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| * La fiche Orion mentionne qu’il s’agit d’un « récit biographique diffracté ». | * La fiche Orion mentionne qu’il s’agit d’un « récit biographique diffracté ». |
| * 90 courts chapitres ou fragments de 3-4 pages qui lient le destin de Johnny Weissmuller à celui de Gabriel Rivages. | * 90 courts chapitres ou fragments de 3-4 pages qui lient le destin de Johnny Weissmuller à celui de Gabriel Rivages. |
| * Narration quelque peu problématique : narration hétérodiégétique pour Weissmuller, mais parfois autodiégétique parfois hétérodiégétique pour Gabriel Rivages. Rivages est-il vraiment le narrateur? Si oui, comment peut-il raconter son suicide? (fragment 62) ou des souvenirs datant de 1850? (fragment 79). | * Narration quelque peu problématique : narration hétérodiégétique pour Weissmuller, mais parfois autodiégétique, parfois hétérodiégétique pour Gabriel Rivages. Rivages est-il vraiment le narrateur? Si oui, comment peut-il raconter son suicide? (fragment 62) ou des souvenirs datant de 1850? (fragment 79). |
| * Savoir encyclopédique à la Wikipédia, épuisement du réel, énumération, accumulation; voir [[http://contemporain.info/wiki2/doku.php/ranx:hongrie-hollywood_express|fiche RANX]]. Référence explicite à Wikipédia dans le roman : « Faudra que j'aille vérifier sur Wikipédia. C'est d'ailleurs là que mon voyage a vraiment commencé : http://www.wikipedia.org.fr.requestlosangeles.htm » p. 117 | * Savoir encyclopédique à la Wikipédia, épuisement du réel, énumération, accumulation; voir [[http://contemporain.info/wiki2/doku.php/ranx:hongrie-hollywood_express|fiche RANX]]. Référence explicite à Wikipédia dans le roman : « Faudra que j'aille vérifier sur Wikipédia. C'est d'ailleurs là que mon voyage a vraiment commencé : http://www.wikipedia.org.fr.requestlosangeles.htm » p. 117 |
| * Orion : « porosité des genres (récit, biographèmes, poésie, etc.); porosité du minimalisme (intrigue) et du baroque (éclatement de la forme); porosité fiction et histoire. » | * Orion : « porosité des genres (récit, biographèmes, poésie, etc.); porosité du minimalisme (intrigue) et du baroque (éclatement de la forme); porosité fiction et histoire. » |
| * Catégorie : **théâtralisation du texte** | * Catégorie : **théâtralisation du texte** |
| * Ce roman est construit à la manière d’un film, c’est-à-dire avec des indications sur les prises de vues, des zooms de caméra (un gros plan sur un extrait de livre est visuellement reproduit à l’intérieur du roman), en plus de l’insertion de scènes coupées et d’entrevues avec les personnages qui livrent leurs commentaires sur le tournage du livre. Les trois parties de ce « roman-film » s’intitulent d’ailleurs : « Le roman », « Entrevues avec les personnages » et « Scènes coupées ». Chaque chapitre correspond à une scène du film. | * Ce roman est construit à la manière d’un film, c’est-à-dire avec des indications sur les prises de vues, des zooms de caméra (un gros plan sur un extrait de livre est visuellement reproduit à l’intérieur du roman), en plus de l’insertion de scènes coupées et d’entrevues avec les personnages qui livrent leurs commentaires sur le tournage du livre. Les trois parties de ce « roman-film » s’intitulent d’ailleurs : « Le roman », « Entrevues avec les personnages » et « Scènes coupées ». Chaque chapitre correspond à une scène du film. |
