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Éditions du Boréal

Dernière mise à jour: automne 2013

Note: cette page wiki ne contient que les oeuvres québécoises publiées chez Boréal pour la période de 1980 à 2011. Les éditions “Compact” (sauf erreur) n'ont pas été retenues.

Informations générales

Année de fondation: 1963 (Voir l'Historique plus bas)

Nombre de publications (toutes catégories confondues)

• Tous (633) sous le thème “Littérature” • Critique littéraire (15) • Écrivains (16) • Histoire littéraire (5) • Littérature canadienne-anglaise (30) • Littérature étrangère (14) *Pas fait parce qu’il s’agit d’essais qui portent sur la littérature étrangère. • Littérature franco-canadienne (30) • Littérature jeunesse (219) • Littérature québécoise (168) • Poésie (22) • Théâtre (31

Genres:

• Biographies (52) • Cinéma (17) • Essais et Documents (446) • Essais Littérature (96) • Histoire (149) • Jeunesse (324) • Livres Illustrés (23) • Livres pratiques (15) • Nouvelles (79) • Poésie (18) • Romans et récits (456) • Théâtre (31)

Note: cette page wiki ne contient que les oeuvres québécoises publiées chez Boréal pour la période de 1980 à 2011. Les éditions “Compact” (sauf erreur) n'ont pas été retenues.

Notre équipe

Comité littéraire

• Pascal Assathiany, directeur général • Jean Bernier, directeur de l’édition • Jacques Godbout, président du conseil d’administration • François Ricard Conseillers littéraires • Catherine Germain (Junior et Inter) • Hélène Girard • Paul-André Linteau (histoire) • Lori Saint-Martin • Danielle Simard (Maboul) Administration et promotion • Diane Pugliese Communication et promotion • Lucile de Pesloüan Comptabilité • Maryse Richard Direction artistique • Christine Lajeunesse Export et droits • Sandra Gonthier Assistance à l’édition • Francesca Roy Réception • Céline Comtois Production • Stéphanie Mallette Révision • Christophe Horguelin Responsable des stocks et webmestre • Laurent Harmel Typographie • Agnès Peyrefort Service de presse • Johanne Paquette, directrice et attachée de presse, fiction • Gabrielle Cauchy, attachée de presse, essais

Ligne éditoriale

Le Boréal, une histoire à suivre

Les Éditions du Boréal sont une maison d’édition canadienne, basée à Montréal, qui publie en langue française de la littérature générale. La maison a été fondée à Trois-Rivières en 1963 par un groupe d’historiens. Ne publiant d’abord que des essais, le Boréal s’est développé au cours des années 1980 en éditant de la littérature pour adultes et pour jeunes. Il est devenu au fil des ans l’une des principales maisons indépendantes, respectée pour la qualité de ses publications. Nombre de ses auteurs ont reçu des prix tant au Canada qu’à l’étranger. Le Boréal publie de 60 à 70 nouveautés par année, et son catalogue comptera bientôt 2 000 titres. La maison entretient des relations actives avec des éditeurs du monde entier, ce qui a permis la circulation en langues étrangères de nombreuses œuvres ainsi que des coéditions en langue française avec des éditeurs hexagonaux. Les livres du Boréal sont distribués au Canada par Diffusion Dimedia (Montréal) et dans le reste du monde par Volumen (Paris). [source: site internet]

Historique

Les pères fondateurs 1963-1976

C'est à Trois-Rivières, le 18 mars 1963, que Gilles Boulet, prêtre, Pierre Gravel, libraire, Jacques Lacoursière, professeur, Denis Vaugeois, historien, et Mgr Albert Tessier, cinéaste et historien, fondent les éditions du Boréal Express. La maison atteint vite la célébrité avec son journal d'histoire du Canada, qui marque une date dans l'enseignement de l'histoire au pays. Quelques années plus tard, les éditions du Boréal Express, dont Denis Vaugeois est le seul timonier, publient des livres sur des sujets historiques. En 1976, quand Denis Vaugeois quitte le poste d'éditeur, la maison compte 54 titres à son catalogue. Elle s'est fait connaître d'un vaste public et a été le lieu de l'affirmation d'une nouvelle historiographie québécoise. Elle se trouve donc en phase avec l'évolution des mentalités, car c'est l'époque où les Québécois, avant de construire l'avenir que leur a laissé entrevoir la Révolution tranquille, veulent sonder leur passé. Jacques Lacoursière et Denis Vaugeois, 1963

Nouveaux horizons 1976-1987

Élu député, puis nommé ministre, Denis Vaugeois quitte le Boréal Express et en confie les destinées à Antoine del Busso, à qui se joignent d'abord Pascal Assathiany, puis François Ricard et Jacques Godbout. La maison s'ouvre alors aux sciences humaines et aux sciences politiques en particulier, tout en conservant un important secteur historique sous la gouverne de Paul-André Linteau. Paraissent donc des ouvrages qui rendent compte non plus seulement du Québec d'hier, mais du Québec contemporain.

En 1981, le Boréal Express publie une première oeuvre de fiction. Il s'agit du Canard de Bois, de Louis Caron. Et les années suivantes voient le Boréal Express accueillir des romans ou des essais de Gilles Archambault, de Jacques Brault, de Jacques Godbout, de Jacques Savoie ou de Fernand Ouellette. En 1984, François Ricard fonde sa collection d'essais Papiers collés, qui rassemblera au cours des ans, entre autres noms, ceux de Jean Larose, d'Yvon Rivard et de Pierre Vadeboncoeur. La même année paraît l'extraordinaire autobiographie de Gabrielle Roy, La Détresse et l'Enchantement. Jusqu'en 1987, les éditions du Boréal Express ont fait paraître 200 titres tout en gardant une structure très légère. Les moyens sont encore modestes, mais les réalisations éditoriales n'en sont pas moins nombreuses et éclatantes. Pensons à l'Histoire du Québec contemporain, de Linteau, Durocher et Robert, en 1979, qui fait encore aujourd'hui figure de référence et d'autorité dans le domaine, aux Quatre Saisons dans la vallée du Saint-Laurent, de Jean Provencher. C'est à cette période que la maison inaugure la pratique des coéditions, d'abord avec La Découverte, pour la série des état du monde, pratique qui va s'étendre à des maisons françaises comme le Seuil, Phébus, Flammarion, Christian Bourgois et Grasset.

Les éditions du Boréal en douze jalons

Novembre 1962: parution du premier numéro du journal historique Le Boréal Express, consacré à l’actualité de l’année 1524.

18 mars 1963: création de la société Le Boréal Express, qui signe l’acte de naissance juridique des futures éditions du Boréal.

1967: mort du journal Le Boréal Express, victime de l’essoufflement de l’équipe rédactionnelle et de la hausse des tarifs postaux.

1968: parution d’un premier titre aux éditions du Boréal Express : L’idée d’indépendance au Québec. Genèse historique, de Maurice Séguin, dans la collection « 17/60 ».

1974: création de Diffusion Dimédia, société de distribution et de diffusion dirigée par Pascal Assathiany et qui diffuse, entre autres éditeurs, les ouvrages des éditions du Boréal Express

1978: départ du fondateur, Denis Vaugeois, nommé ministre des Affaires culturelles dans le gouvernement Lévesque ; Antoine Del Busso, directeur des éditions depuis 1977, devient actionnaire majoritaire et s’associe à Pascal Assathiany.

1980: entrée en littérature des éditions du Boréal Express avec le roman Maria Chapdelaine, de Louis Hémon, dans l’édition critique de Ghislaine Legendre.

1987: abandon de l’adjectif « Express » ; participation minoritaire des éditions du Seuil au capital des éditions du Boréal ; mise sur pied du comité éditorial ; Jacques Godbout est nommé président du conseil d’administration.

1989: départ d’Antoine Del Busso ; Pascal Assathiany devient directeur général des éditions du Boréal.

1990: Jean Bernier est directeur de l’édition ; installation au 4447 de la rue Saint-Denis à Montréal.

1993: retrait des éditions du Seuil du capital des éditions du Boréal, redevenues entièrement propriété québécoise.

Avril 2010: virage numérique des éditions du Boréal à la suite d’un accord entre Diffusion Dimédia et l’entreprise De Marque, qui prévoit la commercialisation en format numérique d’un certain nombre de titres des éditeurs diffusés ; en 2013, 300 titres du catalogue Boréal sont offerts dans ce format ainsi que toutes les nouveautés.

Et un 13e jalon, pour faire bonne mesure :

Mai 2013: 50e anniversaire ; environ 2000 titres au catalogue et 1000 auteurs.

(source : http://www.ledevoir.com/culture/livres/377839/la-subjectivite-au-rang-des-beaux-arts)

L'édition en comité (3e période?)

À partir de 1987, la maison abandonne le qualificatif d’«Express» pour s'appeler tout simplement «le Boréal». Jean Bernier et Hélène Girard se joignent au comité éditorial. Cette époque voit également une augmentation sensible de la production, qui dépasse les 70 nouveautés dès 1990. Le Boréal publie désormais dans tous les genres, sauf celui du manuel scolaire, et compte aujourd'hui plus de 1200 titres à son catalogue. Cela s'est traduit par la multiplication des collections : en 1988, la maison lançait la collection de rééditions en format intermédiaire Boréal compact, qui compte aujourd'hui près de 150 titres et où figurent l'ensemble des oeuvres romanesques de Marie-Claire Blais et de Gabrielle Roy. Dès 1989, on inaugurait un important secteur jeunesse, sous la gouverne de Raymond Plante, à qui succédera Rémy Simard, en 1995, lequel créera la collection «Boréal Maboul». Catherine Germain, à partir de 2002, est l'éditrice des romans jeunesse.

Aujourd'hui, à près de cinquante ans, le Boréal est au coeur de la littérature et de l'édition québécoises. Avec les poésies d'Anne Hébert ou les romans de Marie-Claire Blais, la maison défend le travail des grands créateurs de notre littérature, tandis que toute une nouvelle génération d'écrivains donne forme à la sensibilité contemporaine : Suzanne Jacob, Robert Lalonde, Marie Laberge, Monique Proulx, Hélène Monette, Louis Hamelin, Gaëtan Soucy, Ying Chen, Dany Laferrière. Le Boréal accueille également en traduction plusieurs écrivains du Canada anglais, dont Neil Bissoondath, Margaret Atwood, Alistair MacLeod, Michael Ondaatje et Charles Taylor. En même temps, la maison continue de publier des essais qui font date, que ce soit des biographies ou des études qui marquent leur domaine, comme Genèse de la société québécoise de Fernand Dumont, ou Genèse des nations et cultures du Nouveau Monde de Gérard Bouchard.

Prix Littéraires (Lauréats)

2011

• Agnès Gruda, Prix Adrienne-Choquette : Onze petites trahisons

• François Ricard, Médaille de l'Académie des lettres du Québec pour l'ensemble de son oeuvre

• Louis Hamelin, Prix littéraire des collégiens: La Constellation du Lynx

• Louis Hamelin, Prix des libraires du Québec: La Constellation du Lynx

• Louis Hamelin, Grand prix littéraire de La Presse Québécoise: La Constellation du Lynx

• Louis Hamelin, Prix Ringuet de l'Académie des lettres du Québec: La Constellation du Lynx

• Marcel Martel, Prix de la Présidence de l'Assemblée nationale: Langue et politique au Canada et au Québec

• Michel Biron, Prix Victor-Barbeau de l'Académie des lettres du Québec: La Conscience du désert

2010

• Andrée Dufour, Prix de distinction de carrière de l’Association canadienne d’histoire de l’éducation

• Christiane Duchesne, Prix Alvine-Bélisle: La Vengeance d'Adeline Parot

• Dany Laferrière, Grand Prix littéraire international Metropolis bleu

• Dany Laferrière, Prix des libraires du Québec: L' Énigme du retour

• Éric Bédard, Prix de la Présidence de l’Assemblée nationale: Les Réformistes

• Éric Bédard, Prix Clio: Les Réformistes

• Gilles Marcotte, Prix Jean-Éthier-Blais: La Littérature est inutile

• Manuel Kak’wa Kurtness, Lauréat, concours de livres culinaires canadien: PachaMama

• Manuel Kak’wa Kurtness, Prix La Mazille international du Festival du livre gourmand de Périgueux: PachaMama

• Michel Lavoie, Prix du Gouverneur général: C'est ma seigneurie que je réclame

• Michel Seymour, Prix Jean-Charles-Falardeau : De la tolérance à la reconnaissance

2009

• Alice Munro, Prix international Man Booker pour l'ensemble de son œuvre

• Dany Laferrière, Grand Prix du livre de Montréal: L' Énigme du retour

• Dany Laferrière, Prix Médicis: L' Énigme du retour

• Edem Awumey, Sélection Prix Goncourt: Les Pieds sales

• Hélène Monette, Prix littéraire du Gouverneur général: Thérèse pour Joie et Orchestre

• Louise Dechêne, Prix Lionel-Groulx: Le Peuple, l'État et la guerre au Canada sous le régime français

• Marie Laberge, Grand prix littéraire Archambault: Sans rien ni personne

• Michel Seymour, Prix du livre de l'Association canadienne de philosophie: De la tolérance à la reconnaissance

• Monique LaRue, Prix Jacques Cartier du roman de langue française: L' Oeil de Marquise

• Neil Bissoondath, En sélection pour le prix Femina étranger: Cartes postales de l'enfer 2008

• Allan Greer, Prix Maxime-Raymond de l'Institut d'histoire de l'Amérique française: Catherine Tekakwitha et les jésuites

• Anne-Rose Gorroz, Prix Anne-Hébert: L' Homme ligoté

• Élisabeth Nardout-Lafarge, Prix Jean-Éthier-Blais: Histoire de la littérature québécoise

• Gil Courtemanche, Prix Hommage du public du Prix des libraires du Québec: Un dimanche à la piscine à Kigali

• Margaret Atwood, Prix Prince des Asturies de littérature pour l'ensemble de son œuvre

• Marie-Aimée Cliche, Prix des Fondateurs de l'Association canadienne d'histoire de l'éducation: Maltraiter ou punir ?

