare. Il fait froid. Édith Arnaud est entrée dans un café pour se réchauffer et réfléchir. Au comptoir, un homme vient de lui adresser la parole et ses mains lui rappellent celles d’Antoine. Tout à l’heure elle traversera sans doute le Jardin des Plantes. Le corbeau à qui elle parle en italien sera peut-être là. La neige inhabituelle qui est tombée a transformé la ville. Des silhouettes reviennent dans ses pensées: celle d’Antoine se roulant dans l’immensité blanche. Elle attendait l’homme de Ferrare, c’est un autre qui est revenu et le militantisme du début des années soixante.
 Un lac immense et blanc raconte les déambulations d’une femme libre dans un Paris qui s’estompe peu à peu devant les images lumineuses d’un temps révolu. Un lac immense et blanc raconte les déambulations d’une femme libre dans un Paris qui s’estompe peu à peu devant les images lumineuses d’un temps révolu.
  
-Omaha Beach, récit+**//Omaha Beach//, récit** 
 CATHERINE MAVIRKAKIS CATHERINE MAVIRKAKIS
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 Un oratorio. (Nouvelle édition) Un oratorio. (Nouvelle édition)
 Dans le cimetière américain d'une petite ville de Normandie, bien des années après le débarquement allié, une famille venue d'Amérique se rend pour la première fois sur la tombe de deux des siens morts à vingt ans avant même d'avoir foulé le sable d'Omaha Beach. Dans le cimetière américain d'une petite ville de Normandie, bien des années après le débarquement allié, une famille venue d'Amérique se rend pour la première fois sur la tombe de deux des siens morts à vingt ans avant même d'avoir foulé le sable d'Omaha Beach.
Ligne 281: Ligne 340:
 À l'heure où les soldats américains et canadiens répondent encore à l'appel de la guerre et meurent au loin, les plages de Normandie continuent à nous hanter. À l'heure où les soldats américains et canadiens répondent encore à l'appel de la guerre et meurent au loin, les plages de Normandie continuent à nous hanter.
  
-//2010// +=== 2010 === 
-Éternité en accéléré, recueil de textes+ 
 +**//Éternité en accéléré//, recueil de textes** 
 CATHERINE MAVRIKAKIS CATHERINE MAVRIKAKIS
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 Quand Le Ciel de Bay City paraît, Catherine Mavrikakis s'est déjà replongée dans l'écriture. Les textes sont courts. Ils parlent de tout: de la mort de Michael Jackson, du premier homme sur la Lune, de l'enfance dans Montréal-Nord, des étés passés aux États-Unis, de la lecture, du dernier message sur Facebook d'un ami qui vient de mourir et de la traversée de l'Atlantique par les immigrants des années cinquante. Quand Le Ciel de Bay City paraît, Catherine Mavrikakis s'est déjà replongée dans l'écriture. Les textes sont courts. Ils parlent de tout: de la mort de Michael Jackson, du premier homme sur la Lune, de l'enfance dans Montréal-Nord, des étés passés aux États-Unis, de la lecture, du dernier message sur Facebook d'un ami qui vient de mourir et de la traversée de l'Atlantique par les immigrants des années cinquante.
 Elle met ses textes en ligne à mesure qu'elle les écrit. Ils sont longs pour un blogue et on ne trouve pas l'espace habituel pour laisser un commentaire. Encore moins de petite boîte avec un pouce levé pour cliquer "J'aime". En vérité, un livre est en train de s'écrire sur ce cahier électronique: L'éternité en accéléré. Un recueil de cinquante-deux textes façonnés par l'urgence de penser. Elle met ses textes en ligne à mesure qu'elle les écrit. Ils sont longs pour un blogue et on ne trouve pas l'espace habituel pour laisser un commentaire. Encore moins de petite boîte avec un pouce levé pour cliquer "J'aime". En vérité, un livre est en train de s'écrire sur ce cahier électronique: L'éternité en accéléré. Un recueil de cinquante-deux textes façonnés par l'urgence de penser.
  