| * En parallèle de l’histoire racontée par le film, on retrouve des courriels envoyés par les spectateurs. Orion : « Les spectateurs (parmi lesquels une voix dominante sert de narrateur) commentent souvent l'action, par courriel « en direct » (ex : p. 21 : « Un érudit, qui souhaite garder l'anonymat et qui a vu l'œuvre en même temps de nous, vient de nous envoyer le courriel suivant : “Il s'agit du deuxième état d'une gravure intitulée Le musicien exécutée en 1922 par l'artiste pour illustrer son autobiographie Ma vie.” ») ou par des questions qui soulignent quelques incohérences. | * En parallèle de l’histoire racontée par le film, on retrouve des courriels envoyés par les spectateurs. Orion : « Les spectateurs (parmi lesquels une voix dominante sert de narrateur) commentent souvent l'action, par courriel « en direct » (ex : p. 21 : « Un érudit, qui souhaite garder l'anonymat et qui a vu l'œuvre en même temps de nous, vient de nous envoyer le courriel suivant : “Il s'agit du deuxième état d'une gravure intitulée Le musicien exécutée en 1922 par l'artiste pour illustrer son autobiographie Ma vie.” ») ou par des questions qui soulignent quelques incohérences. » |
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| MAVRIKAKIS, Catherine, //Fleurs de crachat//, Montréal, Leméac, 2005, 200 p. | MAVRIKAKIS, Catherine, //Fleurs de crachat//, Montréal, Leméac, 2005, 200 p. |
| * S'inscrit dans la lignée de //La garçonnière//. | * S'inscrit dans la lignée de //La garçonnière//. |
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| QUINN, Judy, //Hunter s'est laissé couler//, Montréal, L'Hexagone (Fictions), 2012 | QUINN, Judy, //Hunter s'est laissé couler//, Montréal, L'Hexagone (Fictions), 2012, 176 p. |
| * Catégorie: **feuilletés narratifs et fictionnels** | * Catégorie: **feuilletés narratifs et fictionnels** |
| * Un article de réception immédiate mentionnait: « Et c'est bien dans la polyphonie que réside l'impact de ce récit. Livré sous de multiples facettes, il navigue entre l'échange épistolaire, le récit classique, le carnet de bord, le témoignage. Les narrateurs s'enchaînent, se complètent, et tout s'imbrique pour ne former qu'un seul prisme. » | * Un article de réception immédiate mentionnait: « Et c'est bien dans la polyphonie que réside l'impact de ce récit. Livré sous de multiples facettes, il navigue entre l'échange épistolaire, le récit classique, le carnet de bord, le témoignage. Les narrateurs s'enchaînent, se complètent, et tout s'imbrique pour ne former qu'un seul prisme. » |
| * Le personnage //principal//, Hunter, est présenté de façon périphérique par les récits de trois autres personnages sous trois types de narration différentes : un journal intime, une entrevue et un récit à la troisième personne. | * Le personnage //principal//, Hunter, est présenté de façon périphérique par les récits de trois autres personnages sous trois types de narration différentes : un journal intime, une entrevue et un récit à la troisième personne. |
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| | LAVERDURE, Bertrand, //Lectodôme//, Montréal, Le Quartanier (Série QR), 2008, 324 p. |
| | * Catégorie: **théâtralisation du texte** |
| | * Intéressant pour son refus de l'immersion fictionnelle et son jeu sur la fiction. Orion: « Le plus pertinent, toutefois, est lorsque le roman met en scène sa propre fiction. Première manifestation : « Ma vie est un mauvais roman, j'ai eu la décence de ne pas l'écrire. » (page 144). Le narrateur est autodiégétique, mais l'acte d'écriture n'est pas mis en scène. Ce n'est pas un homme qui écrit son journal; il « parle » plus qu'il n'écrit. Donc, en quelque sorte, il a raison de dire qu'il n'a pas écrit sa vie. Pourtant, on lit ce roman, qui est bien sûr écrit par quelqu'un d'autre. Prochaine manifestation : Ghislain s'imagine le lancement d'un best-seller (imaginaire) à Montréal. Le lancement est animé par Oprah et c'est en quelque sorte un long exercice d'étalage de grand nom du milieu littéraire québécois. Puis, on lit ce bout de phrase : « […] sortent des boîtes plusieurs exemplaires d'**un livre qui n'existe que dans l'esprit des lecteurs de ce roman**. » (p. 259) Nous comprenons que ce roman renvoie à Lectodôme. **Le personnage-narrateur autodiégétique serait donc « au courant », en quelque sorte, de son statut fictionnel de personnage-narrateur du roman //Lectodôme//, paru en 2008 et écrit par Bertrand Laverdure**. Finalement, on peut lire à la page 259 une lettre que l'auteur réel (Bertrand Laverdure) écrit à Thomas Warton « par roman interposé ». Il est question du roman Logogryphe de Warton, roman qui existe bel et bien. » |
