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diffraction:corpus_indicatif_-_france

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-[Avant 1990: Butor, //Mobile//(1962) ; Perec, //La vie mode d'emploi//(1978)]+[Avant 1980: Butor, //Mobile//(1962) ; Perec, //La vie mode d'emploi//(1978), //W ou le souvenir d'enfance// (1975)].
  
  
-Philippe Boisnard, //Pancake//, Laneuveville-devant-Nancy, Les éditions Hermaphrodite (Fiction), 2006 [fiche sur le wiki FQ].+BERGOUNIOUX, Richard, //La maison rose// (1987)
  
-- Françoise Chandernagor, //La sans-pareille// (1988)+  * fait « de la rupture et de la continuité [son] moteur » (Dominique Rabaté, //[[Le roman français depuis 1900]]//, p. 109). 
 + 
 +BESSON, Patrick, //Les Braban//, 1995. 
 + 
 +  * fait preuve de « luxuriance baroque » (Mitterand, //[[La littérature française du XXe siècle]]//, p. 108). 
 + 
 +- BLANC, Jean-Noël, //Chiens de gouttière// (1990) 
 + 
 +  * « roman par nouvelles » (TONNET-LACROIX, Eliane, //[[La littérature française et francophone de 1945 à l'an 2000]]//, p. 288). 
 + 
 +- BOISNARD, Philippe, //Pancake//, Laneuveville-devant-Nancy, Les éditions Hermaphrodite (Fiction), 2006 [fiche sur le wiki FQ]. 
 + 
 +- BON, François, //Le crime de Buzon// (1986). 
 + 
 +  * « construction du roman par juxtaposition de monologues » (Dominique Rabaté, //[[Le roman français depuis 1900]]//, p. 116). 
 + 
 +- BOUVET, Patrick, //Shot// (2000) 
 + 
 +  * « dispositif[] génériquement irréductible[], entre monstre[] et curiosité[], qui tien[t] à la fois du poème en prose ou en vers libre, du récit de fiction, du commentaire critique, du reportage stylisé, de la page autobiographique » (Blanckeman, //[[Histoire de la littérature française du XXe siècle, tome II - après 1940]]//, p. 440). 
 + 
 +- CHANDERNAGOR, Françoise, //La sans-pareille// (1988)
  
   * « Un tableau touffu du monde de la diplomatie aujourd'hui, en dédoublant la voix féminine entre la narratrice et l'aventurière qui en est la protagoniste principale » (Dominique Rabaté, //[[Le roman français depuis 1900]]//, p. 96).   * « Un tableau touffu du monde de la diplomatie aujourd'hui, en dédoublant la voix féminine entre la narratrice et l'aventurière qui en est la protagoniste principale » (Dominique Rabaté, //[[Le roman français depuis 1900]]//, p. 96).
  
-Les œuvres d'Éric Chevillardnotamment :+CHEVILLARD, Éric - ensemble de l'oeuvredont :
  
   * //La nébuleuse du crabe//, Paris, Minuit, 1993.   * //La nébuleuse du crabe//, Paris, Minuit, 1993.
- 
   * //Un fantôme//, Paris, Minuit, 1995.   * //Un fantôme//, Paris, Minuit, 1995.
- 
   * //L’œuvre posthume de Thomas Pilaster//, Paris, Minuit,1999.   * //L’œuvre posthume de Thomas Pilaster//, Paris, Minuit,1999.
- 
   * //Le vaillant petit tailleur//, Paris, Minuit, 2003.   * //Le vaillant petit tailleur//, Paris, Minuit, 2003.
  
-- Vincent Delecroix, //La chaussure sur le toit//, Paris, Gallimard, 2007 [fiche sur le wiki FQ].+DELECROIX, Vincent, //La chaussure sur le toit//, Paris, Gallimard, 2007 [fiche sur le wiki FQ].
  
-Marguerite Duras : +DEVILLE, Patrick, //Longue vue// (1988) et //Le feu d'artifice// (1992).
  
