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Ajouts au corpus diffraction

FRANCE

Jacques Roubaud, Tokyo infra-ordinaire, Paris, Inventaire/Invention, 2003, 86 p.

  • Catégorie : théâtralisation → « l'image du texte sort de son invisibilité conventionnelle au profit de sa démonstration. »
  • Quatrième de couverture : «On avait pris le bus avec lui à Paris (Ode à la ligne 29 des autobus parisiens), c’est cette fois-ci le métro à Tokyo. Vous souhaitez explorer la boutique de sanitaires TOTO, partir en balade avec une coccinelle, poursuivre une méditation sur le temps grâce aux horloges Daimyo ou flâner dans les jardins japonais : tout cela est possible grâce à Tokyo infra-ordinaire. Durant le temps d’un livre et d’une ligne de métro circulaire dont il fait le tour, Jacques Roubaud repart dans une exploration du monde et de sa mémoire en ordonnant comme il peut ses pensées grâce à une arborescence des paragraphes pleine de couleurs et de numéros.

Jacques Roubaud, Le Grand Incendie de Londres. Récit, avec incises et bifurcations, Paris, Seuil (Fiction et Cie), 1989, 420 p.

  • Catégorie : théâtralisation
  • Quatrième de couverture : « En traçant aujourd’hui sur le papier la première de ces lignes de prose, je suis parfaitement conscient du fait que je porte un coup mortel, définitif, à ce qui, conçu au début de ma trentième année comme alternative au silence, a été pendant plus de vingt ans le projet de mon existence. Mon intention initiale était d’accompagner la réalisation de ce Projet d’un récit, un roman qui, sous le vêtement d’une transposition dans l’imaginaire d’événements inextricablement mélangés de réel, en aurait marqué les étapes, dévoilé ou au besoin dissimulé les énigmes, éclairé la signification. Le Grand Incendie de Londres - tel était le titre qui s’était imposé à moi depuis un rêve, peu de temps après la décision vitale qui m’avait conduit à concevoir le Projet - aurait eu une place singulière dans la construction d’ensemble, distinct du Projet quoique s’y insérant, racontant le Projet, réel, comme s’il était fictif, donnant enfin à l’édifice du Projet un toit qui, comme ceux des demeures japonaises débordant largement des façades et s’incurvant presque jusqu’au sol, lui aurait assuré l’ombre nécessaire à sa protection esthétique. Il n’en a pas été ainsi. »

Patrick Mauriès (1991), Fragments d’une forêt, Paris, La Différence, 72 p.

  • Catégorie : théâtralisation ou brièveté
  • Première édition illustrée aux Éditions de la Différence, réédité en 2013 par Grasset, sans illustrations, avec le sous-titre Disparates I.
  • Suite de petits fragments de pensées, un peu pompeuse. Hommage aux littératures, essai lyrique et récits entremêlés en morceaux mis en scène.

Frank Ruzé (2013), L’échelle des sens, Paris, Albin Michel, 198 p.

  • Catégorie : feuilleté ou théâtralisation
  • Ann-Élisabeth dans sa fiche du RANX : « Narratrice autodiégétique qui raconte son “nouveau travail” [de prostituée]. Le texte est entrecoupé d’emails construits comme des monologues entre Xavier et Tennessee ». Voir par exemple : p. 89, 129, 145-149, 157-158, 173-174, 189.
  • Conversation texto – p. 191-192.
  • Liste avec éléments rayés – p. 17.
  • « La semaine dernière, j’ai vu, sur le profil Facebook d’une fille de la fac, la fameuse phrase de Nietsche : « Ce qui ne me tue pas me rend plus fort. » Je ne lui parle plus. Je ne veux plus jamais parler aux gens qui aiment cette phrase. » (p. 151) constitue un chapitre entier. D’autres chapitres – mais loin d’être la majorité – sont tout aussi brefs.

Patrick Deville (1992), Le feu d’artifice, Paris, Éditions de Minuit, 158 p.

  • Catégorie : Feuilleté ?
  • Voir Claude Dédomon, « Le Feu d’artifice de Patrick Deville : une écriture fragmentaire », Loxias, n° 41, mis en ligne le 09 juin 2013.
  • Extrait de l’article ci-haut : « La fragmentation apparaît dès lors comme une caractéristique essentielle de ce roman, puisque Deville cherche constamment à le briser en fragments de texte, à l’abîmer en ses différentes nervures, à le réduire en pièces. Pour parvenir à cet état fragmentaire ou pour mettre en place cette « poétique négative », le romancier intègre dans le récit des anecdotes tirées des œuvres de Jules Verne, des graffitis, des inscriptions, des écriteaux ou des mots placés sur des tee-shirts, des autocollants, des cirés, des pancartes et même des lambeaux de phrases représentant les fragments d’une lettre ou d’un message. Contrairement à certains auteurs qui utilisent de véritables fragments, des textes authentiquement fragmentaires3, Deville, lui, fabrique ses fragments ; il donne ainsi à son texte une illusion de fragment en passant nécessairement et particulièrement par une typographie différentielle ou par un surcodage des conventions typographiques telles que l’italique, la majuscule, les parenthèses et les tirets auxquels s’ajoutent de nombreux blancs formels qui permettent de séparer chaque séquence ou paragraphe du suivant et de renforcer le caractère fragmentaire du roman. »

Annie Ernaux (2008), Les années, Paris, Gallimard.

