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“Oh…“
Quatrième de couverture
« Décembre est un mois où les hommes se saoulent – tuent, violent, se mettent en couple, reconnaissent des enfants qui ne sont pas les leurs, s'enfuient, gémissent, meurent…»
“Oh…” raconte trente jours d'une vie sans répit, où les souvenirs, le sexe et la mort se court-circuitent à tout instant.
Justification
Extrait d'un résumé fait par les Inrocks :
« La narratrice, Michèle (Djian se met pour la première fois dans la peau d’une femme), qui vient d’être violée quand le livre s’ouvre, continue de coucher avec son violeur ; elle a aussi une liaison avec le mari de sa meilleure amie ; son fils kidnappe le bébé de sa femme, qui n’est pas le sien ; sa mère de 75 ans a des amants trois fois plus jeunes qu’elle ; son père est en taule parce qu’il a massacré soixante-dix enfants dans un club Mickey […].Michèle dirige une agence de scénaristes, gagne bien sa vie et entretient sa famille, largue son mari quand il ose lever la main sur elle mais accepte pourtant les mises en scène de viol avec son agresseur comme s’il s’agissait de mieux humilier ce minable qui ne peut bander que dans cette situation. »
Cette oeuvre semble intéressante du point de vue de l'événement étant donné sa quantité presque absurde de rebondissements et de retournements d'attentes. Elle est évidemment extrêmement différente des autres oeuvres relevées jusqu'à ce moment, aux fils des événements moins définis ou linéraires. Le fil improbable des événements semble toutefois correspondre à une surabondance des événements et à leur incohérence, à certains égards, qui mènent à sortir l'événement de ses hornières plus 'traditionnelles' du cause à effet.