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| | FARAH, Alain, //Matamore no 29//, Montréal, Le Quartanier, 2008, 230 p. |
| | * Catégorie: **feuilletés narratifs et fictionnels** |
| | * Récit interrompu par cinq « Leçons » (sur le tennis, un canon à patates, etc.), un opéra, une chanson, un roman historique, un article de journal, un guide pratique sur les proverbes et un discours politique. |
| | * Multiplicité des fils narratifs, mais pas de rapport de causalité entre eux. Fonctionne davantage par thématiques récurrentes comme le nombre 29 (le roman est d'ailleurs composé de 29 chapitres), la Pologne, Bologne, les papes, etc. |
| | * Travail de mise en page aussi observable (blancs, jeux sur la ponctuation, italique) |
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| | LEROUX, Catherine, //Le mur mitoyen//, Québec, Alto, 2013, 328 p. |
| | * Catégorie: **feuilletés narratifs et fictionnels** |
| | * Orion: « Le roman est divisé en plusieurs chapitres mettant en scène des personnages différents, une sorte d'agencement de diégèses tramées, un peu comme Nikolski. L'histoire de Monette et de Angie est la plus fragmentée, elle est divisée en sept extraits, beaucoup plus courts. [...] À l'intérieur des histoires de Madeleine et de son fils, ainsi que celle de Marie et de Ariel, il y a parfois alternance d'une histoire au présent et d'une histoire passée, le plus souvent celle d'Édouard, où on raconte ses multiples périples solitaires, ou celle de la rencontre des deux amoureux ainsi que leurs premières années de vie commune. On retrouve donc une sorte de diffraction temporelle (exemple entre les pages 191 et 192). [...] » |
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| | MARCOUX-CHABOT, Gabriel, //Tas-d'roches//, Montréal, Druide, 2015, 520 p. |
| | * Catégorie: **théâtralisation du texte** |
| | * Mise en forme éclatée, travail sur la mise en page |
| | * Tiré d'un article de réception immédiate: « Des prouesses de mise en page et de typographie nous permettent de suivre sans difficultés ce récit de vie diffracté jusqu’à la folie, jusqu’à la rupture, avant la réconciliation » |
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| __FRANCE (en vrac)__ | __FRANCE (en vrac)__ |
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| Jacques Roubaud, //Tokyo infra-ordinaire//, Paris, Inventaire/Invention, 2003, 86 p. | Jacques Roubaud, //Tokyo infra-ordinaire//, Paris, Inventaire/Invention, 2003, 86 p. (+++) |
| | * //DISPONIBLE AU BUREAU// |
| * Catégorie : **théâtralisation** -> « l'image du texte sort de son invisibilité conventionnelle au profit de sa démonstration. » | * Catégorie : **théâtralisation** -> « l'image du texte sort de son invisibilité conventionnelle au profit de sa démonstration. » |
| * Quatrième de couverture : «On avait pris le bus avec lui à Paris (//Ode à la ligne 29 des autobus parisiens//), c’est cette fois-ci le métro à Tokyo. Vous souhaitez explorer la boutique de sanitaires TOTO, partir en balade avec une coccinelle, poursuivre une méditation sur le temps grâce aux horloges Daimyo ou flâner dans les jardins japonais : tout cela est possible grâce à Tokyo infra-ordinaire. Durant le temps d’un livre et d’une ligne de métro circulaire dont il fait le tour, Jacques Roubaud **repart dans une exploration du monde et de sa mémoire en ordonnant comme il peut ses pensées grâce à une arborescence des paragraphes pleine de couleurs et de numéros**. | * Quatrième de couverture : «On avait pris le bus avec lui à Paris (//Ode à la ligne 29 des autobus parisiens//), c’est cette fois-ci le métro à Tokyo. Vous souhaitez explorer la boutique de sanitaires TOTO, partir en balade avec une coccinelle, poursuivre une méditation sur le temps grâce aux horloges Daimyo ou flâner dans les jardins japonais : tout cela est possible grâce à Tokyo infra-ordinaire. Durant le temps d’un livre et d’une ligne de métro circulaire dont il fait le tour, Jacques Roubaud **repart dans une exploration du monde et de sa mémoire en ordonnant comme il peut ses pensées grâce à une arborescence des paragraphes pleine de couleurs et de numéros**. |