Virginie Despentes (2010), Apocalypse bébé, Paris, Grasset, 343 p.

  • Catégorie : feuilleté ?
  • Extrait de la 4e de couverture : « [U]n road-book qui promène le lecteur entre Paris et Barcelone, sur les traces de tous ceux qui ont connu Valentine, l'adolescente égarée… Les différents personnages se croisent sans forcément se rencontrer, et finissent par composer, sur ton tendre et puissant, le portrait d'une époque. »

Tanguy Viel (1998), The Black-note, Paris, Éditions de Minuit, 128 p.

  • Indisponible à la bibl.ulaval…:/
  • Catégorie : feuilleté ?
  • Extrait d’entretien avec Viel : « [L]e Black Note est la première tentative de construire un roman à partir d’une somme très fragmentaire d’éléments de fiction venus de différents horizons que j’avais constitués pendant des mois comme des envies d’écrire mais qui n’arrivaient pas à aboutir comme une fiction pure. Ce n’est pas un livre que j’aurais écrit en deux mois d’une seule traite. C’est plutôt un livre qui s’est fabriqué à partir de la somme des fragments que j’ai essayé de réunir pour former la fiction qui pourrait les faire tenir ensemble. D’ailleurs, c’est un livre dont on peut ressentir l’hétérogénéité. »
  • Extrait du résumé de la communication d’Alice Richir « Posture narrative dans Le Black Note de Tanguy Viel : diffraction littéraire de l'identité »
  • « Plus précisément, il s’agira de montrer comment la subversion de la posture énonciative mise en scène dans Le Black Note, dont l’univocité est immédiatement démentie par l’incursion de voix venues hanter la parole du narrateur, épingle l’incapacité du sujet à dire « la vérité » de son être. Ce traitement particulier de l’identité narrative donne paradoxalement lieu à une expérience du réel élaborée autour des fantasmes du sujet. C’est désormais la récurrence des constructions fantasmatiques qui impose son rythme à la narration, en rendant obsolètes les règles de progression de la fable classique et en déjouant de la sorte notre horizon de lecture. La diffraction de l’énonciation ainsi déployée sur l’ensemble du roman tâche de révéler quelque chose de l’identité du sujet tout en conservant son caractère indécidable. »

Patrick Chamoiseau (2007), Un dimanche au cachot, Paris, Gallimard.

  • Catégorie : Feuilleté «La multiplication des points de vue, des narrateurs, des temporalités, des versions de récit contribue à provoquer un effet de saturation, au point parfois où le principe ordonnateur est difficile à saisir »
  • MILNE, Lorna, « Patrick Chamoiseau, mise en abyme et « diffraction », dans Samia KASSAB-CHARFI (dir.), dossier « Tracées de Patrick Chamoiseau », Interculturel Francophonies, n° 22 (novembre-décembre 2012).
  • The article shows how Chamoiseau's technique of mise en abyme contributes to a poetics of 'diffraction' by examining imbricated narratives and the homodiegetic narrator in the 2007 novel 'Un Dimanche au cachot'. The analysis nuances previous evaluations and descriptions of Chamoiseau's poetics and demonstrates that this particular novel marks a turning point in his development by presenting the homodiegetic narrator fully for the last time, and by enacting a mechanism of 'diffraction' that attracts, or entraps, the attention of the reader towards one 'récit' or narrator, only to deflect it outwards again towards others in a movement that owes everything to Glissantian 'Relation'.

Eugène Savitzkaya (œuvres de 1982 à 2002 ; Marin mon cœur déjà dans le corpus)

Julia Deck (2012), Viviane Élisabeth Fauville, Paris, Éditions de Minuit, 155 p.

  • Catégorie : feuilleté → «La multiplication des points de vue, des narrateurs, des temporalités, des versions de récit contribue à provoquer un effet de saturation, au point parfois où le principe ordonnateur est difficile à saisir »
  • Fiche d’Ann-Élisabeth sur le RANX : « Narrateur extradiégétique et autodiégétique (soit Viviane, soit Élisabeth, soit les deux). Cette multitude de voix rend le récit parfois un peu confus. Le lecteur s’y perd et récent la même chose que le personnage dans l’univers du récit. Aucun n’a de prise sur les évènements. La plupart du temps, pourtant, la narration est au «vous». C’est comme si le narrateur s’adressait directement à Viviane (ou à Héloïse, à un moment). »

Pascal Quignard, Le Salon du Wurtemberg (1986), L’Occupation américaine (1994), Villa Amalia (2006)

Claude Simon (1997), Le Jardin des Plantes; Renaud Camus (2003), L’Inauguration de la salle des Vents, Pascal Quignard (2000), Terrasse à Rome

  • Voir Chiara Falangola, « Le roman à images. Description et fragmentation dans Le Jardin des Plantes de Claude Simon, L’Inauguration de la salle des Vents de Renaud Camus et Terrasse à Rome de Pascal Quignard », thèse de doctorat, University of British Columbia (Vancouver), 2013.
  • Pour Jardin des plantes, voir aussi l’article de K. Gosselin
diffraction/ajouts_novembre_2016.1479920021.txt.gz · Dernière modification : 2018/02/15 13:56 (modification externe)

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