-  * //L'amant// (1984)+  * Il «cultive l'art de l'ellipse, le goût des changements de points de vue, du microscopique au grand angle [...] où une intrigue policière éclatée compte moins que le relevé exact de certaines sensations » (Dominique Rabaté, //[[Le roman français depuis 1900]]//, p. 113).
  
-  * //L'amant de la Chine du Nord// (1991)+- DURAS, Marguerite, //L'amant// (1984) et //L'amant de la Chine du Nord// (1991)
  
   * D'un point de vue générique, elle repousserait toutes limites, tout cadre pour laisser libre cours à l'écriture (Borgomano, dans Dambre et Gosselin-Noat, //[[L'éclatement des genres au XXe siècle]]//, 211-220).   * D'un point de vue générique, elle repousserait toutes limites, tout cadre pour laisser libre cours à l'écriture (Borgomano, dans Dambre et Gosselin-Noat, //[[L'éclatement des genres au XXe siècle]]//, 211-220).
  
-Les oeuvres de Nancy Hustonnotamment :+ECHENOZ, Jean, ensemble dont l'oeuvre, dont //Le méridien de Greenwich// (1979) et //Je m'en vais// (1999). 
 + 
 +  * « Echenoz rebrasse un ensemble de personnages, de motifs, de décors », d'où un « art du bricolage » qui caractérise l'ensemble de l'oeuvre. La composition de //Je m'en vais// respecte par ailleurs un principe d'alternance qui rompt la linéarité du récit (Pierre Brunel, //[[Glissements du roman français au XXe siècle]]//, p. 32). 
 + 
 +- FOURNEL, Paul, //Un homme regarde une femme// (1994) 
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 +  * « suite de cent trente fragments correspondant aux différents regards que porte un narrateur sur la femme qu'il aime et aux multiples postures de discours par lesquelles il énonce son sentiment » (Blanckeman, //[[Histoire de la littérature française du XXe siècle, tome II - après 1940]]//, p. 454). 
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 +- GAILLY, Christian, ensemble de l'oeuvre : 
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 +  * //K. 622// (1989) : découpé « en minuscules strates temporelles » (Dominique Rabaté, //[[Le roman français depuis 1900]]//, p. 114). 
 +  * //Be-bop// (1996) : « syncope de la syntaxe, changement incessant de tempo » (BERNARD, Jacqueline, [[« Le retour du narratif. Le choix de l'esthétisme ludique dans les dernières années du XXe siècle » ]], p. 299). 
 +  * //Nuages rouges// (2000) : « ruptures et reprises narratives dans les 33 séquences » (BERNARD, Jacqueline, [[« Le retour du narratif. Le choix de l'esthétisme ludique dans les dernières années du XXe siècle » ]], p. 299). 
 + 
 +- GARAT, Anne-Marie, //Merle//, 1995. 
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 +  * emprunte au « montage filmique, voire [au] tressage » (Mitterand, //[[La littérature française du XXe siècle]]//, p. 107). 
 + 
 +- GRAINVILLE, Patrick, //Le lien//, 1995. 
 + 
 +  * fait preuve de « luxuriance baroque » (Mitterand, //[[La littérature française du XXe siècle]]//, p. 108). 
 +  * de même, on qualifiera ses oeuvres de « polyphoniques » et de « baroques » (TONNET-LACROIX, Eliane, //[[La littérature française et francophone de 1945 à l'an 2000]]//, p. 297-298). 
 + 
 +- HOCQUART, Emmanuel, //Un privé à Tanger// (1987) 
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 +  * « dispositif[] génériquement irréductible[], entre monstre[] et curiosité[], qui tien[t] à la fois du poème en prose ou en vers libre, du récit de fiction, du commentaire critique, du reportage stylisé, de la page autobiographique » (Blanckeman, //[[Histoire de la littérature française du XXe siècle, tome II - après 1940]]//, p. 440). 
 + 
 +- HOLDER, Éric, //Les petits bleus// (1990) (recueil de nouvelles) 
 + 
 +  * scènes fragmentaires, épisodes ébauchés (Blanckeman, //[[Histoire de la littérature française du XXe siècle, tome II - après 1940]]//, p. 447). 
 + 
 +- HUSTON, Nancy, ensemble de l'oeuvre, dont :
  
   * //Les variations Goldberg// (1981)   * //Les variations Goldberg// (1981)
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   * //Prodige. Polyphonie// (1999)   * //Prodige. Polyphonie// (1999)
      
-Les œuvres de Régis Jauffret+JAUFFRET, Régis - ensemble de l'oeuvre
  
-- Frédéric-Yves Jeannet, //Métamorphose//, 1992.+JEANNET, Frédéric-Yves, //Métamorphose//, 1992.
  
