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Une mouche en novembre
Quatrième de couverture
À Ludovica, ville où novembre teinte les humeurs, le soleil est blanc. À l’ombre du château, près du grand fleuve, un fossoyeur creuse et les chiens errants grondent en reniflant les tombes. À Ludovica, une femme enceinte fuit, un dandy a tous les visages, une petite fille disparaît et les chiens rôdent encore. À Ludovica, le jour de son congédiement, dans un cimetière où il a ses habitudes, Boniface Saint-Jean entrevoit les signes d’un mystère qui le hantera, un mystère où la lumière et la nuit, le bien et le mal font du quotidien une légende. Œuvre de rencontres et de visions, Une mouche en novembre raconte qu’on ne sépare pas la part de Dieu de la part du diable, la part de l’art de celle du cauchemar.
Justification
Une mouche en novembre met en scène les personnages d'une ville imaginaire, Ludovica, ainsi que les répercussions et les résonnances que peuvent avoir les gestes de ces personnages sur les uns et les autres. En un sens, il est possible de placer ce roman dans la catégorie « communauté », en raison du tableau qu'on y brosse de la ville de Ludovica et des relations qu'entretient son personnage principal plutôt solitaire avec ceux qui l'entoure. Pourtant, une rupture de ton ainsi qu'un brusque revirement du récit permet de placer l'oeuvre dans « événement ». En effet, une coupure survient au dernier quart du roman, lequel se concentre dès lors sur le destin et la disparition de Sybille Valmos, une fillette de six ans. Dans une atmosphère à la David Lynch, le roman délaisse alors complètement son personnage principal pour se concentrer sur les circonstances étranges entourant cette disparition, sans qu'il n'y ait de lien évident entre les deux parties : « Cassé en deux, le récit perd sa ligne à la seconde moitié du livre. On se dit que l’histoire nous amène vers une conclusion et qu’elle reliera toutes les parties, mais il n’en est rien, il n’y aura pas de raccordement. » (Extrait d'un compte rendu paru dans Lettres québécoises)