-J’ai percé un trou dans ma tête, récit+**//J’ai percé un trou dans ma tête//, récit** 
 CYNTHIA GIRARD CYNTHIA GIRARD
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 Parce que c'est devenu intenable, une fille va tenter de reprendre possession de sa tête envahie par une araignée cruelle qui est aussi sa mère. Mais rien n'est facile, car la mère l'araignée est très forte. Heureusement, la progéniture a des alliés. Parmi eux, un scarabée sensuel et psychiatre, un renard capitaine de bateau, un dauphin rose et une souris sadomasochiste. Parce que c'est devenu intenable, une fille va tenter de reprendre possession de sa tête envahie par une araignée cruelle qui est aussi sa mère. Mais rien n'est facile, car la mère l'araignée est très forte. Heureusement, la progéniture a des alliés. Parmi eux, un scarabée sensuel et psychiatre, un renard capitaine de bateau, un dauphin rose et une souris sadomasochiste.
 J'ai percé un trou dans ma tête raconte l'irrésistible avancée, dans un réel dense fait de matière grise et peuplé d'animaux psychédéliques, d'une fille vers sa libération. J'ai percé un trou dans ma tête raconte l'irrésistible avancée, dans un réel dense fait de matière grise et peuplé d'animaux psychédéliques, d'une fille vers sa libération.
  
-Essais : +==== Essais ==== 
-//2011// + 
-Ce que le SIDA a changé, essai+ 
 +=== 2011 === 
 + 
 +**//Ce que le SIDA a changé//, essai** 
 JEAN-PIERRE ROUTY JEAN-PIERRE ROUTY
 +
 « Depuis maintenant presque trente ans, je participe aux soins des personnes atteintes par le VIH-sida. J’ai vécu la sombre époque où ce mal d’origine inconnue n’avait même pas de nom, j’ai vu des patients aussi jeunes que je l’étais mourir dans des conditions terribles et le plus souvent rejetés par leur famille. J’ai aussi été le témoin de moments extraordinaires d’entraide et de solidarité. « Depuis maintenant presque trente ans, je participe aux soins des personnes atteintes par le VIH-sida. J’ai vécu la sombre époque où ce mal d’origine inconnue n’avait même pas de nom, j’ai vu des patients aussi jeunes que je l’étais mourir dans des conditions terribles et le plus souvent rejetés par leur famille. J’ai aussi été le témoin de moments extraordinaires d’entraide et de solidarité.
 Avoir croisé le chemin de personnes souffrant du sida m’a profondément marqué. Les leçons qu’elles m’ont données et la confiance qu’elles m’ont accordée pendant ces trente années m’ont permis de tenir le cap. Avoir croisé le chemin de personnes souffrant du sida m’a profondément marqué. Les leçons qu’elles m’ont données et la confiance qu’elles m’ont accordée pendant ces trente années m’ont permis de tenir le cap.
 Ce livre en forme d’abécédaire est né du point d’équilibre entre la période sombre du début de l’épidémie et ce printemps de l’espérance, où un premier patient a pu être officiellement déclaré guéri du sida grâce à une greffe de cellules souches. Nous vivons un moment unique : le plateau de la balance semble désormais pouvoir pencher du côté de la vie. » Ce livre en forme d’abécédaire est né du point d’équilibre entre la période sombre du début de l’épidémie et ce printemps de l’espérance, où un premier patient a pu être officiellement déclaré guéri du sida grâce à une greffe de cellules souches. Nous vivons un moment unique : le plateau de la balance semble désormais pouvoir pencher du côté de la vie. »
  
-//2007// +=== 2007 === 
-Petit exercice philosophique à l’usage des amateurs de sport et de leurs proches, essai+ 
 +**//Petit exercice philosophique à l’usage des amateurs de sport et de leurs proches//, essai** 
 JOCELYNE RIOUX JOCELYNE RIOUX
 +
 Alors que les records sportifs n'en finissent plus d'être fracassés, au sommet de l'excellence et comme en synchronie, les analyses d'urine qui révèlent l'utilisation de substances prohibées se multiplient. Cette intensification récente du dopage insinue le doute chez l'amateur de sport. Il a parfois l'impression que le combat antidopage est perdu d'avance et qu'il vaudrait mieux, après tout, renoncer une fois pour toutes à l'idéal du sportif vierge de produits dopants. Alors que les records sportifs n'en finissent plus d'être fracassés, au sommet de l'excellence et comme en synchronie, les analyses d'urine qui révèlent l'utilisation de substances prohibées se multiplient. Cette intensification récente du dopage insinue le doute chez l'amateur de sport. Il a parfois l'impression que le combat antidopage est perdu d'avance et qu'il vaudrait mieux, après tout, renoncer une fois pour toutes à l'idéal du sportif vierge de produits dopants.
 À revers de cette morosité, le Petit exercice philosophique à l'usage des amateurs de sport et de leurs proches mène avec clarté une réflexion sur ces questions de dopage et de sport, abordant, ce faisant, les vertus du sport, ses qualités pédagogiques, son utilité dans la vie en société, de même que ses limites. À revers de cette morosité, le Petit exercice philosophique à l'usage des amateurs de sport et de leurs proches mène avec clarté une réflexion sur ces questions de dopage et de sport, abordant, ce faisant, les vertus du sport, ses qualités pédagogiques, son utilité dans la vie en société, de même que ses limites.
  
