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diffraction:anthologie_de_la_litterature_quebecoise

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diffraction:anthologie_de_la_litterature_quebecoise [2010/10/17 16:47] myriamdiffraction:anthologie_de_la_litterature_quebecoise [2018/02/15 13:57] (Version actuelle) – modification externe 127.0.0.1
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 **Michel Laurin, Anthologie de la littérature québécoise, Anjou, CEC, 1996. **Michel Laurin, Anthologie de la littérature québécoise, Anjou, CEC, 1996.
-**+** [Myriam Saint-Yves]
  
  
-Table des matières, Chapitres  8-9-10.+[[Table des matières, Chapitres  8-9-10.]]
  
 =====1. Terminologie pour désigner le pluriel===== =====1. Terminologie pour désigner le pluriel=====
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 - **Littérature féministe** : la contestation du passé et de ses valeurs entrainent l’émergence d’une femme et d’un homme nouveaux. Les femmes tentent de renouveler leur rapport à l’écriture, ce qui change tout le paysage littéraire québécois. (201) - **Littérature féministe** : la contestation du passé et de ses valeurs entrainent l’émergence d’une femme et d’un homme nouveaux. Les femmes tentent de renouveler leur rapport à l’écriture, ce qui change tout le paysage littéraire québécois. (201)
  
-- **Romans de la modernité** : le roman, genre majeur des années 1970, se caractérise par une déconstruction de l’intrigue linéaire, l’hétérogénéité des styles et des tons, la fusion des genres, la superposition des époques et une profonde mutation des personnages. La forme et le travail sur le langage  (l’aventure de l’écriture) prennent le dessus sur le récit. L’autoreprésentation et la narration à la première personne fait du roman la voix de l’inconscient. On assiste en plus à une mutation du genre : l’œuvre amalgame poésie, contes, journaux intimes et roman, en plus d’être marquée par l’intertextualité. La langue romanesque, quant à elle, emprunte beaucoup à l’oralité, proche de la réalité quotidienne. (210) Auteurs : Yolande Villemaire, Madeleine Ouellette-Michalska, Victor-Lévy Beaulieu, Michel Tremblay, Marie-Josée Thériault, Daniel Gagnon.+- **Romans de la modernité** : le roman, genre majeur des années 1970, se caractérise par une déconstruction de l’intrigue linéaire, l’hétérogénéité des styles et des tons, la fusion des genres, la superposition des époques et une profonde mutation des personnages. La forme et le travail sur le langage  (l’aventure de l’écriture) prennent le dessus sur le récit : « On trouve généralement dans ces récits multiformes une pluralité de voix narratrices, symboles de l'éclatement de l'autorité du narrateur, une narration fragmentée, un humour propre à désamorcer le sérieux du récit - et du réel -, la suppression de la syntaxe traditionnelle et une ponctuation libéralisée, sans oublier un ton pouvant allier le lyrisme et la bouffonnerie» (p. 210)L’autoreprésentation et la narration à la première personne fait du roman la voix de l’inconscient. On assiste en plus à une mutation du genre : l’œuvre amalgame poésie, contes, journaux intimes et roman, en plus d’être marquée par l’intertextualité. La langue romanesque, quant à elle, emprunte beaucoup à l’oralité, proche de la réalité quotidienne. (210) Auteurs : Yolande Villemaire, Madeleine Ouellette-Michalska, Victor-Lévy Beaulieu, Michel Tremblay, Marie-Josée Thériault, Daniel Gagnon.
  
 - Dans les années 1980-1990, **l’individualisme et la désillusion** entraînent une rupture avec le conformisme de la rupture. Épiphanie du « je » et de l’intimité, investie d’abord par les auteures féministes : « Ce nouveau lyrisme clame sur tous les tons le droit à la différence et invite chacun à trouver SA vérité, le sens de SA vie, à fleur de vie quotidienne. […] Un nouvel imaginaire urbain prend forme, qui se plaît à fusionner décor réel et décor intériorisé par l’écriture. » (239)  - Dans les années 1980-1990, **l’individualisme et la désillusion** entraînent une rupture avec le conformisme de la rupture. Épiphanie du « je » et de l’intimité, investie d’abord par les auteures féministes : « Ce nouveau lyrisme clame sur tous les tons le droit à la différence et invite chacun à trouver SA vérité, le sens de SA vie, à fleur de vie quotidienne. […] Un nouvel imaginaire urbain prend forme, qui se plaît à fusionner décor réel et décor intériorisé par l’écriture. » (239) 
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-4. Traces du discours critique des années 1970 dans le discours critique contemporain+=====4. Traces du discours critique des années 1970 dans le discours critique contemporain===== 
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 +- Commentaire : La notion « d'anti-héros marginal, sans héritage et sans espoir » (246) peut rappeler le personnage du Nouveau roman. 
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 +- En continuité avec le courant de 1970 : « Dans cette quête du pays intérieur, la ville, lieu de la solitude individuelle physique et psychologique, de l'aliénation quotidienne, mais aussi foyer où l'écriture se joue et se vit, est présente plus que jamais dans la littérature québécoise, processus qui s'était déja amorcé dans le courant précédant, au début des années 1970. » (239) 
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 +- En parallèle, un désir de rupture avec l'époque du Refus global : « Après la frénétique période de transgression des années 1970, que certains artistes s'entêtent à maintenir encore deux décennies plus tard, d'autres, beaucoup plus nombreux, décident de rompre avec le conformisme de la rupture. » Inscription des courants, depuis le Refus Global, en opposition avec le courant précédant. (239)
  
  
  
  
diffraction/anthologie_de_la_litterature_quebecoise.1287348456.txt.gz · Dernière modification : 2018/02/15 13:56 (modification externe)

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