-- Caroline Lamarche, //Le jour du chien//, Paris, Minuit, 1996. 
  
-- Pierre Michon, //Rimbauld le fils//, Paris, Gallimard (L'un et l'autre), 1991.+ 
 +LAMARCHE, Caroline, //Le jour du chien//, Paris, Minuit, 1996. 
 + 
 +- LEFÈVRE, Françoise, //Consigne des minutes heureuses//, 1998. 
 + 
 +  * « longue énumération de petits bonheurs, diversement développés » dans les « chapitres » ou « fragments » (Anne Cousseau, [[« La littérature des petits bonheurs et des plaisirs minuscules, une nouvelle prose du monde ? »]], p. 306). 
 + 
 +- MICHON, Pierre, //Rimbauld le fils//, Paris, Gallimard (L'un et l'autre), 1991.
  
   * Selon Rabaté (//[[Le Chaudron fêlé. Écarts de la littérature]]//), le genre de la « vie imaginaire » duquel relève le texte de Michon est une forme de la pluralité contemporaine, jouant notamment des frontières génériques.   * Selon Rabaté (//[[Le Chaudron fêlé. Écarts de la littérature]]//), le genre de la « vie imaginaire » duquel relève le texte de Michon est une forme de la pluralité contemporaine, jouant notamment des frontières génériques.
 +  * « "récit" fait de huit petit romans qui ne sauraient plus en être vraiment. [...] Dans une prose heurtée et cadencée, Michon fait miroiter des vies abolies comme autant de signes vers la révélation d'une inaccessible visibilité du réel, où pourrait cesser la littérature » (Dominique Rabaté, //[[Le roman français depuis 1900]]//, p. 108).
  
-- Bernard Pingaud, //Tu n'es plus là//, Paris, Seuil, 1998.+ORSENNA, Erik, //L'exposition coloniale// (1988) 
 + 
 +  * « Construction baroque » (Dominique Rabaté, //[[Le roman français depuis 1900]]//, p. 97).  
 + 
 +- PINGAUD, Bernard, //Tu n'es plus là//, Paris, Seuil, 1998.
  
   * Selon Rabaté (//[[Le Chaudron fêlé. Écarts de la littérature]]//), texte au sein duquel cohabite fiction et diction, rendant le genre auquel il appartient indécidable.   * Selon Rabaté (//[[Le Chaudron fêlé. Écarts de la littérature]]//), texte au sein duquel cohabite fiction et diction, rendant le genre auquel il appartient indécidable.
  
-- Jean-Benoît Puech, //Voyage sentimental//, Fata Morgana, 1986.+PIROTTE, Jean-Claude, //La légende des petits matins// (1990) 
 + 
 +  * participe de la mode du récit digressif (TONNET-LACROIX, Eliane, //[[La littérature française et francophone de 1945 à l'an 2000]]//, p. 285). 
 + 
 +- PUECH, Jean-Benoît, //Voyage sentimental//, Fata Morgana, 1986.
  
   * Selon Rabaté (//[[Le Chaudron fêlé. Écarts de la littérature]]//), texte au sein duquel cohabite fiction et diction, rendant le genre auquel il appartient indécidable.   * Selon Rabaté (//[[Le Chaudron fêlé. Écarts de la littérature]]//), texte au sein duquel cohabite fiction et diction, rendant le genre auquel il appartient indécidable.
  
-Les oeuvres de Pascal Quignard, surtout celles d'un genre plus indéfini (//Dernier royaume//, //Les tablettes de buis d'Apronenia Avitia// [1984]...). +QUIGNARDPascal - surtout les oeuvres d'un genre plus indéfini (//Dernier royaume//, //Les tablettes de buis d'Apronenia Avitia// [1984]...). 
  