-Cul-de-sac. Impasse de la voiture en milieu urbain, essai+**//Cul-de-sac. Impasse de la voiture en milieu urbain//, essai** 
 MARTIN BLANCHARD  et CHRISTINE NADEAU MARTIN BLANCHARD  et CHRISTINE NADEAU
 +
 Voulons-nous véritablement perpétuer la dictature automobile dans nos quartiers densément peuplés? Voulons-nous véritablement perpétuer la dictature automobile dans nos quartiers densément peuplés?
 Cul-de-sac montre que la domination de la voiture entraîne des dommages moraux dont nous sommes tous responsables par nos actes ou par notre indifférence. Cul-de-sac montre que la domination de la voiture entraîne des dommages moraux dont nous sommes tous responsables par nos actes ou par notre indifférence.
 Dans cet essai, Blanchard et Nadeau soutiennent qu'un changement réel, où la voiture ne serait plus reine, est non seulement possible, souhaitable et nécessaire, mais à portée de main. Dans cet essai, Blanchard et Nadeau soutiennent qu'un changement réel, où la voiture ne serait plus reine, est non seulement possible, souhaitable et nécessaire, mais à portée de main.
  
-//2006// +=== 2006 === 
-Sublime, forcément sublime Christine V., essai+ 
 +**//Sublime, forcément sublime Christine V//., essai** 
 MARGUERITE DURAS MARGUERITE DURAS
 +
 Précédé du texte "Duras aruspice" de Catherine Mavrikakis Précédé du texte "Duras aruspice" de Catherine Mavrikakis
 La littérature a-t-elle le droit de jouer les augures ? Peut-elle se faire devin antique, aruspice et prétendre connaître les vérités dernières ? La littérature a-t-elle le droit de jouer les augures ? Peut-elle se faire devin antique, aruspice et prétendre connaître les vérités dernières ?
 Vingt ans après le scandale de sa première publication, Sublime, forcément sublime Christine V., de Marguerite Duras, persiste à affirmer une souveraineté totale de la littérature. Vingt ans après le scandale de sa première publication, Sublime, forcément sublime Christine V., de Marguerite Duras, persiste à affirmer une souveraineté totale de la littérature.
  
-La mer, la limite, essai +**//La mer, la limite//, essai** 
-Thierry Hentsch+ 
 +THIERRY HENTSCH 
 Sorte de kaléidoscope de la pensée de Thierry Hentsch, La mer, la limite fait l'éloge de la limite, du rivage. Loin de la toute-puissance de l'Occident et de son ambition sans frontière, l'éthique de la limite - une limite souple et mouvante - serait celle d'une civilisation nouvelle qui rayonnerait de l'aveu de son incomplétude et de sa fragilité. Sorte de kaléidoscope de la pensée de Thierry Hentsch, La mer, la limite fait l'éloge de la limite, du rivage. Loin de la toute-puissance de l'Occident et de son ambition sans frontière, l'éthique de la limite - une limite souple et mouvante - serait celle d'une civilisation nouvelle qui rayonnerait de l'aveu de son incomplétude et de sa fragilité.
 En collaboration avec Conjonctures En collaboration avec Conjonctures
  
