Note 1 : Cette maison d’édition a un catalogue très varié. Nous avons exclu de notre inventaire les sections suivantes : Amérindiens, archéologie / histoire de l’art, autobiographie, biographie, communauté juive, éducation, essai historique, essai politique, géographie / territoire, histoire des Amériques, histoire du Québec et du Canada, histoire économique, histoire locale et régionale, histoire militaire, histoire politique, histoire religieuse, jeunesse, langues / littérature, mémoires / journaux, mieux-vivre / guides / ouvrages pratiques, Nouvelle-France, patriotes, population / généalogie, société, vie d’autrefois. Dans la section « Romans / théâtre / nouvelles », nous avons exclu les œuvres dramatiques.

Note 2 : Cette fiche inclut un bref portrait du fondateur, Denis Vaugeois.

Note 3 : L’astérisque placé à la suite du nom de l’auteur indique qu’il s’agit d’une première publication.

Maison d’édition : Septentrion

Lieu : Québec

Année de fondation : 1988

Fondateurs : Denis Vaugeois

Éditeur actuel : Denis Vaugeois. Denis Vaugeois a été un des principaux artisans du journal historique Boréal Express. Il est sorti de l'ombre en 1968 avec l'édition d'une synthèse historique appelée d'abord Histoire 1534-1968, constamment rééditée et mise à jour jusqu'en 1983, Canada-Québec. Depuis, il partage son temps entre l'édition et la recherche. [Source : fiche de l’auteur sur le site des éditions du Septentrion, http://www.septentrion.qc.ca/catalogue/auteurs. asp?DevID=196 , site consulté le 3 janvier 2011]

Distribution : Dimédia

Ligne éditoriale : Au départ, le Septentrion a la volonté d’être une « maison spécialisée en histoire des Amériques ». [Source : http://www.septentrion.qc.ca/gillesherman/histoire/, site consulté le 10 décembre 2011]. Sa mission est ainsi définie sur le site internet : « Fondé en 1988, avec l'acquisition du Pélican (1956) comme tremplin, le Septentrion compte maintenant plus de 400 titres actifs à son catalogue. Plusieurs prix d'excellence ont été attribués à nos divers ouvrages: prix du Gouverneur général, prix Gutenberg, prix Richard-Arès, prix de l'Académie de la Marine, prix France-Amérique, etc.

Le Septentrion est avant tout une maison d'édition spécialisée en histoire, même si elle s'intéresse également aux sciences humaines en général. D'où des titres en archéologie, science politique, ethnographie,etc. Et elle n'est pas indifférente non plus aux oeuvres littéraires, particulièrement aux romans historiques. Chaque année, le Septentrion a souhaité faire connaître un nouvel auteur de roman. Pari difficile, mais pari tenu.

Les mémoires reçoivent aussi une attention particulière. Ainsi, les souvenirs de militaires côtoient ceux de personnages politiques, de médecins, de notaires, etc. Les histoires de familles occupent une bonne place et rejoignent notre intérêt pour les Amérindiens, les Juifs et la question des populations en général. Enfin, les livres savants alternent avec les « beaux livres » et les ouvrages de vulgarisation. À cet égard, un de nos grands succès reste la magistrale Histoire populaire du Québec de Jacques Lacoursière. »

29, rue Couillard (1992)

Les années 50. Québec, le Quartier latin, les étudiants du père Lévesque. À la manière du «Big Brother» d'Orwell, Duplessis, le «grand nez» de Trois-Rivières, semble connaître et contrôler chaque geste de chaque individu. Catherine, aussi discrète que belle, est amoureuse. Simon traîne sa vie à l'université. Plus qu'un éternel étudiant, Simon est un adolescent attardé et sans scrupule. Il poursuit Catherine de ses avances, en vain. Par dépit, il révèle une vieille histoire cachée dans le passé de Catherine. Elle sera alors accusée de meurtre. C'est un roman de fiction à la limite du roman historique: le monde des étudiants, de la police, de la justice, il y a 30 ans à peine. L'écriture, par son style et son vocabulaire de l'époque, crée l'ambiance.

L’abandon (1999)

Une fillette de neuf ans lutte, pendant trois dures années, sans jamais perdre espoir en ses capacités intérieures. Elle a tôt fait de démasquer, d'une part, la mesquinerie et les intérêts personnels des adultes qui l'entourent et, d'autre part, les comportements troubles ou déviants de certaines personnes, qui oscillent entre la pitié pour des fillettes démunies et un besoin inassouvi d'affection. Sans relâche, elle aspirera à la liberté, persuadée que la seule solution est de franchir les murs. Un curieux phénomène se produira plusieurs années plus tard et apportera le baume final sur cette période d'horreur. On répondra à ses doutes en lui confirmant : « qu'elle n'avait rien rêvé ». Tout ça avait bel et bien existé au temps de l'orphelinat.

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