• Marie-Claire Blais, Prix du Gouverneur général: Naissance de Rebecca à l'ère des tourments

• Suzanne Jacob, Prix Athanase-David pour l'ensemble de son oeuvre

2007

• Daniel Poliquin, Prix du Consulat général de France à Toronto pour l'ensemble de son œuvre

• Daniel Poliquin, Prix des lecteurs de Radio-Canada

• Daniel Poliquin, Prix littéraire Le Droit

• Daniel Poliquin, Prix du livre d'Ottawa

• Élisabeth Nardout-Lafarge, Prix Gabrielle-Roy: Histoire de la littérature québécoise

• Jacques Godbout, Médaille de l'Académie des lettres du Québec pour l'ensemble de son œuvre

• Margaret Atwood, Grand Prix littéraire international Metropolis bleu pour l'ensemble de son œuvre

• Marie-Aimée Cliche, Prix Jean-Charles-Falardeau: Maltraiter ou punir ?

• Marie-Claire Blais, Prix Matt-Cohen du Writer’s Trust of Canada pour l'ensemble de son œuvre

• Yvon Rivard, Prix Jean-Éthier-Blais: Personne n'est une île

2006

• André Carpentier, Mention spéciale Prix Littéraire du Lycée Jean de La Fontaine: Ruelles, jours ouvrables

• Andrée Dufour, Prix des Fondateurs de l'Association canadienne d'histoire de l'éducation: Brève histoire des institutrices au Québec de la Nouvelle-France à nos jours

• Christiane Duchesne, Prix littérature jeunesse des bibliothèques de Montréal pour l'ensemble de son œuvre

• Christiane Frenette, Prix de création littéraire de la Ville de Québec: Après la nuit rouge

• Francis Dupuis-Déri, Prix J. I. Segal: Identités mosaïques

• Jocelyn Létourneau, Prix de la Fondation Trudeau, pour sa contribution exceptionnelle aux sciences humaines au Canada et dans le monde

• Pierre Godin, Grand Prix du public de la Montérégie – catégorie « autre genre littéraire »: René Lévesque, l'homme brisé (1980-1987)

2005

• Andrée Dufour, Deuxième prix catégorie « autres genres littéraires » de l’Association des auteurs de la Montérégie: Brève histoire des institutrices au Québec de la Nouvelle-France à nos jours

• Gilles Archambault, Prix Fleury-Mesplet pour l'ensemble de son œuvre

• Kevin Bazzana, Prix du Gouverneur général pour la traduction de l'anglais (Canada) par Rachel Martinez: Glenn Gould, une vie

• Marie-Claire Blais, Prix Gilles-Corbeil pour l'ensemble de son œuvre

• Maude Barlow, Prix Right Livelihood Awards: L' Or bleu

• Neil Bissoondath, Prix Hugh-MacLennan (Édition originale anglaise): La Clameur des ténèbres

• Pierre Nepveu, Prix Athanase-David pour l'ensemble de son œuvre

• Yvon Rivard, Grand Prix du livre de Montréal

2004

• Gil Courtemanche, Prix de la Cadière d'Azur: Un dimanche à la piscine à Kigali

• Jean-Claude Picard, Prix de la Présidence de l'Assemblée nationale: Camille Laurin

• Jean-Philippe Warren, Prix Clio: L' Engagement sociologique

• Miriam Toews, Prix du Gouverneur général pour la fiction en langue anglaise sous le titre A Complicated K: Drôle de tendresse

• Neil Bissoondath, Quebec Writers' Federation literary Prize pour la traduction: Un baume pour le coeur

• Nicole Leroux, Prix du Gouverneur général jeunesse (texte): L' Hiver de Leo Polatouche

• Ook Chung, Prix littéraire des collégiens: Contes butô

• Serge Denis, Prix Trillium: Social-démocratie et mouvements ouvriers : la fin de l'histoire ?

2003

• Christiane Frenette, Prix Adrienne-Choquette: Celle qui marche sur du verre

• Gaétan Soucy, Prix Nessim Habif de l’Académie royale de la langue et de la littérature françaises de Belgique pour l'ensemble de son œuvre

• Gaétan Soucy, Prix des libraires du Québec: Music-Hall!

• Gaétan Soucy, Prix France-Québec/Jean-Hamelin: Music-Hall!

• Judith Cowan, Prix Clément-Morin: La Loi des grands nombres

• Louise Bienvenue, Prix Raymond-Klibansky: Quand la jeunesse entre en scène

• Louise Bienvenue, Prix Michel-Brunet: Quand la jeunesse entre en scène

• Marc Tremblay, Prix relève Télé-Québec : Donovan et le secret de la mine

• Rober Racine, Prix Ringuet: L' Ombre de la Terre

2002

• Daniel Poliquin, The Writers' Trust of Canada's Shaughnessy Cohen Prize for Political Writing: Le Roman colonial

• Gérard Bouchard, Prix des lecteurs Alcan: Mistouk

• Guillaume Vigneault, Prix France-Québec/Jean Hamelin: Chercher le vent

• Guillaume Vigneault, Prix littéraire Association France-Québec/Philippe Rossillon : Chercher le vent

• Guillaume Vigneault, Prix Ringuet de l’Académie des lettres du Québec.: Chercher le vent

• Lori Saint-Martin, Prix Gabrielle-Roy: La Voyageuse et la Prisonnière

• Lori Saint-Martin, Prix Raymond-Klibansky: La Voyageuse et la Prisonnière

• Marc Tremblay, Prix Cécile-Gagnon: Donovan et le secret de la mine

• Marie Laberge, Prix du grand public La Presse/Salon du livre de Montréal

• Marie Laberge, Grand Prix littéraire Archambault

• Marie Laberge, Prix du public Le Nouvelliste/Salon du livre de Trois-Rivières

• Marie-Claire Blais, Prix littéraire de la Fondation Prince Pierre de Monaco pour l'ensemble de son œuvre

• Monique LaRue, Prix du Gouverneur général: La Gloire de Cassiodore

• Neil Bissoondath, Prix Hugh-MacLennan: Un baume pour le coeur

• Pierre Godin, Grand Prix du livre de la Montérégie: René Lévesque, l'espoir et le chagrin (1976-1980)

2001

• Alistair MacLeod, The International IMPAC Dublin Literary Award: La Perte et le Fracas

• François Ricard, Grande Médaille de la Francophonie de l'Académie française pour l'ensemble de ses travaux

• Gérard Bouchard, Prix Gérard-Parizeau pour l'ensemble de son œuvre

• Gil Courtemanche, Prix des libraires du Québec: Un dimanche à la piscine à Kigali

• Jacques Côté, Grand Prix La Presse de la biographie: Wilfrid Derome

• Jocelyn Létourneau, Prix Spirale: Passer à l'avenir

• Marie Laberge, Prix du grand public La Presse/Salon du livre de Montréal

• Pierre Morency, Grand Prix de poésie Guillevic/Ville de Saint-Malo

• Renée Dupuis, Prix du Gouverneur général Études et Essais: Quel Canada pour les Autochtones?

• Victor-Lévy Beaulieu, Prix Athanase-David pour l'ensemble de son œuvre

2000

• Alistair MacLeod, Prix de la fiction de la Canadian Authors Association: La Perte et le Fracas

• Alistair MacLeod, Prix Libris du « Livre de l'année » et de l'« Auteur de l'année » de la Canadian Booksellers' Association: La Perte et le Fracas

• Christiane Duchesne, Prix Ringuet: L' Homme des silences

• Christiane Duchesne, Prix France-Québec Philippe-Rossillon: L' Homme des silences

• Dany Laferrière, Prix Carbet des Lycéens: Le Cri des oiseaux fous

• Gérard Bouchard, Médaille François-Xavier-Garneau de la Société historique du Canada: Quelques Arpents d'Amérique

• Gérard Bouchard, Prix du Gouverneur général: Genèse des nations et cultures du Nouveau Monde

• Judith Cowan, Prix de littérature Gérald-Godin: Plus que la vie même

• Louis Caron, Prix Mémoire du Salon du livre de Trois-Rivières pour l'ensemble de son œuvre

• Louis-Bernard Robitaille, Prix France-Québec/Jean-Hamelin: Le Zoo de Berlin

• Marie Laberge, Prix du public Le Nouvelliste/Salon du livre de Trois-Rivières: Gabrielle

• Marie-Claire Blais, Grand Prix littéraire international Metropolis bleu pour l'ensemble de son œuvre

• Marie-Claire Blais, Prix W. O. Mitchell pour l'ensemble de son œuvre

• Michael Ondaatje, Prix Kiriyama: Le Fantôme d'Anil

• Michael Ondaatje, Prix Médicis étranger: Le Fantôme d'Anil

• Nadine Bismuth, Prix des libraires du Québec: Les gens fidèles ne font pas les nouvelles

• Nadine Bismuth, Prix Adrienne-Choquette: Les gens fidèles ne font pas les nouvelles

• Neil Bissoondath, Prix des Amériques insulaires et de la Guyanne: Tous ces mondes en elle

• Pierre Morency, Prix Athanase-David pour l'ensemble de son œuvre

• René Hardy, Prix Clio, région de Québec .: Contrôle social et mutation de la culture religieuse au Québec;1830-1930

1999

• Alistair MacLeod, Prix Trillium (édition originale anglaise): La Perte et le Fracas

• Anne Hébert, Prix France-Québec / Jean-Hamelin pour l'ensemble de son œuvre

• Caroline Merola, Prix “Coup de coeur” du Festival international de la bande dessinée du Québec: Le Rêve du collectionneur

• Daniel Jacques, Prix Victor-Barbeau de l'Académie des lettres du Québec: Nationalité et Modernité

• France Daigle, Prix Antonine-Maillet-Acadie vie: Pas pire

• François Ricard, Prix Maxime-Raymond: Gabrielle Roy. Une vie

• François Ricard, Prix Drainie-Taylor: Gabrielle Roy. Une vie

• Gaétan Soucy, Prix du grand public La Presse/Salon du livre de Montréal: La Petite fille qui aimait trop les allumettes

• Gaétan Soucy, Prix Ringuet de l'Académie des lettres du Québec: La Petite fille qui aimait trop les allumettes

• Marie Laberge, Prix des libraires du Québec: La Cérémonie des anges

• Marie Laberge, Prix du public Le Nouvelliste/Salon du livre de Trois-Rivières: La Cérémonie des anges

• Marie-Claire Blais, Prix international de l’Union latine des littératures romanes pour l'ensemble de son œuvre

• Neil Bissoondath, Prix du meilleur roman de la QSPELL: Tous ces mondes en elle

• Pierre Nepveu, Prix Gabrielle-Roy: Intérieurs du Nouveau Monde

• Pierre Nepveu, Prix Jean-Éthier-Blais: Intérieurs du Nouveau Monde

• Yan Muckle, Premier Prix de la Société des écrivains canadiens: Le Bout de la terre

• Ying Chen, Prix Alfred-DesRochers de l'Association des auteurs des Cantons-de-l'Est: Immobile

1998

• Bruno Hébert, Prix littéraire Association France-Québec Philippe-Rossillon: C'est pas moi, je le jure!

• Bruno Hébert, Prix des libraires du Québec: C'est pas moi, je le jure!

• Christiane Frenette, Prix du Gouverneur général

• Daniel Poliquin, Prix Trillium: L' Homme de paille

• France Daigle, Prix France-Acadie: Pas pire

• France Daigle, Prix Éloize: Pas pire

• Gaétan Soucy, Grand Prix du livre de Montréal: L' Acquittement

• Laurent Laplante, Prix Genève-Montréal: Pour en finir avec l'olympisme

• Michel Morin, Prix Jean-Charles-Falardeau pour le meilleur livre en sciences sociales: L' Usurpation de la souveraineté autochtone

1997

• Francis Back, Prix du livre M. Christie: Jean-Baptiste, coureur des bois

• François Ricard, Prix Jean-Éthier Blais de critique littéraire: Gabrielle Roy. Une vie

• Gérard Bouchard, Prix Sir John A. MacDonald: Quelques Arpents d'Amérique

• Gilles Marcotte, Prix Athanase-David pour l'ensemble de son oeuvre

• Marie Laberge, Prix Ludger-Duvernay de la Société Saint-Jean-Baptiste pour l'ensemble de son oeuvre

• Marie Laberge, Prix des libraires du Québec: Annabelle

• Marie Laberge, Prix du grand public La Presse/Salon du livre de Montréal: Annabelle

• Marie Laberge, Prix du public Le Nouvelliste/Salon du livre de Trois-Rivières: Annabelle

• Nathalie Collard, Deuxième Prix de la Société des écrivains canadiens: Interdit aux femmes

• Neil Bissoondath, Prix du Gouverneur général pour la traduction: Arracher les montagnes

• Roland Viau, Prix du Gouverneur général: Enfants du néant et mangeurs d'âmes

• Suzanne Jacob, Prix de la revue Études françaises: La Bulle d'encre

1996

• Christiane Duchesne, Prix Québec/Wallonie-Bruxelles: La Bergère de chevaux

• Francine D’Amour, Prix Québec-Paris: Presque rien

• Gérard Bouchard, Prix Lionel-Groulx de l'Institut d'histoire de l'Amérique française: Quelques Arpents d'Amérique

• Jacques Brault, Prix Gilles-Corbeil pour l'ensemble de son œuvre

• Jane Jacobs, Prix du Gouverneur général pour la traduction: Systèmes de survie

• Jean Provencher, Prix littéraire des abonnés de la Bibliothèque de Québec: C'était l'automne