   * Rabaté, dans //[[Le Chaudron fêlé. Écarts de la littérature]]//, souligne que la question du fragment est centrale chez Quignard, de même que l'interrogation générique. Il le qualifie même de « post-moderne » en ce qu'il s'oppose à l'esthétique des Modernes.   * Rabaté, dans //[[Le Chaudron fêlé. Écarts de la littérature]]//, souligne que la question du fragment est centrale chez Quignard, de même que l'interrogation générique. Il le qualifie même de « post-moderne » en ce qu'il s'oppose à l'esthétique des Modernes.
  
-- Nathalie Sarraute, //Ici//, Paris, Gallimard (Blanche), 1995 +REDONNET, Marie, //Rose, Mélie, Rose// (1987) 
 + 
 +  * présence de douze photos-polaroïd (GONTARD, Marc, [[« Le postmodernisme en France. Définition, critères, périodisation »]], p. 290). 
 + 
 +- ROLIN, Olivier, //L'invention du monde// (1993) 
 + 
 +  * « texte-puzzle » (TONNET-LACROIX, Eliane, //[[La littérature française et francophone de 1945 à l'an 2000]]//, p. 306). 
 + 
 +- ROUBAUD, Jacques, //La boucle// (1993), //Mathématique// (1997) 
 + 
 +  * ces oeuvres rompent avec toute linéarité et brouillent les temps (TONNET-LACROIX, Eliane, //[[La littérature française et francophone de 1945 à l'an 2000]]//, p. 279). 
 + 
 +- SARRAUTE, Nathalie, //Ici//, Paris, Gallimard (Blanche), 1995, //L'usage de la parole//, 1980. 
  
   * Oeuvre dans laquelle, écrit Rabaté (//[[Le Chaudron fêlé. Écarts de la littérature]]//), le présent de la parole est diffracté en chacun des textes constitutifs (100).   * Oeuvre dans laquelle, écrit Rabaté (//[[Le Chaudron fêlé. Écarts de la littérature]]//), le présent de la parole est diffracté en chacun des textes constitutifs (100).
  
-Nathalie Sarraute, //L'usage de la parole//, 1980.+SCHUHL, Jean-Jacques, //Ingrid Caven//, 2000.
  
-Les œuvres d’Antoine Volodinenotamment :+  * « Jamais les médias n'avaient eu autant de place que dans ce roman qui, à la jointure des deux siècles, inaugure peut-être en effet la formule du roman médiatique. Pour celaSchuhl a ménagé 1001 glissements du //Pierrot lunaire// de Schoenberg [...] à la dernière chanson d'Ingrid Caven », avec comme impression « un séisme contrôlé par l'écriture » (Pierre Brunel, //[[Glissements du roman français au XXe siècle]]//, p. 33-34).
  
-  * //Le Post-exotisme en dix leçons//, leçon onze, Paris, Gallimard, 1998.+- SERENA, Jacques, //Lendemain de fête// (1993)
  
 +  * scènes fragmentaires, épisodes ébauchés (Blanckeman, //[[Histoire de la littérature française du XXe siècle, tome II - après 1940]]//, p. 447).
 +
 +- SOLLERS, Philippe, //Femmes// (1983)
 +
 +  * « mélange fiction politique, références théoriques, scènes érotiques et dénonciation des idéologies récentes » (Dominique Rabaté, //[[Le roman français depuis 1900]]//, p. 102).
 +
 +- VOLODINE, Antoine - ensemble de l'oeuvre, dont :
 +
 +  * //Le Post-exotisme en dix leçons//, leçon onze, Paris, Gallimard, 1998.
   * //Des anges mineurs//, Paris, Seuil (Fiction et cie.), 1999.   * //Des anges mineurs//, Paris, Seuil (Fiction et cie.), 1999.
  
    
diffraction/corpus_indicatif_-_france.1287155418.txt.gz · Dernière modification : 2018/02/15 13:56 (modification externe)

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