| * Catégorie : **théâtralisation** | * Catégorie : **théâtralisation** |
| * Quatrième de couverture : « En traçant aujourd’hui sur le papier la première de ces lignes de prose, je suis parfaitement conscient du fait que je porte un coup mortel, définitif, à ce qui, conçu au début de ma trentième année comme alternative au silence, a été pendant plus de vingt ans le projet de mon existence. Mon intention initiale était d’accompagner la réalisation de ce Projet d’un récit, un roman qui, sous le vêtement d’une transposition dans l’imaginaire d’événements inextricablement mélangés de réel, en aurait marqué les étapes, dévoilé ou au besoin dissimulé les énigmes, éclairé la signification. Le Grand Incendie de Londres - tel était le titre qui s’était imposé à moi depuis un rêve, peu de temps après la décision vitale qui m’avait conduit à concevoir le Projet - aurait eu une place singulière dans la construction d’ensemble, distinct du Projet quoique s’y insérant, racontant le Projet, réel, comme s’il était fictif, donnant enfin à l’édifice du Projet un toit qui, comme ceux des demeures japonaises débordant largement des façades et s’incurvant presque jusqu’au sol, lui aurait assuré l’ombre nécessaire à sa protection esthétique. Il n’en a pas été ainsi. » | * Quatrième de couverture : « En traçant aujourd’hui sur le papier la première de ces lignes de prose, je suis parfaitement conscient du fait que je porte un coup mortel, définitif, à ce qui, conçu au début de ma trentième année comme alternative au silence, a été pendant plus de vingt ans le projet de mon existence. Mon intention initiale était d’accompagner la réalisation de ce Projet d’un récit, un roman qui, sous le vêtement d’une transposition dans l’imaginaire d’événements inextricablement mélangés de réel, en aurait marqué les étapes, dévoilé ou au besoin dissimulé les énigmes, éclairé la signification. Le Grand Incendie de Londres - tel était le titre qui s’était imposé à moi depuis un rêve, peu de temps après la décision vitale qui m’avait conduit à concevoir le Projet - aurait eu une place singulière dans la construction d’ensemble, distinct du Projet quoique s’y insérant, racontant le Projet, réel, comme s’il était fictif, donnant enfin à l’édifice du Projet un toit qui, comme ceux des demeures japonaises débordant largement des façades et s’incurvant presque jusqu’au sol, lui aurait assuré l’ombre nécessaire à sa protection esthétique. Il n’en a pas été ainsi. » |
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| | Brice Matthieussent, //La vengeance du traducteur//, Paris, P.O.L., 2009,320 p. |
| | * Catégorie : **théâtralisation** |
| | * Roman entièrement composé de N.d.T. |
| | * [[http://www.pol-editeur.com/pdf/6286.pdf|Visuel]] |
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| | Éric Chevillard, //L'auteur et moi//, Paris, Minuit,2012,304 p. |
| | * Deux récits s'imbriquent et s'interrompent. Ils sont par ailleurs commentés par l'auteur, intervenant pour tenter de garder la main sur sa création et de comprendre ce qui se passe à son insu dans la fiction. |
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| Patrick Mauriès (1991), //Fragments d’une forêt//, Paris, La Différence, 72 p. | Patrick Mauriès (1991), //Fragments d’une forêt//, Paris, La Différence, 72 p. |