• Marie-Claire Blais, Prix du Gouverneur général: Soifs

• Monique LaRue, Grand Prix du Journal de Montréal: La Démarche du crabe

• Pierre Morency, Bourse Thyde Monnier de la Commission des Prix de la Société des Gens de Lettres de France: La Vie entière

• Rachel Leclerc, Grand Prix Henri-Queffélec: Noces de sable

• Yvon Rivard, Grand Prix du livre de Montréal: Le Milieu du jour

• Yvon Rivard, Grand prix du livre de Montréal: Le Milieu du jour

1995

• Christiane Duchesne, Prix du livre M. Christie: La Bergère de chevaux

• Daniel Poliquin, Prix littéraire Le Droit: L' Écureuil noir

• Daniel Salée, Prix du Gouverneur général pour la traduction: Entre l'ordre et la liberté

• Fernand Dumont, Grand Prix du livre de Montréal: Raisons communes

• Gilles Bibeau, Prix Jean-Charles Falardeau de la Fédération canadienne des sciences humaines et sociales: Dérives montréalaises

• Jean-Pierre Davidts, Prix littéraire Desjardins: Contes du chat gris

• Louise Dechêne, Prix Lionel-Groulx: Le Partage des subsistances au Canada sous le Régime francais

• Neil Bissoondath, Prix Spirale: Le Marché aux illusions

• Neil Bissoondath, Gordon Montador Award pour l'édition originale, Selling Illusions: Le Marché aux illusions

• Pierre Morency, Prix littéraire de l'Institut canadien de Québec: Les Paroles qui marchent dans la nuit

• Raymond Plante, Prix M.Christie: L' Étoile a pleuré rouge

• Robert Lalonde, Prix France-Québec/Jean Hamelin: Le Petit aigle à tête blanche

1994

• Daniel Poliquin, Prix Le Signet d'or, écrivain hors Québec: L' Écureuil noir

• Esther Croft, Prix littéraire Desjardins

• Fernand Dumont, Prix Le Signet d'or de Plaisir de lire: Genèse de la société québécoise

• Fernand Dumont, Prix France-Québec/Jean-Hamelin: Genèse de la société québécoise

• Fernand Dumont, Prix du Signet d'or: Genèse de la société québécoise

• Michelle Allen, Grand Prix du Journal de Montréal: Morgane

• Monique Proulx, Prix des libraires du Québec: Homme invisible à la fenêtre

• Pierre Vadeboncoeur, Prix littéraire Canada-Communauté Française de Belgique pour l'ensemble de son œuvre

• Raymond Plante, Prix Brive-Montréal (12-17ans): L' Étoile a pleuré rouge

• Robert Lalonde, Prix du Gouverneur général (romans et nouvelles): Le Petit aigle à tête blanche

• Yvon Rivard, Prix Gabrielle-Roy: Le Bout cassé de tous les chemins

1993

• Anne Hébert, Prix Gilles-Corbeil pour l'ensemble de son œuvre

• Anne Hébert, Prix Alain-Grandbois de l'Académie des lettres du Québec: Le Jour n'a d'égal que la nuit

• Colette Beauchamp, Prix Victor-Barbeau: Judith Jasmin

• Marco Micone, Prix des Arcades de Bologne: Le Figuier enchanté

• Marie Laberge, Grand Prix des lectrices de Elle Québec: Quelques Adieux

• Monique Proulx, Prix Québec-Paris: Homme invisible à la fenêtre

• Pierre Nepveu, Prix Canada-Suisse: L' Écologie du réel

• Raymond Plante, Prix Monique-Corriveau de la littérature jeunesse: Les Dents de la poule

• Robert Walshe, Prix du Gouverneur général pour la traduction: L' Oeuvre du Gallois

1992

• André Cellard, Prix du livre Jean-Charles-Falardeau de la FCSS: Histoire de la folie au Québec de 1600 à 1850

• André Major, Prix Athanase-David pour l'ensemble de son œuvre

• Colette Beauchamp, Prix Maxime-Raymond de l'Institut d'histoire de l'Amérique française: Judith Jasmin

• Lise Gauvin, Prix des Arcades de Bologne: Fugitives

• Lucia Ferretti, Prix Michel-Brunet de l'Institut d'histoire de l'Amérique française: Entre voisins

• Paul-André Linteau, Prix de « La petite bibliothèque du parfait Montréalais »: Histoire de Montréal depuis la Confédération

• Paul-André Linteau, Prix Lionel-Groulx: Histoire de Montréal depuis la Confédération

• Pierre Morency, Prix France-Québec/Jean-Hamelin: Lumière des oiseaux

• Pierre Morency, Prix littéraire de l'Institut canadien de Québec: Lumière des oiseaux

• Robert Lalonde, Prix des lectrices Elle Quebec: L' Ogre de Grand Remous

1991

• André Cellard, Prix Michel-Brunet: Histoire de la folie au Québec de 1600 à 1850

• Bernard Arcand, Prix du Gouverneur général

• Bruce G. Trigger, Prix Léon-Guérin: Les Indiens, la Fourrure et les Blancs

• Bruce G. Trigger, Prix Victor-Barbeau: Les Indiens, la Fourrure et les Blancs

• Christiane Duchesne, Prix Alvine-Bélisle: La Vraie histoire du chien de Clara Vic

• Christiane Duchesne, Prix du livre M. Christie: Bibitsa ou l'étrange voyage de Clara Vic

• François Gravel, Prix du livre M.Christie: Zamboni

• Gilles Marcotte, Médaille Lorne-Pierce de la société royale du Canada

• Pierre Morency, Prix Ludger-Duvernay de la Société Saint-Jean-Baptiste pour l'ensemble de son œuvre

1990

• A.M. Klein, Prix du Gouverneur général pour la traduction: Le Second Rouleau

• Christiane Duchesne, Prix du Gouverneur général

• Christina McCall, Prix du Gouverneur général (en anglais): Trudeau : l'Homme, l'Utopie, l'Histoire

• Jacques Folch-Ribas, Prix Ludger-Duvernay de la Société Saint-Jean-Baptiste pour l'ensemble de son œuvre

• Lucie Papineau, Prix de l'ACELF: La Dompteuse de perruche

• Marie-Claire Blais, Prix Nessim Habif de l’Académie royale de la langue et de la littérature françaises de Belgique pour l'ensemble de son œuvre • Pierre Morency, Prix François-Sommer: L' Oeil américain

• Raymond Plante, Prix du livre de la revue Protégez-vous: Le Raisin devient banane

• Roger Cantin, Prix Jeune Public La Presse/Salon du Livre de Montréal: Matusalem

1989

• Fernande Roy, Prix Lionel-Groulx: Progrès, harmonie, liberté

• Jean Provencher, Prix de l’Union des éditeurs de langue française: Les Quatre Saisons dans la vallée du Saint-Laurent

• Lise Noël, Prix du Gouverneur général

• Marie-Claire Blais, Prix Ludger-Duvernay de la Société Saint-Jean-Baptiste pour l'ensemble de son œuvre

• Philippe Chauveau, Prix de l'ACELF: Robots et Robots inc.

• Pierre Nepveu, Prix Victor-Barbeau de l'Académie des lettres du Québec: L' Écologie du réel

1988

• Anne Hébert, Prix littéraire Canada-Communauté Française de Belgique pour l'ensemble de son œuvre

• Luc Chartrand, Prix Michel-Brunet: Histoire des sciences au Québec

• Michèle Mailhot, Grand Prix du Journal de Montréal: Béatrice vue d'en bas

• Northrop Frye, Prix du Gouverneur général pour la traduction: Shakespeare et son théâtre

• Robert Lalonde, Grand Prix du livre de Montréal

1987

• Anne Hébert, Prix Fleury-Mesplet pour l'ensemble de son œuvre

• Francine D’Amour, Prix Molson de l'Académie des lettes du Québec: Les dimanches sont mortels

• Gilles Archambault, Prix du Gouverneur général

• Heather Robertson, Prix du gouverneur général pour la traduction: L' Homme qui se croyait aimé

1986

• Denys Delâge, Prix Lionel-Groulx: Le Pays renversé

• Hélène Pelletier-Baillargeon, Prix Maxime-Raymond: Marie Gérin-Lajoie

• Jacques Brault, Prix Athanase-David pour l'ensemble de son oeuvre

• Raymond Plante, Prix du Conseil des Arts du Canada: Le Dernier des raisins

• Yvon Rivard, Prix du Gouverneur général: Les Silences du corbeau

1985

• Fernand Ouellette, Prix du Gouverneur général

• Jacques Godbout, Prix Athanase-David pour l'ensemble de son œuvre

• Robert Lalonde, Prix Québec-Paris: Une belle journée d'avance

1984

• Jacques Brault, Prix du Gouverneur général

• Joseph Rudel-Tessier, Prix Champlain: Roquelune

• Louis Caron, Prix Ludger-Duvernay de la Société Saint-Jean-Baptiste pour l'ensemble de son œuvre

1983

• Marie-Claire Blais, Prix Anaïs-Ségalas de l'Académie française: Visions d'Anna

• Suzanne Jacob, Prix du Gouverneur général: Laura Laur

1982

• Louis Caron, Prix France-Québec Jean-Hamelin: Le Canard de bois

• Marie-Claire Blais, Prix Athanase-David pour l'ensemble de son œuvre

• Raymond Plante, Prix de l'ACELF: La Machine à beauté

1981

• Gilles Archambault, Prix Athanase-David pour l'ensemble de son œuvre

• Marie Laberge, Prix du Gouverneur général: C'était avant la guerre à l'Anse-à-Gilles

• Paul-André Linteau, Prix MacDonald: Maisonneuve ou comment des promoteurs fabriquent une ville, 1883-1918

• René Hardy, Prix Lionel-Groulx: Les Zouaves

• Victor-Lévy Beaulieu, Prix Ludger-Duvernay de la Société Saint-Jean-Baptiste pour l'ensemble de son œuvre

1979

• Marie-Claire Blais, Prix du Gouverneur général: Le Sourd dans la ville

1947-1978

1978

• Anne Hébert, Prix Athanase-David pour l'ensemble de son œuvre

• Jacques Brault, Prix Ludger-Duvernay de la Société Saint-Jean-Baptiste pour l'ensemble de son œuvre

• Jacques Godbout, Prix Canada-Belgique pour l'ensemble de son œuvre

1977

• Gabrielle Roy, Prix littéraire du Gouverneur général: Ces enfants de ma vie

1976

• Anne Hébert, Prix littéraire de la Fondation Prince Pierre de Monaco pour l'ensemble de son œuvre

• Marie-Claire Blais, Prix littéraire Canada-Communauté Française de Belgique pour l'ensemble de son œuvre

• Pierre Vadeboncoeur, Prix Athanase-David pour l'ensemble de son œuvre

1975

• Anne Hébert, Prix du Gouverneur général: Les Enfants du Sabbat

1973

• Jacques Godbout, Prix Ludger-Duvernay de la Société Saint-Jean-Baptiste pour l'ensemble de son œuvre

1971

• Pierre Vadeboncoeur, Prix Ludger-Duvernay de la Société Saint-Jean-Baptiste pour l'ensemble de son œuvre

1970

• Gabrielle Roy, Prix Athanase-David pour l'ensemble de son œuvre

1968 • Marie-Claire Blais, Prix du Gouverneur général: Manuscrits de Pauline Archange

1966

• Marcel Trudel, Prix Ludger-Duvernay de la Société Saint-Jean-Baptiste pour l'ensemble de son œuvre

• Marie-Claire Blais, Prix Médicis: Une saison dans la vie d'Emmanuel

• Marie-Claire Blais, Prix France-Québec: Une saison dans la vie d'Emmanuel

1958

• Anne Hébert, Prix Ludger-Duvernay de la Société Saint-Jean-Baptiste pour l'ensemble de son œuvre

1956

• Gabrielle Roy, Prix Ludger-Duvernay de la Société Saint-Jean-Baptiste pour l'ensemble de son œuvre

1947

• Gabrielle Roy, Prix Femina: Bonheur d'occasion

Collections

• Boréal Compact (228)

Des rééditions de textes importants—romans, nouvelles, théâtre, poésie, essais ou documents —dans un format pratique et à des prix accessibles.

• Boréal Express (24)

Propose aux étudiants et aux professeurs, à un prix abordable, des ouvrages de synthèse et d'introduction dans des domaines variés.

• Boréal Inter (59)

Des romans passionnants, un peu plus corsés, qui s'adressent aux jeunes adolescents. De genres aussi divers que le roman historique et le roman d'anticipation, ils feront sortir le lecteur du quotidien en lui ouvrant de nouveaux horizons.

• Boréal Junior (107)

Propose aux jeunes une première approche de la littérature tout en les incitant à lire pour le plaisir. Les auteur s’y abordent les thèmes de l’amitié, de la famille, des relations humaines, de la découverte de soi, de la puberté, de la mort… Cette collection offre des romans de genres variés – policier, aventure, science-fiction, fantastique, humour – écrits dans une langue simple et directe avec quelques illustrations qui aident les jeunes lecteurs dans leur nouvelle approche de textes suivis.

• Dominique (11)

Créée par Jean Gervais, orthopédagogue. Chaque livre expose aux lecteurs du primaire, ainsi qu'à leurs parents, un problème vécu par de nombreux enfants. Chaque situation est exposée avec beaucoup de doigté à l'aide d'une histoire réaliste à laquelle les enfants sont sensibles. Elle est suivie de conseils pratiques destinés aux parents. Illustrés en couleurs et en noir et blanc, les «Dominique» sont l'amorce d'un échange familial sur des thèmes délicats.

• Les Carcajous (15)

Écrite par Roy MacGregor et adaptée de l'anglais, cette série relate les aventures d'une équipe de hockey pee-wee. Mélant l'humour et le suspense à des descriptions de matches vivantes, elle ravit les amateurs de hockey de neuf ans et plus.