-Beaux Livres +==== Beaux Livres ==== 
-//2008// + 
-24H/24 la nuit se lève, photographie+=== 2008 === 
 + 
 +**//24H/24 la nuit se lève//, photographie** 
 VÉRONIQUE DASSAS VÉRONIQUE DASSAS
 +
 Désormais la lumière artificielle étire le jour et métamorphose les ténèbres en une étonnante nuit éclairée. C'est cette vie 24 heures sur 24 que les photographes Marie-Reine Mattera et Emmanuel Joly sont partis explorer. Les photos qu'ils ont ramenées de leurs sorties montrent l'esthétique fascinante de la nuit moderne : éclairages indiscrets des intérieurs aperçus de la rue, halos, silhouettes fugitives dans la pénombre des ruelles, foule des acteurs de cette nuit impossible, vols de nuit, raffineries illuminées comme des cathédrales, phares et lampadaires. Une scène somptueuse pour un spectacle qui remonte à la nuit des chandelles. C'est cette histoire de la nuit dont Véronique Dassas raconte quelques moments, une histoire personnelle de rêves et de cauchemars, une histoire sociale de travail et d'exclusion, une histoire politique de complots et de révolutions... L'histoire de la victoire de la lumière artificielle, pour le meilleur et pour le pire. Un reportage impressionniste. Texte et photos. Désormais la lumière artificielle étire le jour et métamorphose les ténèbres en une étonnante nuit éclairée. C'est cette vie 24 heures sur 24 que les photographes Marie-Reine Mattera et Emmanuel Joly sont partis explorer. Les photos qu'ils ont ramenées de leurs sorties montrent l'esthétique fascinante de la nuit moderne : éclairages indiscrets des intérieurs aperçus de la rue, halos, silhouettes fugitives dans la pénombre des ruelles, foule des acteurs de cette nuit impossible, vols de nuit, raffineries illuminées comme des cathédrales, phares et lampadaires. Une scène somptueuse pour un spectacle qui remonte à la nuit des chandelles. C'est cette histoire de la nuit dont Véronique Dassas raconte quelques moments, une histoire personnelle de rêves et de cauchemars, une histoire sociale de travail et d'exclusion, une histoire politique de complots et de révolutions... L'histoire de la victoire de la lumière artificielle, pour le meilleur et pour le pire. Un reportage impressionniste. Texte et photos.
  
-//2007// +=== 2007 === 
-Passeport pathogène, bandes dessinées+ 
 +**//Passeport pathogène//, bandes dessinées** 
 ANDRÉ MAROIS ANDRÉ MAROIS
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 Derrière l'apparente générosité de ce grand épidémiologiste - toujours volontaire pour aller endiguer le foyer des infections les plus dramatiques - se cache la peur de l'ennui, la terreur de l'habitude, l'urgence de bouger. Derrière l'apparente générosité de ce grand épidémiologiste - toujours volontaire pour aller endiguer le foyer des infections les plus dramatiques - se cache la peur de l'ennui, la terreur de l'habitude, l'urgence de bouger.
 Reste que la carte postale est belle : c'est un médecin altruiste qui, de Buenos Aires à Beijing et Moscou, voyage à travers le monde. Entre deux missions cependant, l'envers du décor revêt une teinte sombre. C'est durant une de ces périodes d'attente qu'il fait une rencontre troublante: cette femme le décidera-t-il enfin à se poser pour de bon? Est-ce elle qui réduira à jamais au silence l'appel de l'ailleurs... Reste que la carte postale est belle : c'est un médecin altruiste qui, de Buenos Aires à Beijing et Moscou, voyage à travers le monde. Entre deux missions cependant, l'envers du décor revêt une teinte sombre. C'est durant une de ces périodes d'attente qu'il fait une rencontre troublante: cette femme le décidera-t-il enfin à se poser pour de bon? Est-ce elle qui réduira à jamais au silence l'appel de l'ailleurs...
  
