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Promenade

Quatrième de couverture
La vie est une promenade, on va, on vient, on s'achemine. Les êtres se succèdent sans qu'on les reconnaisse. On les devine du bout des antennes comme des corps posés sur le tapis roulant de l'espèce. L'angoisse bat, palpite à la place du cœur. Le cerveau est une chambre de torture où on n'ose pas hurler de crainte d'exaspérer la douleur.
Les décennies de l'existence s'entassent l'une sur l'autre comme des cubes. On les traverse hagard, sans éprouver à chaque instant vers lequel sans le savoir on se dirigeait depuis l'origine. Tout s'éclaire, s'illumine, le bonheur embrase l'horizon comme une pluie de soleils. On n'a pas le temps de se dire que la promenade valait la peine malgré tout. Les lumières se sont déjà éteintes, on n'aura existé que pour cette joie immense et brève.»

Justification
Dans ce roman, une grande importance (en terme de pages!) est donnée à une journée d'errance par rapport au reste de sa vie. La suite des rencontres humaines, (principalement sexuelles - possibles et consommées), les réflexions suicidaires, les errances sont très détaillées, puis les événements traditionnellement cruciaux de l'histoire de sa vie (son travail, son enfant, sa retraite) sont expédiés en une dizaine de pages. L'élément clé de l'oeuvre dans son rapport à l'événement est l'utilisation en série du conditionnel qui permet aux événements possibles de recouvrir les éléments qui arrivent réellement au personnage, mettant au même niveau la vie réelle et imaginée du personnage et brouillant les frontières entre elles.

ranx/promenade_ranx3.txt · Dernière modification : 2018/02/15 13:57 de 127.0.0.1

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