• Maboul (102)

Composée de séries captivantes aux héros sympathiques, cette collection est destinée aux débutants lecteurs du premier cycle du primaire. Ses mini-romans pleins de fantaisie, de poésie ou de drôlerie, ont pour mandat d'amener les enfants à la lecture par le plaisir. Une mise en page aérée et amusante marie à merveille les nombreuses illustrations et un texte d'une grande lisibilité. Commencer à lire, c'est parfois difficile. Avec Maboul, ça devient facile!

• Papier collés (69)

Dirigée par François Ricard, cette collection présente des recueils de textes, souvent inédits, appartenant à des genres divers, mais qui se distinguent par la qualité de l'écriture.

• Pour en finir avec (10)

Cette collection, dirigée par Richard Martineau, accueille des pamphlets qui remettent en question les idées reçues touchant à la culture et à la société québécoises.

Romans et récits (résumés)

Notes: sont exclues ici les rééditions dans Boréal Compact (qui sont dans le document word)

Années 1980-1989

1983

ARCHAMBAULT, Gilles, À voix basse, Montréal, Boréal (Boréal Express), 1983, 160 p. (Roman)

À voix basse… C'est-à-dire sur un ton et dans une région du coeur où les propos sont murmurés, où tout s'est déjà déroulé irrémédiablement. On vit en sursis. Ne parviennent plus que les images floues d'une vie qui a été.

1984

ARCHAMBAULT, Gilles, Le Regard oblique, Montréal, Boréal (Boréal Express/Papiers collés), 1984, 180 p. (Nouvelles ?)

Les billets que réunit ce volume composent une sorte de roman satirique sur le monde des écrivains, leurs vanités, leurs illusions et désillusions, leur inépuisable innocence. G. Archambault nous donne ici sa meilleure prose.

LABERGE, Marie, Le Poids des ombres, Montréal, Boréal, 1994, 460 p. (Roman) LABERGE, Marie, Le Poids des ombres, Montréal, Boréal (Boréal Compact), 1999, 464 p. (Roman)

«Dès les premières lignes, Le Poids des ombres nous impose une lecture quasi compulsive tant est solide l'intrigue, maîtrisé le style de la narration et cohérente la stature des personnages. » R. Bélanger, Nuit blanche

1985

BRAULT, Jacques, Agonie, Montréal, Boréal (Boréal Express), 1985, 80 p. (Roman)

PRIX DU GOUVERNEUR GÉNÉRAL 1984

Un vieil homme abandonne, sur le banc de parc où il repose immobile, un pauvre carnet rempli de notes et de souvenirs; un autre homme, plus jeune, le ramasse et l'emporte chez lui pour le lire. Sa lecture va durer toute la nuit.

Si l'auteur avait voulu nous démontrer que la poésie et l'existence partagent les mêmes enjeux, il n'aurait pas écrit autrement. Agonie est une très belle explication de texte : par la vie même. Gilles Marcotte, L’actualité

Dans Agonie, l'émotion – une braise sous des cendres grises – reste captive. C’est la manière qu’a choisie Brault pour nous faire pénétrer l'intensité du drame qui se joue sous l'apparence des choses. Avec une concision qui frôle l’ellipse ; par pudeur, mais aussi par respect. Ivanhoé Beaulieu, Le Devoir

Prix du Gouverneur général 1984 (Agonie)

RICARD, François, La littérature contre elle-même, préface de Milan Kundera, Montréal, Boréal Express (Papiers collés), 1985, 196 p. (Essai) RICARD, François, La littérature contre elle-même, préface de Milan Kundera, Montréal, Boréal (Boréal Compact), 2002, 228 p. (Essai)

“Voilà ce que j’admire chez François Ricard: il habite non pas la littérature québécoise, non pas la littérature française, il habite la littérature mondiale. Et comme il s’occupe presque exclusivement du roman, je peux dire qu’il habite le roman mondial comme on habite une maison. C’est rare.” Milan Kundera

1986

RIVARD, Yvon, Les Silences du corbeau, Montréal, Boréal, 1986, 268 p. (Roman) RIVARD, Yvon, Les Silences du corbeau, Montréal, Boréal (Boréal Compact), 1999, 272 p. (Roman)

Laissant derrière lui deux femmes qu'il aime également, réfugié à Pondichéry, au bord de la mer où il se mêle à un groupe bigarré d'Occidentaux, le narrateur nous entraîne peu à peu dans un monde fascinant de paradis perdus et de quêtes individuelles.

Prix du Gouverneur général 1986 (Les Silences du corbeau )

1987

ARCHAMBAULT, Gilles, L’Obsédante obèse et autres agressions, Montréal, Boréal, 1987, 148 p. (Nouvelles)

ARCHAMBAULT, Gilles, L’Obsédante obèse et autres agressions, Montréal, Boréal (Boréal Compact), 1996, 150 p. (Nouvelles) Éclairs, visions, instants de conscience, comment appelle-t-on ces lueurs qui parfois, au détour d'une plage, d'une pensée, d'un visage entrevu, nous saisissent brusquement et nous donnent le sentiment de l'évidence?

1988

NEPVEU, Pierre, L’écologie du réel : Mort et naissance de la littérature québécoise, Montréal, Boréal, 1988, 248 p. (Essai) / NEPVEU, Pierre, L’écologie du réel : Mort et naissance de la littérature québécoise, Montréal, Boréal (Compact), 1999, 256 p. (Essai)

Peut-on encore parler de littérature québécoise? Que signifie le nouvel environnement culturel où cette littérature s'élabore, dominé par le cataclysme, le sens de la précarité, et le mélange sans fin des discours et des signes?

Prix Canada-Suisse 1993 (L'Écologie du réel ) Prix Victor-Barbeau de l'Académie des lettres du Québec 1989 (L'Écologie du réel )

1989

ARCHAMBAULT, Gilles, Chroniques matinales, Montréal, Boréal, 1989, 178 p. (Essai)

D'une anecdote, d'une rencontre fortuite, d'une conversation de hasard, d'un visage entrevu, de la banalité même qui compose l'ordinaire de nos existences, G. Archambault sait tirer tantôt de la tendresse, tantôt de la dérision.

BRAULT, Jacques, La Poussière du chemin, Montréal, Boréal, 1989, 208 p. (Essai)

Poète, romancier, dramaturge et essayiste, Jacques Brault rassemble dans ce livre ses articles méditations des 15 dernières années.

CARON, Louis, Le canard des bois, Montréal, Boréal, 1989, 336 p.

Nous sommes vers 1835, sur les rives du Saint-Laurent. Les « Canadiens » n’en finissent pas de payer le prix de la défaite. La nature s’en mêle : mauvaises récoltes, hivers rigoureux, inondations, épidémies. La révolte éclatera en 1837, portée et canalisée par le parti des Patriotes. Elle sera vite et très violemment réprimée. Plus frappé que d’autres par le malheur, Hyacinthe Bellerose se redresse pourtant et ose se battre quand d’autres capitulent.

Louis Caron a réussi ce que peu de ses prédécesseurs ont su faire : exploiter avec beaucoup d’habileté un sujet historique, pour en tirer un ouvrage remarquable à tous points de vue. Armand B. Chartier, Reviews

C’est dans la durée que s’inscrit d’emblée ce très beau livre du tendre bourru de Nicolet. Réginald Martel, La Presse

LABERGE, Marie, Juillet, Montréal, Boréal, 1989, 224 p. (Roman) LABERGE, Marie, Juillet, Montréal, Boréal (Boréal Compact), 1993, 224 p. (Roman) Une fête familiale, intime, toute simple. Une célébration orchestrée par Simon, aidé de son fils, de sa belle-fille et un peu de son petit-fils, Julien. Une sorte d’harmonie qui craque pourtant sous l’élan irrépressible du désir. Le désir dérangeant, inopportun, sauvage. Le désir et l’amour de Simon. Et ce n’est pas pour sa femme qu’en ce jour de juillet Simon brûle…

Avec cette histoire d’amour condamné, Marie Laberge saisit à bras-le-corps tous les tabous. Son livre est envoûté et envoûtant.

Odile Tremblay, La Gazette des femmes

Années 1990-1999

1990

DESROCHES, Lyse, La vie privée, Montréal, Boréal, 1990, 198 p.

Un roman tendre, marqué d'une double blessure, écrit par une femme qui a vécu et qui entreprend d'écrire pour mieux vivre encore. La Vie privée fait entendre une musique qu'il est impossible d'oublier

PETROWSKI, Nathalie, Il restera toujours le Nebraska, Montréal, Boréal/Seuil, 1990, 336 p. (Roman)

La réalité, on le sait, n'est pas chose dont on s'accomode toujours facilement. Les personnages de ce roman, chacun à sa façon, cherchent à y échapper. Mais est-ce une raison suffisante pour s'envoler vers Lincoln, au Nebraska?

ROY, Alain, Quoi mettre dans sa valise ? Montréal, Boréal, 1990, 176 p. (Nouvelles)

Ironie douce, tendresse mêlée d'humour, extrême justesse du ton et du regard, ce premier livre d'Alain Roy nous révèle la sensibilité des jeunes urbains d'aujourd'hui et, plus largement, celle de la «modernité», à la fois banale et troublante.

1991

ARCHAMBAULT, Gilles, Les Choses d’un jour, Montréal, Boréal, 1991, 180 p. (Roman)

Sur le ton intimiste qui le caractérise, G. Archambault donne ici une oeuvre de maturité, remplie de gravité et de douceur.

BEAUDOIN, Réjean, Le Roman québécois, Montréal, Boréal (Boréal Express), 1991, 128 p. (Essai)

C'est à partir du corpus des romans «vivants» - ceux qu'on lit encore aujourd'hui quel que soit leur âge - que ce livre brosse un tableau de la création romanesque au Québec.

BRAULT, Jacques, Ô Saisons, Ô châteaux, Montréal, Boréal (Papiers collés), 1991, 152 p. (Essai) Illustrant par excellence l'art à la fois intime et amical de la «chronique», ces textes s'adressent au lecteur comme à un confident de toujours.

MAJOR, André, Histoires de déserteurs, Montréal, Boréal, 1991, 464 p. (Roman) Cet ouvrage regroupe les 3 romans du cycle des déserteurs, L'Épouvantail, L'Épidémie et Les Rescapés, qui brossent la saga saisissante d'un village mais où on peut lire le destin de tout un peuple.

POUPART, Jean-Marie, L’Accident du rang Saint-Roch, Montréal, Boréal, 1991, 96 p. (Roman) Un accident est si vite arrivé! Un petit chat gît, éventré, sur le bord du chemin, et nous voilà en présence de l'éternité.

1992

ARCHAMBAULT, Gilles, Enfances lointaines, Montréal, Boréal, 1992, 102 p. (Nouvelles)

Les 13 nouvelles rassemblées dans ce recueil ont beau aborder une grande variété de thèmes, elles ne sont qu'autant de manières d'approcher ce qui seul importe: l'existence.

BOUGÉ, Réjane, L’Amour cannibale, Montréal, Boréal, 1992, 192 p. (Roman)

Marqué au sceau d'un humour noir, corrosif, ce premier roman propose une vision insolite du Québec des années 60.

ESCOMEL, Gloria, Pièges, Montréal, Boréal, 1992, 376 p. (Roman)

Une vaste fresque où se retrouvent les grands thèmes de l'engagement. Un portrait sans manichéisme des luttes pour la démocratie en Amérique latine, un roman qui propose une prenante réflexion sur la valeur de l'action.

LABERGE, Marie, Quelques Adieux, Montréal, Boréal, 1992, 400 p. (Roman) LABERGE, Marie, Quelques Adieux, Montréal, Boréal (Boréal Compact), 1997, 400 p. (Roman)

Dans un monde qui veut encadrer l'amour dans des règles bien précises, la passion s'inscrit toujours comme une transgression, un éclatement, une rupture. Un roman où M. Laberge rend un hommage à sa ville natale, Québec.

Grand Prix des lectrices de Elle Québec 1993 (Quelques Adieux)

LEFEBVRE, Louis, Guanahani, Montréal, Boréal, 1992, 192 p. (Roman)

Au retour de son premier voyage en Amérique, Christophe Colomb a ramené en Espagne des hommes sauvages. S'appuyant sur cette vérité historique, L. Lefebvre a créé une étonnante fiction qui fait revivre l'un de ces «découvreurs» de l'Europe.

MORENCY, Pierre, Lumière des oiseaux. Histoire naturelles du Nouveau Monde, Préface d'Yves Berger et Illustrations de Pierre Lussier, Montréal, Boréal/Seuil, 1992, p. 336 p. (Essai)

Après L'Œil américain, Pierre Morency nous offre de nouvelles histoires naturelles, où, cette fois, les oiseaux tiennent le premier rôle. Le héron se transforme en poète; les livres eux-mêmes déploient leurs ailes et prennent leur envol.

NEPVEU, Pierre, Des mondes peu habités, Montréal, Boréal, 1992, 200 p. (Roman) Un roman poignant qui trace le portrait d'un homme emmuré dans son incapacité de communiquer avec les êtres. Une méditation grave sur la condition masculine.

1993

BÉLANGER, Denis, Les jardins de Méru, Montréal, Boréal, 1993, 144 p. (Récit)

Le besoin d'aller à l'essentiel amène l'auteur à transcender les artifices habituels de la littérature. C'est pourquoi nous avons l'impression d'entendre dans ce livre une voix qui, de l'autre côté de la mort, cherche à percer le secret d'un destin.

JACOB, Suzanne, L’Obéissance, Montréal, Boréal (Boréal Compact), 1993, 258 p. (Roman)

Le couple serait le point de départ de ce pacte monstrueux qui autorise la pire cruauté à se nourrir de la soumission silencieuse. À l'échelle de la planète: extorsion, torture, mise à mort.