-Bienvenue au Québec : +==== Bienvenue au Québec ==== 
-//2011// +  
-Montréal la créative, livre illustré+ 
 +=== 2011 === 
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 +**//Montréal la créative//, livre illustré** 
 MARIE-ANDRÉE LAMONTAGNE MARIE-ANDRÉE LAMONTAGNE
 +
 Les circonstances qui président à la création d’une ville et façonnent son destin tiennent autant de l’histoire que de la géographie. Mais à quelles causes attribuer par la suite son aura, l’art de vivre qu’on y pratique, en un mot sa personnalité ? Sur la planète globalisée, Montréal apparaît comme la ville de toutes les proximités. Ville française à bonne distance de Paris, métropole nord-américaine à un jet de pierre de New York, Montréal offre le visage d'une ville tour à tour vibrante, imprévue, aléatoire, conviviale, où créer et vivre peuvent être stimulants. Qu'est-ce qui fait la spécificité de cette ville et la rend si attachante ? Les circonstances qui président à la création d’une ville et façonnent son destin tiennent autant de l’histoire que de la géographie. Mais à quelles causes attribuer par la suite son aura, l’art de vivre qu’on y pratique, en un mot sa personnalité ? Sur la planète globalisée, Montréal apparaît comme la ville de toutes les proximités. Ville française à bonne distance de Paris, métropole nord-américaine à un jet de pierre de New York, Montréal offre le visage d'une ville tour à tour vibrante, imprévue, aléatoire, conviviale, où créer et vivre peuvent être stimulants. Qu'est-ce qui fait la spécificité de cette ville et la rend si attachante ?
 Voici un instantané de la création à Montréal, en ce début du XXIe siècle, à travers les multiples disciples où s'illustre la créativité montréalaise. Cet ouvrage éclaire la contribution que cette ville, dans une perspective résolument nord-américaine, apporte à la notion de l'art pour tous formulée en son temps par Antoine Vitez. Il donne aussi à voir et à rêver. Nombreux sont les visiteurs de passage à Montréal qui n'en sont plus repartis. Montréal attire, Montréal retient. Vous laisserez-vous tenter ? Voici un instantané de la création à Montréal, en ce début du XXIe siècle, à travers les multiples disciples où s'illustre la créativité montréalaise. Cet ouvrage éclaire la contribution que cette ville, dans une perspective résolument nord-américaine, apporte à la notion de l'art pour tous formulée en son temps par Antoine Vitez. Il donne aussi à voir et à rêver. Nombreux sont les visiteurs de passage à Montréal qui n'en sont plus repartis. Montréal attire, Montréal retient. Vous laisserez-vous tenter ?
Ligne 345: Ligne 436:
 Photographes et illustrateurs : Dominique Lafond, Roger Lemoyne, Patrice Lamoureux, Gérard Dubois, Thierry Labrosse, Marie-Reine Mattera, Bérangère Ferrand. Photographes et illustrateurs : Dominique Lafond, Roger Lemoyne, Patrice Lamoureux, Gérard Dubois, Thierry Labrosse, Marie-Reine Mattera, Bérangère Ferrand.
  
-//2010// +=== 2010 === 
-Sacré dépanneur, livre illustré + 
 +**//Sacré dépanneur//, livre illustré**  
 JUDITH LUSSIER, DOMINIQUE LAFOND JUDITH LUSSIER, DOMINIQUE LAFOND
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 On en compte 5 897 au Québec. Du colosse des autoroutes au petit indépendant, en passant par le spécialiste du ver à pêche des campagnes. En ville, on en trouve à chaque coin de rue. Et dans cette multitude, il y en a toujours un qu'on finit par adopter. Son inventaire hétéroclite dépanne nos matins à la course et comble nos soirées paresseuses. Pour décrire ce petit commerce exceptionnel, il a fallu détourner un mot de son sens habituel. C'était la moindre des choses: le dépanneur allait devenir une véritable icône du Québec, à laquelle il était temps de rendre hommage. On en compte 5 897 au Québec. Du colosse des autoroutes au petit indépendant, en passant par le spécialiste du ver à pêche des campagnes. En ville, on en trouve à chaque coin de rue. Et dans cette multitude, il y en a toujours un qu'on finit par adopter. Son inventaire hétéroclite dépanne nos matins à la course et comble nos soirées paresseuses. Pour décrire ce petit commerce exceptionnel, il a fallu détourner un mot de son sens habituel. C'était la moindre des choses: le dépanneur allait devenir une véritable icône du Québec, à laquelle il était temps de rendre hommage.
  
-//2008// +=== 2008 === 
-Montréal souterrain, livre illustré+ 
 +**//Montréal souterrain//, livre illustré** 
 FABIEN DEGLISE FABIEN DEGLISE
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 SOUS LE BÉTON, LE MYTHE SOUS LE BÉTON, LE MYTHE
 Un souterrain prolifère depuis plus de 40 ans dans les entrailles de Montréal. Creusé une galerie à la fois, il s'étend aujourd'hui sur 30 kilomètres de tunnels gris, d'escaliers mécaniques, d'avenues larges et éclairées, de vastes places intérieures où la restauration rapide règne et où scintillent les magasins garnis de miroirs et de mille marchandises. Un souterrain prolifère depuis plus de 40 ans dans les entrailles de Montréal. Creusé une galerie à la fois, il s'étend aujourd'hui sur 30 kilomètres de tunnels gris, d'escaliers mécaniques, d'avenues larges et éclairées, de vastes places intérieures où la restauration rapide règne et où scintillent les magasins garnis de miroirs et de mille marchandises.
 Fabien Deglise est descendu sous le béton où, à une autre époque, une ville souterraine a été rêvée à l'abri du froid brutal de l'hiver et des chaleurs accablantes de l'été. Il s'est aventuré dans les développements successifs d'une ville intérieure qui, il n'y a pas si longtemps, faisait dire de Montréal qu'elle serait la métropole du 21e siècle. Il a arpenté ce réseau disparate, complexe, pour en comprendre les enjeux, en saisir le fonctionnement - à rebours des idées reçues. Fabien Deglise est descendu sous le béton où, à une autre époque, une ville souterraine a été rêvée à l'abri du froid brutal de l'hiver et des chaleurs accablantes de l'été. Il s'est aventuré dans les développements successifs d'une ville intérieure qui, il n'y a pas si longtemps, faisait dire de Montréal qu'elle serait la métropole du 21e siècle. Il a arpenté ce réseau disparate, complexe, pour en comprendre les enjeux, en saisir le fonctionnement - à rebours des idées reçues.
  