Comment des enfants se laissent-ils assassiner en souriant ? Comment une mère et une fille peuvent-elles à la fois se haïr et s’aimer ? De ces thèmes si souvent occultés, Suzanne Jacob tire un roman puissant, habilement construit, à l’ écriture généreuse et miséricordieuse. Ce livre est un manifeste amoureux contre la mort… Yann Plougastel, L’Événement du jeudi

Un livre fort, troublant, un des plus convaincants que Suzanne Jacob ait écrits. Gilles Marcotte, L’actualité

Dans ce roman riche de formes et de contenus […] on redécouvre avec émotion que l’art et la morale ne sont pas des valeurs incompatibles. Réginald Martel, La Presse

LABERGE, Marie, Deux tangos pour une vie, Montréal, Boréal (« Théâtre »), 1993, 184 p. (Théâtre)

«L'ultime but de la vie, au fond, c'est de la vivre. La vivre le cœur prêt à éclater, la peau douce de désir, comme on danse un tango, avec force et abandon.» M. L.

POUPART, Jean-Marie, Bon à tirer, Montréal, Boréal, 1993, 168 p.

Les écrivains sont des gens ombrageux, chacun le sait. On comprend alors la colère de Thomas Charbonneau quand il découvre que Vincent Mauger lui a volé une scène et l'a mise dans son dernier roman.

RIVARD, Yvon, Le Bout cassé de tous les chemins, Montréal, Boréal (Papiers collés), 1993, 216 p. (Essai)

Ces textes, qu'ils portent sur l'écriture, sur des écrivains (Rilke ou Vadeboncoeur, Castaneda ou Saint-Denys Garneau), sur le Québec ou sur l'Amérique, révèlent un essayiste au style limpide, à la pensée acérée.

Prix Gabrielle-Roy 1994 (Le Bout cassé de tous les chemins )

TREMBLAY, Carole, Musique dans le sang, Montréal, Boréal, 1993, 296 p.

Musique dans le sang propose de surprenantes variations sur les thèmes connus de la vie, de la mort, de la justice et du remords. Une musique étonnante chante dans ce polar mené comme un astucieux contrepoint.

1994

ARCHAMBAULT, Gilles, Le Tendre Matin, Montréal, Boréal, 1994, 156 p. (Roman)

Publié pour la première fois en 1969, Le Tendre Matin était le troisième roman de G. Archambault. Un ton, une voix s'y laissaient percevoir, qui gardent aujourd'hui toute leur douceur et leur force.

ARCHAMBAULT, Gilles, Les plaisirs de la mélancolie. Petites proses presque noires, Montréal, Boréal (Papiers collés), 1994, 120 p. (Proses brèves qui figurent dans la rubrique Nouvelles)

Voici la nouvelle édition d’un ouvrage publié pour la première fois en 1980 et qui inaugurait, dans l’œuvre de Gilles Archambault, un genre nouveau, celui du recueil de proses brèves, que devaient illustrer par la suite des titres comme Le Regard oblique, Chroniques matinales et Nouvelles Chroniques matinales, tous parus dans la collection « Papiers collés ». Il était donc normal que Les Plaisirs de la mélancolie vienne les y retrouver.

Les « petites proses presque noires » qui composent ce recueil se répartissent en trois groupes : « Humeurs », où s’expriment toute l’ironie du chroniqueur et son sens de la comédie sociale ; « Justifications », où il évoque sa vision toute personnelle du métier d’écrivain ; et « Murmures », qui rassemble des pensées et des émotions notées au hasard des événements et des rencontres.

Ces textes ont beau avoir été écrits il y a quinze ou même vingt ans, ils n’ont nullement vieilli. C’est qu’il n’y est pas question d’idées et d’idéologies, mais de cela seul qui ne passe jamais : les silences, les paroles, les instants de stupeur ou de joie furtive qui sont le lot de la conscience nue, de l’être qui ne prétend à rien d’autre qu’à vivre humainement et lucidement parmi ses semblables. Intacts, ces textes le sont aussi par la qualité de leur écriture, par la voix unique et donc toujours actuelle qui s’y fait entendre.

ARCHAMBAULT, Gilles, Nouvelles chroniques matinales, Montréal, Boréal (Papiers collés), 1994, 176 p. (Essai)

Voici un recueil des meilleurs billets de Gilles Archambault que l'on a pu entendre à CBF Bonjour.

ARCHAMBAULT, Gilles, Un après-midi de septembre, Montréal, Boréal, 1994, 114 p.

« Quand une personne meurt, elle emporte avec elle tant de secrets qu'elle apparaît avec le temps comme de plus en plus impénétrable. Ma mère est morte, l'automne dernier. Elle s'en est allée avec une partie de ma mémoire.

« C'est un peu pour chercher à voir clair en moi que j'entreprends la rédaction de ce petit livre. Depuis l'enfance, je n'ai cessé de me poser des questions sur les raisons de mon existence. Les réponses, je ne les trouverai jamais. Ma mère toutefois m'était un rempart contre l'absurde. C'était d'elle que j'étais né un après-midi de septembre. »

BLOUIN, Claude R., Petite géométrie du cœur, Montréal, Boréal, 1994, 174 p.

C. R. Blouin a écrit des nouvelles dans lesquelles les vies parallèles de ses personnages se fuient ou se croisent pour former d'étonnantes figures

BOUGÉ, Réjeanne, La voix de la sirène, Montréal, Boréal, 1994, 200 p.

R. Bougé fait la chronique intime d'une adolescence se déroulant sous l'influence de Réjean Ducharme. «Je suis une alchimiste rendue folle par les vapeurs de mercure.»

D’AMOUR, Francine, Écrire comme un chat, Montréal, Boréal, 1994, 134 p. (Nouvelles)

Ces textes disent sur un ton tantôt grave, tantôt moqueur, la vanité de la création, les frayeurs de l'enfance et tant d'autres mystères encore que l'on peut lire aussi au fond des prunelles vert océan des chats.

ESCOMEL, Gloria, Les eaux de la mémoire, Montréal, Boréal, 1994, 150 p. (Nouvelles)

Les brefs récits et les contes réunis dans Les Eaux de la mémoire fascinent par leur étrangeté, leur caractère onirique et par l'abolition des frontières de l'individu et du temps.

LABERGE, Marie, Le Poids des ombres, Montréal, Boréal, 1994, 460 p. (Roman) / LABERGE, Marie, Le Poids des ombres, Montréal, Boréal (Boréal Compact), 1999, 464 p. (Roman)

«Dès les premières lignes, Le Poids des ombres nous impose une lecture quasi compulsive tant est solide l'intrigue, maîtrisé le style de la narration et cohérente la stature des personnages. » R. Bélanger, Nuit blanche

SIMON, Sherry, Le trafic des langues, traduction et culture dans la littérature québécoise, Montréal, Boréal, 1994, 226 p. (Essai)

Cette étude porte sur la traduction dans la littérature québécoise. Il y est question des «effets de traduction» qui se manifestent dans les œuvres littéraires.

1995

BLAIS, Marie-Claire, Soifs, Montréal, Boréal, 1995, 320 p. (Roman) BLAIS, Marie-Claire, Soifs, Montréal, Boréal (Boréal Compact), 1997, 320 p. (Roman)

Soifs est une fresque baroque, une cantate pour la fin d'un siècle où M.-C. Blais réussit à capter notre âge apocalyptique et à le rendre dans une prose au fabuleux pouvoir d'évocation. Prix du Gouverneur général 1996 (Soifs)

BOUCHER, Jean-Pierre, La vie n’est pas une sinécure, Montréal, Boréal, 1995, 194 p. (Nouvelles)

Usant de la même maîtrise de toutes les formes de narration, Jean-Pierre Boucher nous conduit par divers chemins vers cela seul qui importe: l'existence toujours latente en nous de la douleur.

LARUE, Monique, La Démarche du crabe, Montréal, Boréal, 1995, 224 p. (Roman)

«…Une écriture capable d'exprimer avec subtilité, et de façon convaincante, des sentiments qui ont pourtant été débusqués dans les régions de l'âme, troubles, où règne l'inavouable.» Réginald Martel, La Presse

Grand Prix du Journal de Montréal 1996 (La Démarche du crabe )

LECLERC, Rachel, Noces de sable, Montréal, Boréal, 1995, 224 p. (Roman) ; Boréal compact, 2011, 222 p. (Roman)

Baie des Chaleurs, 1835. Gabriel Foucault va mourir dans sa belle demeure anglo-normande. Il dévoile à son fils, Victor, sa jeunesse dans ce village de pêcheurs où la dette envers les maîtres se transmet d’une génération à l’autre. Mais il y a surtout le souvenir de Catherine, la fille de Richard Thomas, le riche marchand dont l’esprit et la loi règnent sur le village. Venue là pour un été, elle a lié son destin au jeune Gabriel, le plus insoumis des garçons de la place.

« L’écrivain a su, dès son premier roman, faire naître et vivre un monde issu de sa vision singulière de la condition humaine. Les ‘‘noces de sable’’ sont celles qui unissent les humains et la mort. Elles ont leur terrible beauté. » Réginald Martel, La Presse

« Excellente, l’histoire ; riches, les personnages et le rythme narratif : envoûtant. » Jacques Allard, Le Devoir

MAJOR, André, La vie provisoire, Montréal, Boréal, 1995, 240 p

Un homme a laissé sa femme, son métier de journaliste, son pays. Sous un ciel clément, il vit une vie provisoire, ne se laissant porter que par le désir et la douce musique du désespoir qui l'habite

MONETTE, Hélène, Unless, Montréal, Boréal, 1995, 190 p. (Roman) MONETTE, Hélène, Unless, Montréal, Boréal (Boréal Compact), 2004, 202 p. (Roman)

Dans le monde en marche, dans la ferveur sans motif, autour du sourire de la misère, dans l’auréole des colères, au bord de l’inacceptable, il y a Unless. Une fleur aux mains coupées. Deux pétales, un cœur pompier, un cerveau carreauté. Involontaire pour empiler les cadavres, mais mobilisée. Une enchaînée. Dans le jardin des clowns grimaçants. Dans la constellation du Faux. Sur la terre de Caïn. Ce n’est pas Maybe, ce n’est pas Perhaps, c’est Unless

1996

ARCHAMBAULT, Gilles, Dernières chroniques matinales, Montréal, Boréal (Papiers collés),1996, 174 p. (Essai)

Après les Chroniques matinales (Boréal, 1989) et les Nouvelles Chroniques matinales (Boréal, 1994), voici que Gilles Archambault nous offre un troisième recueil des petits textes qu'il a pris l'habitude de venir lire, le matin, à l'émission CBF-Bonjour de Radio-Canada. Nous les avons écoutés, et nous les relisons ici, avec une sorte de ferveur et d'amitié. II n'y est question, nous semble-t-il, que de choses tout à fait ordinaires : une rencontre, une scène de rue, un être étrange aperçu par hasard, une impression, un souvenir. Et pourtant, nous nous sentons concernés, touchés au plus intime de nous-même. Car, parlant de lui, de sa famille, des hasards de sa vie et de ses pensées, l'homme parle en même temps de nous.

Dans son ironie et sa tendresse, dans l'amusement et la douleur que lui inspire l'existence, nous reconnaissons aussitôt une parole fraternelle, proche de notre conscience la plus simple et la plus lucide, celle qu'il nous arrive d'avoir lorsque nous regardons en nous-même honnêtement, sans complaisance ni fausse modestie, sans révolte et sans orgueil, en tâchant tout simplement,comme lui, de voir ce que nous sommes, à la fois anges et bêtes, risibles et touchants.

ARCHAMBAULT, Gilles, Un homme plein d’enfance, Montréal, Boréal, 1996, 128 p.

Un regard doux-amer sur l'existence, le dialogue à la fois douloureux et amical des générations; les lecteurs retrouveront ici cette qualité d'émotion qui fait la beauté et le prix de l'œuvre de Gilles Archambault.

D’AMOUR, Francine, Presque rien, Montréal, Boréal, 1996, 276 p. (Roman)

Dans Presque rien, France D'Amour construit son roman avec une grande maîtrise. Surtout, une fine ironie cimente le récit de toutes ces vies, ironie qui débusque impitoyablement le secret qui se cache derrière chaque visage, derrière chaque existence.

Prix Québec-Paris 1996 (Presque rien)

DUBÉ, Joseph Jean Roland, Gloire, Montréal, Boréal, 1996, 132 p.

Parce qu'il est laid, un abîme sépare Monsieur Reposant du reste de l'humanité. Emballeur à l'épicerie, il est la cible des moqueries et de la condescendance de tout le village. Une nuit, il fait la connaissance de Gloire

HAMELIN, Louis, Le Soleil des gouffres, Montréal, Boréal, 1996, 380 p.

Louis Hamelin nous convie ici à une traversée du continent. Il nous offre un roman prophétique qui tente de réconcilier la nuit du millénaire qui s'achève avec le soleil des gouffres, ce principe de vie qui éclaire le temps du cœur humain

LALONDE, Robert, Où vont les sizerins flambés en été?, Montréal, Boréal, 1996, 168 p. (Nouvelles)

Ces récits hantés par le désir, la souffrance, l'éblouissement permanent devant la nature, permettent d'embrasser d'un coup tout le territoire imaginaire - d'une rare richesse - de l'écrivain.

MORENCY, Pierre, La vie entière. Histoire naturelles du Nouveau Monde, Montréal, Boréal, 1996, 254 p. (Essai)

Dans ce troisième volet de ses «Histoires naturelles du Nouveau Monde», le poète prend son envol plus librement que jamais. Certes, la nature est omniprésente, mais c'est la vie de l'homme que célèbre Pierre Morency.

Bourse Thyde Monnier de la Commission des Prix de la Société des Gens de Lettres de France 1996 (La Vie entière )

RICARD, François, Gabrielle Roy. Une vie, Montréal, Boréal, version reliée ; cahiers, photos, 1996, 648 p. (Biographie) / RICARD, François, Gabrielle Roy. Une vie, Montréal, Boréal (Boréal Compact), 2000, 680 p. (Biographie)

«Tout écrivain devrait avoir la chance de trouver un François Ricard pour raconter sa vie, et pour la raconter avec un tel sens de la dignité et de l'ultime mystère de son sujet.» John Lennox, The Literary Review of Canada

Prix Drainie-Taylor 1999 (Gabrielle Roy. Une vie)

Prix Jean-Éthier Blais de critique littéraire 1997 (Gabrielle Roy. Une vie)

Prix Maxime-Raymond 1999 (Gabrielle Roy. Une vie)

RIVARD, Yvon, L’Ombre et le Double, Montréal, Boréal, 1996, 240 p. (Roman)

Deuxième roman d'Y. Rivard, paru originalement en 1979, L'Ombre et le Double est l'invitation à un fascinant voyage intérieur, où le lecteur sera invité à réfléchir sur la question des origines.

TOUSSAINT, Élisabeth, Mon œil gauche est plus fort que le droit, Montréal, Boréal, 1996, 200 p.

Voici un récit intelligent, ludique et original qui s'adresse aux petites personnes (et on sait que les grandes personnes n'existent pas).

1997

ARCHAMBAULT, Gilles, Parlons de moi. Récit complaisant, itératif, contradictoire et pathétique d’une auto-destruction, Montréal, Boréal (Boréal Compact), 1997, 168 p. (Roman)

«G. Archambault est un écrivain délicat dont l'humour n'est jamais vulgaire. Il sait rendre le pathétique d'une vie de raté sans pour autant réduire l'homme au rang de la triste bête.» Jean Éthier-Blais, Le Devoir

BERGERON, Michel, Siou song, Montréal, Boréal, 1997, 168 p.

Une prose colorée, rythmée, syncopée, où les phrases fusent comme autant de riffs de guitare. Une œuvre qui conjugue ivresse, solitude et désespoir, comme les meilleures complaintes rock.

HÉBERT, Bruno, C’est pas moi, je le jure! Montréal, Boréal, 1997, 198 p. (Roman) HÉBERT, Bruno, C’est pas moi, je le jure! Montréal, Boréal (Boréal Compact), 2000, 200 p. (Roman)

C’est pas moi, je le jure ! étonne par sa fraîcheur et sa verve, par sa vision du monde de l’enfance, par son imaginaire débridé. À trente-neuf ans, soit l’âge qu’aurait aujourd’hui son petit héros, l’auteur est manifestement resté très près de ses premières années. Marie-Claude Fortin, Voir

On a peine à croire que C’est pas moi, je le jure ! est un premier roman, tant la langue est sûre, agile, l’action bien conduite, les personnages convaincants. Bruno Hébert ne l’a pas écrit à la sortie du cégep. Il a lu, il a vécu. C’est pas moi, je le jure ! n’est pas seulement un remarquable premier roman ; c’est l’un des meilleurs romans de la saison. Gilles Marcotte, L’actualité

Prix des libraires du Québec 1998 (C'est pas moi, je le jure!) Prix littéraire Association France-Québec Philippe-Rossillon 1998 (C'est pas moi, je le jure!)

LALONDE, Robert, Le Monde sur le flanc de la truite. Notes sur l’art de voir, de lire et d’écrire, Montréal, Boréal, 1997, 198 p. (Notes, classifiée sous la rubrique Roman et récits) LALONDE, Robert, Le Monde sur le flanc de la truite. Notes sur l’art de voir, de lire et d’écrire, Montréal, Boréal (Boréal Compact), 1999, 198 p. (Notes, classifiée sur la rubrique Roman et récits)

R. Lalonde accomplit devant nos yeux la subtile opération alchimique par laquelle le paysage extérieur se transforme en paysage intérieur, la vie donne naissance à la littérature.

MAJOR, André, La Folle d’Elvis, Montréal, Boréal (Boréal Compact), 1997, 128 p. (Nouvelles) [Québec Amérique 1981]

Les personnages d'A. Major sont des héros de la vie quotidienne, même ceux de l'extraordinaire nouvelle inspirée par les patriotes de 1837, «le récit le plus juste que j'aie jamais lu sur la révolte de 1837», écrivait Jacques Ferron.

PROULX, Monique, Les aurores montréales, Montréal, Boréal, 1997, 248p.

Ce sont des nouvelles, textes courts et incisifs, tous soigneusement taillés dans l’insupportable bana¬lité des drames et des lieux. Le livre se compare à une petite mosaïque de pierres multicolores. Chacune conserve sa couleur rare et la forme unique de sa froide minéralité. L’ensemble n’en constitue pas moins un vivant portrait de Montréal, une effrayan¬te collection de spécimens humains, un tableau prodigieux de cacophonie et de tristesse nordique […].

Il faut lire sans hésiter Les Aurores montréales. Pour apprivoiser l’atrocité. Pour attiser la fureur. Pour savourer le bonheur d’une écriture souveraine aux portes de la barbarie. Enfin parce que ces nou¬velles s’ajustent de manière à former un livre, ce qui n’est pas toujours évident quand on rassemble des ¬histoires dont chacune soutient si facilement sa propre unité. Réjean Beaudoin, Liberté

HÉBERT, Bruno, C’est pas moi, je le jure ! Montréal, Boréal, 1997, 198 p. (Roman) HÉBERT, Bruno, C’est pas moi, je le jure ! Montréal, Boréal (Boréal Compact), 2008, 200 p. (Roman) C’est pas moi, je le jure ! étonne par sa fraîcheur et sa verve, par sa vision du monde de l’enfance, par son imaginaire débridé. À trente-neuf ans, soit l’âge qu’aurait aujourd’hui son petit héros, l’auteur est manifestement resté très près de ses premières années. Marie-Claude Fortin, Voir

On a peine à croire que C’est pas moi, je le jure ! est un premier roman, tant la langue est sûre, agile, l’action bien conduite, les personnages convaincants. Bruno Hébert ne l’a pas écrit à la sortie du cégep. Il a lu, il a vécu. C’est pas moi, je le jure ! n’est pas seulement un remarquable premier roman ; c’est l’un des meilleurs romans de la saison. Gilles Marcotte, L’actualité

Prix des libraires du Québec 1998 (C'est pas moi, je le jure!) Prix littéraire Association France-Québec Philippe-Rossillon 1998 (C'est pas moi, je le jure!)

1998

ARCHAMBAULT, Gilles, Les maladresses du cœur, Montréal, Boréal, 1998, 228 p.

Voici l'un des plus beaux romans de G. Archambault, où se retrouvent les grands thèmes de toute son œuvre - nostalgie, solitude, tendresse teintée de dérision.

CARON, Louis, Le Coup de poing, Le Fils de la liberté III, Montréal, Boréal, 1998, 368 p.

Tout en nous faisant partager le destin prenant de ses personnages, L. Caron recrée de façon saisissante les événements d'Octobre et les annexes à son projet de raconter la légende d'un peuple, amorcé dans Le Canard de bois et La Corne de brume.

CHAPERON, Danielle, Emma et le dieu-qui-rit, Montréal, Boréal, 1998, 160 p.

Danielle Chaperon nous offre un premier roman rafraîchissant. Elle a le goût des mots et la formule heureuse. «Danielle Chaperon écrit avec justesse et humour le passage difficile de l'enfance à l'âge adulte.» Lise Lachance, Le Soleil

CHEN, Ying, Immobile, Montréal, Boréal, 1998, 158 p. (Roman) CHEN, Ying, Immobile, Montréal, Boréal (Boréal Compact), 2004, 158 p. (Roman)

Une jeune femme épouse un archéologue pour former un couple en apparence semblable aux autres du milieu intellectuel bourgeois dans lequel ils évoluent. Mais voilà qu’elle est de plus en plus happée par le souvenir de l’une de ses vies antérieures où, chanteuse d’opéra renommée, elle était la quatrième épouse d’un prince sans royaume. Ying Chen nous offre une histoire en apparence toute simple, dans une prose placide qui cultive les sous-entendus, mais au milieu de laquelle s’ouvrent des abîmes. «Cette romancière est une ensorceleuse. Immobile est à couper le souffle.» Élisabeth Benoit, La Presse «C’est une œuvre qui en appelle d’autres qui seront sans doute des chefs-d’œuvre.» Robert Lévesque, Radio-Canada - Prix Alfred-DesRochers de l'Association des auteurs des Cantons-de-l'Est 1999 (Immobile)

JACOB, Suzanne, Ah…! Montréal, Boréal (Papiers collés), 1996, 180 p. (Nouvelles)

Dans ces nouvelles, le rire est le propre de la pensée, un acte de penser au plus près de sa source, une capacité de s'étonner, de ne pas subir. Le rire de S. Jacob nous respecte jusqu'à nous rendre intelligents.

JACOB, Suzanne, Parlez-moi d’amour, Montréal, Boréal, 1998, 120 p. (Nouvelles)

Les nouvelles de S. Jacob nous portent aux sources de la parole amoureuse, jusqu'à ce lieu originel où elle nous est transmise pour que nous puissions à notre tour la transmettre.

LALONDE, Robert, Le fou du père, Montréal, Boréal, 1988 (Boréal Compact, 2010).

«L'enfant vit dans l'ombre de son père jusqu'à ce qu'un jour il projette sa propre ombre», dit un proverbe amérindien. C'est dans ce mystère que nous entraîne R. Lalonde avec un récit obsessionnel de l'initiation masculine.»

LARUE, Monique, Copies conformes, Montréal, Boréal (Boréal Compact), 1998, 192 p. (Roman) [Denoël, 1989]

MAJOR, André, Le Vent du diable, Montréal, Boréal (Boréal Compact), 1998, 136 p. (Roman) [Stanké 1982]

NEPVEU, Pierre, Intérieurs du Nouveau Monde, Montréal, Boréal (Papiers collés), 1998, 384 p. (Essai)

À la vision convenue et rassurante, P. Nepveu oppose ici une lecture toute différente de l'expérience américaine, telle qu'elle se révèle dans les textes de quelques-uns des meilleurs écrivains des deux Amériques.

POLIQUIN, Daniel, L’homme de paille, Montréal, Boréal, 1998, 256 p.

Une troupe de comédiens sillonne la Nouvelle France au milieu du XVIIIe siècle. L'Homme de paille offre un portrait d'époque fascinant, tracé avec une plume caustique, impertinente, tout acquise au plaisir du texte.

SEGURA, Mauricio, Côte-des-Nègres, Montréal, Boréal, 1998, 304 p. (Roman) SEGURA, Mauricio, Côte-des-Nègres, Montréal, Boréal (Boréal Compact), 2003, 304 p. (Roman)

Leurs parents sont nés en Haïti, au Chili, au Vietnam. Eux sont nés ici, portés par des rêves qui ne sont pas les leurs. Ils parlent français avec un accent du Québec, mais leur vie n’est pas celle des autres enfants de Montréal. Ce premier roman de Mauricio Segura va au-delà de l’aspect documentaire pour rendre la musique de la langue de ces jeunes, pour exprimer la détresse de ces adolescents, qui cherchent un point d’appui, un coin de terre ferme afin d’ancrer un destin qui n’a été jusque-là que mouvement

1999

BISMUTH, Nadine, Les gens fidèles ne font pas les nouvelles, Montréal, Boréal, 1999, 236 p. (Nouvelles) BISMUTH, Nadine, Les gens fidèles ne font pas les nouvelles, Montréal, Boréal (Boréal Compact), 2001, 240 p. (Nouvelles) Y a-t-il des gens fidèles? Qui n’a jamais trahi de sa vie? Qu’il s’agisse de nos premières amours ou de nos plus grandes passions, de l’amour que l’on doit à ses parents ou d’une aventure d’une nuit, on a tous un jour oublié, cessé d’aimer, menti. On a tous vécu cet instant impondérable où l’amour s’éclipse ou s’évanouit à jamais. Ces nouvelles sont autant d’instantanés qui captent le moment précis où le conte de fée dérape, où la belle histoire se met à fausser, où la réalité tourne en dérision nos illusions et nos idéaux. Nadine Bismuth donne ici une première œuvre qui révèle un étonnant tempérament d’écrivain, c’est-à-dire un ton, un regard, un coup de plume qui lui permet, au détour d’une phrase, sans jamais appuyer, de croquer un personnage, de saisir le ridicule d’une situation, de révéler le pathétique du quotidien. Elle s’y affirme déjà comme une virtuose de l’ironie et de l’humour, humour qui fait de la lecture de ces nouvelles une expérience infiniment réjouissante.

« Une réussite spectaculaire. Nadine Bismuth a un talent fou. On ne peut que saluer l’arrivée d’une jeune écrivaine qui a une telle richesse d’écriture, une telle richesse d’observation et une telle justesse du dialogue. » Robert Lévesque, Radio-Canada

Prix Adrienne-Choquette 2000 (Les gens fidèles ne font pas les nouvelles ) Prix des libraires du Québec 2000 (Les gens fidèles ne font pas les nouvelles )

CARPENTIER, André, Gésu Retard, Montréal, Boréal, 1999, 256 p. (Roman)

Abandonné enfant dans les poubelles des sœurs de la Charité de Québec par une fille à marins, Gésu Retard, né un 26 décembre, autrefois professeur de géographie au secondaire et maître ès canulars, vit aujourd’hui sur le Plateau Mont-Royal, sous son casque et ses lunettes d’aviateur de la Première Guerre mondiale, en original un peu détraqué qui n’aime rien tant qu’agir en critique de tout et de rien. Gésu est membre du réseau Spek, mouvement poétique international dont la vocation consiste à épier la banalité coutumière, autour de soi et en soi, et d’en témoigner par des haïkus diffusés anonymement auprès de membres locaux du Réseau. Or, un jour, Gésu accueille chez lui un célèbre mathématicien antillais, Washington Desnombres, membre bostonien du mouvement Spek, dont il ne sait guère rien et qui disparaît aussitôt arrivé. Séduit et intrigué par cet homme venu lui imposer le mystère de sa disparition, Gésu part à sa recherche sur le Plateau, qu’il sillonne à bicyclette, car pour lui il n’est rien de tel que ces flâneries sur deux roues.