-//2007// +=== 2007 === 
-Maudite poutine. L’histoire approximative d’un plat populaire, livre illustré + 
-Charles-Alexandre Théorêt+**//Maudite poutine. L’histoire approximative d’un plat populaire//, livre illustré** 
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 +CHARLES-ALEXANDRE THÉORET 
 De roulottes à patates en cantines, la poutine en a fait du chemin depuis son apparition dans le Québec rural des années 1950. Plus d'une fois qualifiée d'inexportable et suscitant souvent le dédain chez les plus raffinés, la poutine aurait pu rester une simple curiosité culinaire québécoise. Son originalité, son pouvoir d'attraction et son goût inégalable en ont décidé autrement. Aujourd'hui, alors que plusieurs grands chefs d'ici s'amusent à la réinterpréter, que des chansons lui rendent hommage, qu'à la grandeur du territoire les sortes de poutine se multiplient au gré de l'imagination débridée des restaurateurs, la voilà qui amorce une carrière internationale. Maudite poutine! raconte l'histoire sans pareille de ce plat pittoresque. De roulottes à patates en cantines, la poutine en a fait du chemin depuis son apparition dans le Québec rural des années 1950. Plus d'une fois qualifiée d'inexportable et suscitant souvent le dédain chez les plus raffinés, la poutine aurait pu rester une simple curiosité culinaire québécoise. Son originalité, son pouvoir d'attraction et son goût inégalable en ont décidé autrement. Aujourd'hui, alors que plusieurs grands chefs d'ici s'amusent à la réinterpréter, que des chansons lui rendent hommage, qu'à la grandeur du territoire les sortes de poutine se multiplient au gré de l'imagination débridée des restaurateurs, la voilà qui amorce une carrière internationale. Maudite poutine! raconte l'histoire sans pareille de ce plat pittoresque.
  
-//2006// +=== 2006 === 
-Motel univers, livre illustré + 
-Olga Duhamel-Noyer+**//Motel univers//, livre illustré** 
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 +OLGA DUHAMEL-NOYER 
 Construction typique de l'Amérique du Nord, le motel fait briller ses enseignes depuis plus d'une cinquantaine d'années dans la Belle Province. Le long des routes, on croise ces bâtiments singuliers, percés de dizaines et de dizaines de portes alignées donnant sur l'extérieur, qui proposent l'hébergement au voyageur motorisé. Leur modernisme avait dans un premier temps suscité l'enthousiasme; aujourd'hui, à peine concède-t-on au motel un caractère fonctionnel. Mais la menace que fait peser le temps qui passe sur les motels les plus anciens tend à faire peu à peu accéder ces derniers à la dimension mythique qui guette souvent les choses révolues. Construction typique de l'Amérique du Nord, le motel fait briller ses enseignes depuis plus d'une cinquantaine d'années dans la Belle Province. Le long des routes, on croise ces bâtiments singuliers, percés de dizaines et de dizaines de portes alignées donnant sur l'extérieur, qui proposent l'hébergement au voyageur motorisé. Leur modernisme avait dans un premier temps suscité l'enthousiasme; aujourd'hui, à peine concède-t-on au motel un caractère fonctionnel. Mais la menace que fait peser le temps qui passe sur les motels les plus anciens tend à faire peu à peu accéder ces derniers à la dimension mythique qui guette souvent les choses révolues.
 Couleurs vives, exubérantes enseignes décalées qui parlent français, agencement moderniste usé par les ans et discrétion garantie, composent l'univers du motel. Bienvenue au Québec Couleurs vives, exubérantes enseignes décalées qui parlent français, agencement moderniste usé par les ans et discrétion garantie, composent l'univers du motel. Bienvenue au Québec
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