HAMELIN, Louis, Le voyage en pot. Chroniques 1998-1999, Montréal, Boréal, 1999, 234 p. (Nouvelles)

Voyager en emportant ses racines, quel beau rêve… Quel cauchemar. On voudrait devenir un autre, mais les racines sont là, elles nous suivent, leur terreau nous colle aux talons: rêves, souvenirs, images des absents, et jusqu’à l’avenir lui-même. Un seul besoin: la lumière. Assis sur mon petit bout de sol natal, je suis une forme qui fluctue.

Ce sont les fluctuations de cette entité parfois floue que j’ai essayé de fixer, sans toujours m’en rendre compte, et parce qu’il faut bien écrire, quand on a fait la gaffe de se déclarer d’entrée de jeu écrivain. Comme une plante en pot, j’ai exposé mes feuilles à un soleil de douze mois. Les textes réunis ici se promènent entre la Gaspésie et la Mauricie, lieux des souvenirs d’enfance et de la vérité première, et entre Montréal et Paris, là où, parfois brutalement, j’ai été éjecté dans l’univers. Si mon identité, en tant que représentation d’une créature distincte, existe, elle ne se définit jamais mieux que par ma relation avec mon chat, ne se trouve pas ailleurs que dans ce lac encore sauvage de la Mauricie où, par une chaude fin d’après-midi qui laisse le monde inchangé, je m’immerge jusqu’aux narines et commets quelques brasses, pendant qu’un couple de huards qui refait périodiquement surface me crie après.

Voilà. Se fondre dans le monde et, perpétuellement, naître. C’est la seule aventure dont il sera question ici.

JACOB, Suzanne, Laura Laur, Montréal, Boréal (Boréal Compact), 1999, 190 p. (Roman) [Seuil, 1983]

LALONDE, Robert, Des nouvelles d’amis très chers, Montréal, Boréal, 1999, 164 p. (Nouvelles)

Ni pastiches, ni exercices de style, ces histoires sont écrites « sous l’influence » d’autres écrivains : Jean Giono, Colette, Flannery O’Connor, Francis Scott Fitzgerald, Gabriel García Márquez, Anton Tchekhov, Guy de Maupassant, Gabrielle Roy, Michel Tremblay. Participant de l’œuvre de fiction de Robert Lalonde, tout en poursuivant la voie inaugurée dans Le Monde sur le flanc de la truite et Le Vacarmeur, ces neuf textes constituent autant d’hommages à des auteurs admirés, du « piratage par amour ».

LALONDE, Robert, Le Diable en personne, Montréal, Boréal (Boréal Compact), 1999, 192 p. (Roman) [Seuil, 1989]

LALONDE, Robert, Le vacarmeur. Notes sur l’art de voir, de lire et d’écrire, Montréal, Boréal, 1999, 174 p. (Roman) / LALONDE, Robert, Le vacarmeur. Notes sur l’art de voir, de lire et d’écrire, Montréal, Boréal (Boréal Compact), 2013, 174 p. (Roman)

Je suis d’une famille de chasseurs, d’embusqués, de poseurs de pièges. On me faisait marcher en avant, à grandes enjambées briseuses de souches et de silence, pour faire sortir le lièvre de sa cachette, s’envoler la perdrix du bouleau, se rapprocher le gibier des fusils. Je n’étais pas tireur, mais «vacarmeur», celui qui n’aperçoit pas la bête qu’il traque, mais la cherche, la devine dans les limbes de la fardoche.

Je n’ai pas choisi : traqueur je fus, traqueur je suis resté. Je marche sans cesse sur des sentiers de traverse, à l’affût, attentif, inquiet et espérant. Éternel «vacarmeur», je fais toujours lever un gibier que je ne vois pas. Écrire, c’est cela : faire lever le gibier, écouter tirer les autres, dans un lointain très proche.

Avec Le Vacarmeur, Robert Lalonde donne la suite du Monde sur le flanc de la truite. Dans une prose qui cerne le mystère avec une extraordinaire précision, il nous conduit au plus près du cœur ardent de l’acte créateur.

Encore une fois, nos guides se nomment Rick Bass, Michel de Montaigne, Annie Dillard, Flannery O’Connor, Jean Giono ou Gabrielle Roy. Encore une fois, l’auteur fait participer la littérature à une célébration en même temps païenne et sacrée du monde et de la nature.

MEUNIER, Stéfani, Au bout du chemin, Montréal, Boréal, 1999, 156 p. (Nouvelles)

Ces nouvelles révèlent une écriture à la fois retenue et sensuelle. Affichant une prédilection pour les Laurentides, Stéfani Meunier en fait un véritable personnage qui baigne de nostalgie la plupart de ses histoires.

POLIQUIN, Daniel, L’écureuil noir, Montréal, Boréal (Compact) 1999, 204 p.

La morale de cette histoire serait celle-ci: «Le bonheur est dans l'oubli.» L'oubli du passé, de ses vieilles blessures (…) » Marie-Claude Fortin, Voir

ROY, Alain, Le Grand Respir, Montréal, Boréal, 1999, 208 p. (Nouvelles)

Par le «classicisme» qui marque son écriture, Alain Roy prend place parmi les écrivains les plus originaux et les plus solides de la nouvelle génération.

SOUCY, Gaétan, L’Immaculée Conception, Montréal, Boréal (Boréal Compact), 1999, 352 p. (Roman) [Laterna Magica, 1994]

«Soucy est sans doute un romancier à ne pas rater, parce que son écriture, apparemment lisse, est profondèment déroutante et parce que sont trop rares ceux qui savent donner à la fiction une telle séduction.» Marie-Gabrielle Slama, Les Inrockuptibles

Années 2000-2005

2000

ARCHAMBAULT, Gilles, Courir à sa perte, Montréal, Boréal, 2000, 204 p. (Roman)

Jacques a soixante-cinq ans, bientôt soixante-dix. Il est garçon de restaurant, métier qu’il a choisi faute d’ambition mais auquel il s’accroche à présent comme au seul moyen qui lui reste d’oublier ce qui vient. Et d’oublier un peu ce qui a été, cette unique passion pour une femme maintenant disparue. Mais qu’il se trouve au milieu de ses clients et de ses collègues ou aux côtés des êtres qui l’entourent de leur jeunesse ou de leur affection, il n’oublie rien. Ni la mort qui s’approche. Ni l’amour qui s’éloigne.

Roman de l’âge inexorable et de la nostalgie, empreint d’une lucidité que seul l’attachement à l’ultime amour préserve du désespoir, voici un livre grave et tendre à la fois, écrit sur ce ton d’intimité, d’émotion retenue et d’ironie mêlée de compassion qui donne à la voix et à l’univers de Gilles Archambault leur caractère si unique, si personnel, et cependant si proche de chacun d’entre nous.

ARCHAMBAULT, Gilles, La Fuite immobile, Montréal, Boréal (Boréal Compact), 2000, 176 p. (Roman)

Dans La Fuite immobile, par le plus heureux des tours de force, le personnage central est chacun de nous. Sa réflexion, fût-ce la plus singulière, ne cesse pas de nous concerner. […] C’est un livre étonnant, d’une imprégnante sincérité. Alain Pontaut, Le Jour

La Fuite immobile est un roman grave et beau, où le je domine totalement. Un roman qui, du même souffle, fait réfléchir et émeut. Un roman qui, à un autre niveau, est aussi une tentative de réhabilitation de l’individu, autrement dit : un coup bien porté au gauchisme petit-bourgeois. Réginald Martel, La Presse

COURTEMANCHE, Gil, Un dimanche à la piscine à Kigali, Montréal, Boréal, 2000, 288 p. Boréal Compact, 2002, 288 pages. (Roman)

Bernard Valcourt est journaliste. Il a été témoin de la famine en Éthiopie. Il a vu la guerre au Liban. Il n’a plus rien à apprendre au sujet de l’horreur dont les hommes sont capables. Et c’est par désœuvrement qu’il accepte, au début des années 90, de se rendre au Rwanda pour mettre sur pied un service de télévision. Un dimanche à la piscine à Kigali retrace de façon saisissante l’histoire récente du Rwanda et parvient à faire comprendre les mécanismes du génocide mieux que tous les bulletins de nouvelles.

Prix de la Cadière d'Azur 2004 (Un dimanche à la piscine à Kigali) Prix des libraires du Québec 2001 (Un dimanche à la piscine à Kigali) Prix Hommage du public du Prix des libraires du Québec 2008 (Un dimanche à la piscine à Kigali)

FRENETTE, Christiane, La terre ferme, Montréal, Boréal, 2000, 152 p.

«Un thème délicat, difficile, risqué, qui ainsi traité fait un roman tout en violences et en douceurs, un tableau vibrant et hurlant où la moindre nuance trouve pourtant à s'exprimer.» Réginald Martel, La Presse

FRENETTE, Christiane, La nuit entière, Montréal, Boréal, 2000, 192 p.

Au sortir de l’adolescence, Jeanne vit un coup de foudre. Non pas pour un homme, non pas une de ces banales histoires de cœur, mais un éblouissement, un embrasement au contact d’un être radieux, Marianne.

C’est pourtant bien loin d’elle, dans un univers de creux, de bois et de hauteurs, que Jeanne choisira de passer sa vie. Entre le village et la montagne, entre l’amour de Victor et la colère de Paul, entre la souffrance de Gabrielle et la vitalité inépuisable de la forêt. Et c’est le souvenir de Marianne qui, comme un mystérieux flambeau, lui permettra d’éclairer le chemin de ceux qui partagent sa vie, qui lui donnera la force de mettre un baume sur leurs blessures, malgré l’infinie capacité du monde à inventer des façons de nous atteindre droit au cœur, comme autant de balles perdues.

À la fois œuvre de poète et de romancière accomplie, La Nuit entière offre des personnages admirablement dessinés, un récit étonnant. Enfin, surtout, une extraordinaire intelligence du cœur et du verbe.

LABERGE, Marie, Gabrielle, Le Goût du bonheur I, Montréal, Boréal, 2000, 614 p. Boréal Compact, 2006, 616 p. (Roman)

Québec, 1930. Gabrielle est mariée avec Edward depuis bientôt dix ans. Entre la maison de l’île d’Orléans et celle de la Grande-Allée, elle mène une vie bien remplie, entourée de ses cinq enfants.

De toute évidence, il s’agit d’un mariage heureux. Mais cette chose qui devrait être si simple fait pourtant froncer bien des sourcils dans l’entourage de Gabrielle. Décidément, le bonheur est suspect en cette époque où notre sainte mère l’Église nous dit que nous ne sommes pas sur terre pour être heureux, mais pour accomplir notre devoir.

Dans le premier volet de cette grande trilogie romanesque, qui a connu un succès sans précédent au Québec, Marie Laberge brosse une large fresque de la société d’avant-guerre. Elle nous fait partager le destin de personnages si vrais qu’ils semblent bondir de la page. Grâce à son art de traduire les mouvements du coeur les plus subtils ou les plus inavouables, elle éclaire de l’intérieur une époque où, sous la gangue des conventions sociales et de la religion, les passions ne brûlaient pas avec moins de force qu’aujourd'hui.

Prix du public Le Nouvelliste/Salon du livre de Trois-Rivières 2000 (Gabrielle)

MARCOTTE, Gilles, Le lecteur de poèmes, Montréal, Boréal, 2000, 216 p.

Précédées d'une magnifique «Autobiographie d'un non-poète» où l'auteur retrace son expérience d'un demi-siècle comme lecteur de poèmes, les dix études réunies ici portent sur quelques-unes des plus grandes oeuvres poétiques de notre époque.

POLIQUIN, Daniel, Le Roman colonial, Montréal, Boréal, 2000, 258 p. (Essai)

Mordant, provocateur, Le Roman colonial s'attache à démonter la psyché du nationalisme québécois avec une profonde connaissance de la société et de l'histoire du Québec et avec ce don - propre au romancier - de débusquer les motivations inavouées et de dynamiter les poses et les discours.

The Writers' Trust of Canada's Shaughnessy Cohen Prize for Political Writing 2002 (Le Roman colonial )

ROBITAILLE, Louis-Bernard, Le Zoo de Berlin, Montréal, Boréal, 2000, 290 p.

Une virée cauchemardesque dans Berlin, où l'alcool et les femmes se disputent le premier rôle

ROY, Gabrielle, Le temps qui m’a manqué, Montréal, Boréal, 2000, 112 p.

Dans La Détresse et L’Enchantement, sa grande autobiographie publiée un an après sa mort, Gabrielle Roy raconte seulement la première partie de sa vie, depuis son enfance au Manitoba jusqu'à son retour d’Europe en 1939, la maladie de ses dernières années l’ayant empêchée de conduire plus avant le fil de son récit. Mais elle a eu le temps, avant de mourir, d’écrire ce qui, dans son esprit, devait constituer le début de la suite de son autobiographie, et c’est ce récit, retrouvé parmi ses manuscrits, qui a pu être publié depuis sous le titre Le temps qui m’a manqué. L’action fait donc suite à celle de La Détresse et L’Enchantement. Elle couvre les années au cours desquelles Gabrielle, installée à Montréal, exerce le métier plus ou moins obscur de journaliste à la pige et commence à écrire son premier roman, qui deviendra Bonheur d’occasion. Centrée sur la mort de Mélina, la mère, le récit se déroule tout entier sous le signe du deuil, à travers lequel la jeune femme tente de saisir sa propre identité et le sens de son destin. On retrouvera donc dans ces pages, les dernières qu’elle a écrites, toute la force d’évocation et cet art incomparable de la narration émue qui font la singularité et le génie de Gabrielle Roy.

L’édition de ce texte, accompagné d’une chronologie et d’une bibliographie, a été préparée par François Ricard, Dominique Fortier et Jane Everett

ROY, Gabrielle, Le pays de Bonheur d’occasion, Montréal, Boréal, 2000, 160 p. (Essai)

Ce nouveau volume des «Cahiers Gabrielle Roy» reprend plusieurs textes, dont quelques inédits, de la grande romancière. Il s'agit d'essais ou de textes journalistiques, dont celui qui trace un portrait de la vie à Saint-Henri.

SOUCY, Gaétan, L’Acquittement, Montréal, Boréal, 1997, 128 p. (Roman)

Son second roman, L’Acquittement, poursuit le patient travail entrepris par Gaétan Soucy : celui de nous plonger, loin de tout fantastique ou merveilleux, dans une atmosphère d’étrangeté, et de nous faire passer, entre gravité et sobriété, de l’autre côté du miroir. Pour ce faire, l’auteur dispose d’atouts de poids, notamment son style, impeccable, qui sait par petites touches créer un espace où les questions sont plus importantes que les réponses. Blandine Campion, Lettres québécoises

Grand Prix du livre de Montréal 1998 (L'Acquittement )

VIGNEAULT, Guillaume, Carnets de naufrage, Montréal, Boréal, 2000, 270 p. (Boréal Compact), 2001, 272 p. (Roman) Quand Marlène le quitte, Alex sombre. Sans doute aurait-il préféré y rester. Mais, au lendemain du naufrage, il refait surface, parmi les êtres et les choses, dans un océan dont il ne reconnaît plus la houle étrange.

Ni en fuite ni en quête, Alex est à la dérive; douce dérive qui l’emportera vers le Sud, vers un pays baigné par l’océan. C’est là que, arc-bouté à son orgueil, s’entêtant à affronter des vagues indomptables, Alex devra réapprendre à nager.

2001

BLAIS, Maarie-Claire, Dans la foudre et la lumière, Montréal, Boréal, 2001, 256 p. (Roman)

Depuis Soifs, paru en 1995, Marie-Claire Blais est engagée dans un projet romanesque d’une envergure unique dans la littérature contemporaine. Ce monumental triptyque, lorsqu’il sera achevé, constituera un microcosme, le portrait d’une île, d’une société, d’un monde, de notre monde, où les ténèbres et la lumière se livrent une lutte à finir. Il y a longtemps que la littérature ne s’était pas donné pour objet d’embrasser le monde de manière aussi totale, ambitieuse, et il est fascinant de voir Marie-Claire Blais construire peu à peu ce superbe édifice avec une audace et une constance admirables, avec un talent plus éblouissant que jamais.

Pour ce faire, Marie-Claire Blais s’est forgé un langage d’une infinie liberté qui lui permet de rapprocher les extrêmes, de réconcilier dans le même souffle toutes les contradictions de notre monde, de traverser la conscience des êtres pour célébrer la fibre d’humanité qui les réunit tous, qu’ils soient victimes ou bourreaux, hommes ou femmes, jeunes ou vieux, quelle qu’ait été l’époque ou le lieu où ils ont vécu, sans mièvrerie aucune, mais dans une vision hallucinée et apocalyptique.

Dans ce deuxième volet, intitulé Dans la foudre et la lumière, le lecteur retrouvera de nombreux personnages de Soifs, Renata, Carlos, Samuel, Mélanie, Mère, Daniel, Mama, Vénus, mais il fera aussi connaissance avec toute une galerie d’êtres inoubliables: Jessica, jeune aviatrice sacrifiée à l’ambition de ses parents, la Vierge aux sacs, Jeanne-d’Arc des temps modernes que ses voix visitent tandis qu’elle arpente le pavé de Manhattan, Caroline et Jean-Matthieu, ce couple d’artistes vieillissants que le temps semble vouloir séparer irrémédiablement, ainsi que toute une bouillante jeunesse, parfois meurtrière, parfois seulement ivre de sensualité.

Dans la foudre et la lumière nous offre la vision d’un immense écrivain sur notre temps, un hymne à la fragile splendeur de la terre et à la force rédemptrice de l’art.

« Marie-Claire Blais déroule une fresque si hallucinante dans son fouillis sombre qu’on reste éberlué […]. Vaste musique et respiration magnifique d’une phrase inépuisable. » Jacques-Pierre Amette, Le Point.

BOUCHER, Jean-Pierre, Les vieux ne courent pas les rues, Montréal, Boréal, 2001, 210 p.

Ce roman est tout à la fois un chant d'hommage aux vieux, une dénonciation de l'oubli où ils sont confinés et un miroir impitoyable offert à notre propre existence

DAIGLE, France, Un fin passage, Montréal, Boréal, 2001, 132 p. (Roman)

C'est avec sensibilité et douce ironie que France Daigle trace cette histoire où le lecteur reconnaîtra les figures subtiles du hasard, du désir et du destin.

DESJARDINS, Louise, Cœurs braisés, Montréal, Boréal, 2001, 132 p. (Nouvelles)

La table est déjà mise pour deux personnes. Au fond, le lit est défait. Les draps léopard se mêlent à une couverture de fourrure. On dirait Le Gibier de Courbet, les mêmes couleurs fauves, le même éclairage trouble. Une atmosphère de chasse à courre. Je veux dire le festin, après, quand les hôtes mangent les faisans plumés de toutes les couleurs. Avec galanterie, Hugo tire une chaise et me prie de m’asseoir. Il me sert un vin corsé et met des mazurkas de Chopin jouées par Arturo Michelangeli. Ça change tout et j’oublie le reste de la basse-cour. Au fil de rencontres étonnantes, Adèle, la narratrice de chacune de ces nouvelles, nous livre ses observations acidulées sur l’amour, la solitude, la déception. Sujets graves abordés avec une ironie pleine de tendresse. Le grain de sel de la lucidité, peut-être.

« Louise Desjardins sait manier la drôlerie avec doigté et prendre la vie avec un grain de sel. » Sranley Péan - La Presse

« Sous la plume de Louise Desjardins [les] personnages ne sont plus pathétiques, ils sont humains, trop humains, et par là, sinon attachants, à tout le moins fascinants. » Marie-Claude Fortin - Voir

« Étonnant et délicieux, à savourer d'un seul trait, Coeurs braisés, le nouveau livre de Louise Desjardins, permet à l'auteur d'éviter les carcans. » Renée Labonne - Écho

HAMELIN, Louis, Le Joueur de flûte, Montréal, Boréal, 2001, 228 p. (Boréal Compact), 2006, 228 p. (Roman)

Si Ti-Luc Blouin est si pressé de se rendre sur la côte ouest, c’est qu’il est à la recherche de son père, un écrivain américain mythique qui vit reclus dans l’île de Mere, au large de Vancouver. Mais il trouvera là bien plus que ce qu’il avait escompté. Hier encore le royaume de la forêt vierge, l’île est aujourd’hui le théâtre de vifs affrontements entre la multinationale qui détient les droits d’exploitation de la forêt et tout ce que l’Amérique compte d’écologistes et de militants.

« Un roman résolument américain, qui s’inscrit dans la lignée des Annie Proulx ou Russell Banks, ces auteurs du Nord états-unien pour qui la nature et le climat prédominent et forgent les caractères. Une pièce maîtresse. » Marie-Claude Fortin, Voir

« Le Joueur de flûte est un livre formidablement intelligent, drôle, émouvant, un des meilleurs qui aient paru au Québec ces dernières années. » Gilles Marcotte, L’actualité

JACOB, Suzanne, La Bulle d’encre, Montréal, Boréal, 2001, 150 p. (Essai)

À partir d’une question — de quoi est fait le discernement de l’auteur? —, Suzanne Jacob nous offre une réflexion sur le monde contemporain et les mythologies qui le gouvernent. Cet essai plonge dans les fondements mêmes de l’acte d’écrire.

C’est tout à fait un livre de Suzanne Jacob: d’une pensée exigeante, voire têtue, délicieusement compliquée à l’occasion, usant de tous les moyens, fiction aussi bien que réflexion, pour faire passer des convictions profondément senties. Elle plaide passionnément pour l’autre, pour l’autrement — contre ce qu’elle appelle le «vécu», le «terminé» —, pour ce qui permet d’échapper à la «fiction dominante». C’est dire qu’il y a de la polémique dans l’air, de la protestation. Mais l’ouvrage est porté, avant tout, par la passion de créer, d’inventer. Gilles Marcotte, L’actualité

LABERGE, Marie, Annabelle, Montréal, Boréal, 2001, 486 p.

Annabelle a treize ans. Pianiste prodige depuis l'âge de cinq ans, elle abandonne brutalement la musique. Peu après, ses parents, Luc et Christianne, se séparent. Alors commence pour Annabelle une sorte d'enfer. Elle cherche son issue, petite bulle d'air pur, dans l'atmosphère délétère du divorce.

Marie Laberge aborde ici le monde de l'adolescence, âge obscur et délicat, où il faut départager ce qu'on doit aux autres et ce qu'on se doit à soi-même. C'est aussi l'âge où se dessine un destin d'artiste. Annabelle offre une superbe réflexion sur l'art et la création.

LABERGE, Marie, Adelaïde, Le Goût du bonheur II, Montréal, Boréal, 2001, 656 p. Boréal Compact, 2006, 656 p. (Roman)

Avril 1942. Où seront-ils tous quand cette guerre prendra fin ? Où seront les enfants de Gabrielle et d’Edward : Adélaïde, la sauvage attachante, Fabien, Béatrice, Rose et Guillaume ? Qu’est-ce qui restera de ce monde à jamais bouleversé ? Qui aura gagné ou perdu ? Hitler semble si fort et les combats si vains…

La fureur qui parcourt ce deuxième volet de la grande trilogie du Goût du bonheur n’est pas seulement celle des nations qui se lancent l’une contre l’autre, c’est aussi celle du désir. Et Marie Laberge sait comme personne trouver les mots pour décrire ce désir, impérieux, complexe, contradictoire. Avec une audace et une lucidité qui n’appartiennent qu’à elle, elle nous fait pénétrer, les yeux grands ouverts, dans ces abîmes qui s’ouvrent au cœur de ses personnages.

LABERGE, Marie, Florent, Le Goût du bonheur III, Montréal, Boréal, 2001, 768 p. Boréal Compact, 2006, 768 p. (Roman) Avec Florent, Marie Laberge réussit à boucler chaque destin amorcé dans Gabrielle. Elle ne néglige aucun de ses personnages. Elle donne à chacun leur pleine mesure de vie, grâce à cette écriture reconnaissable entre toutes, qui fait entendre, avec une justesse éblouissante, la parole de toute une société.

C’est sur la toile de fond du Québec des années 50 et 60, un Québec en pleine mutation, que la saga s’épanouit. La romancière reprend ici avec force son sujet majeur, le courage des êtres humains bousculés, maltraités par la vie, écartelés, et qui, sans faiblir, avec détermination, cherchent à atteindre le bonheur malgré les épreuves et les préjugés de l’époque. Si le désir, la passion, la sensualité ont conduit Gabrielle et Adélaïde, ces thèmes prennent leur pleine densité dans Florent. Apprendre qui on est, qui on désire et de quelle concupiscence on est habité est essentiel à la conquête du bonheur. Florent est, à ce titre, un hymne au courage.

LECLERC, Rachel, Ruelle Océan, Montréal, Boréal, 2001, 180 p. (Roman)

Atteignant l’extrême sud de la ville où j’apercevais des gens solitaires assis devant leur téléviseur en train de regarder la guerre dans un pays lointain, et interrogeant tout cela pour en tirer une parcelle de sens, je me disais que mon père et moi n’étions pas faits pour durer, que tout ce que nous avions construit et construisions encore s’effondrait à mesure, tout n’était que surface avec du vide en dessous. Nous n’étions pas meilleurs ni pires que les autres, nous n’avions pas le sens du temps, de sa continuité, encore moins de sa profondeur; nous allions mourir et c’était très bien, il n’y aurait plus qu’à devenir poussière d’or, humus, qu’à nourrir la terre, et ainsi nous serions plus utiles morts que vivants.

Un père et sa fille vivent dans le Montréal des laissés-pourcompte, tentant d’accéder à la liberté, mais chacun à sa manière et en dépit du passé trouble qui les lie.

Rachel Leclerc nous offre un second roman d’une grande sensibilité, porté par une écriture sobre et limpide, traversé d’élans poétiques. Un roman où la détresse urbaine — celle des exilés dans leur pays — prend tout son sens.

MONETTE, Hélène Un jardin dans la nuit, Montréal, Boréal, 2001, 192 p.

Odes à l'enfance ou élégies? Ce ne sont pas des histoires pour les enfants. C'est un livre destiné aux adultes, justement parce qu'il a été écrit POUR les enfants

MONETTE, Hélène, Le Goudron et les Plumes, Montréal, Boréal, 2001, 168 p.

Deux filles des années quatre-vingt jusqu'à nos jours. Deux amies qui ne se voient presque jamais. Délicates et salopes. L'une dynamite le mur du silence, l'autre déterre un passé explosif.

PROULX, Monique, Homme invisible à la fenêtre, Montréal, Boréal, 2001, 248 p.

Max, peintre et paraplégique, ouvre son atelier à tous les éclopés de la planète. Mais tout à coup surgit dans la fenêtre d'en face une femme qu'il a connue, qu'il a aimée, et qui l'entraîne là où il ne veut surtout pas retourner…

ROY, Gabrielle, Mon cher grand fou. Lettres à Marcel Carbotte 1947-1979, Montréal, Boréal, 2001, 826 p. (Essai)

Ce volume rassemble les quatre cent quatre-vingt-cinq lettres que la romancière a adressées à Marcel Carbotte entre 1947, l'année de leur rencontre et de leur mariage, et 1979, l'année où elle a subi son premier accident cardiaque.

2002

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