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ranx:music_hall [2015/05/08 15:23] – annelisabeth | ranx:music_hall [2018/02/15 13:57] (Version actuelle) – modification externe 127.0.0.1 |
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**Explication (intuitive mais argumentée) du choix** : Ayant d’abord lu l’Acquittement, du même auteur, je me suis dit que peut-être ce type de personnage était déconnecté, mais l’œuvre ayant été publiée avant 2000, il a fallu que je me serve d’une œuvre plus récente pour analyser le personnage soucyen. Justement, les critiques et résumés de Music Hall semblaient correspondre à notre sujet de recherche. À la lecture, il est si difficile de saisir et de comprendre Xavier X. Mortanse que la fiche sur sa possible déconnection au monde est ici entreprise, mais reste hypothétique. De plus, la fin fait de lui un être différent du genre humain. Nous intéressons-nous à des cas aussi particuliers? Ce que je veux dire, c’est qu’ici, la déconnection au monde est expliquée. Le lecteur ne reste pas dans le néant. Xavier est le même genre de créature que celle du Dr. Frankenstein. | **Explication (intuitive mais argumentée) du choix** : Ayant d’abord lu //l’Acquittement//, du même auteur, je me suis dit que peut-être ce type de personnage était déconnecté, mais l’œuvre ayant été publiée avant 2000, il a fallu que je me serve d’une œuvre plus récente pour analyser le personnage soucyen. Justement, les critiques et résumés de Music Hall semblaient correspondre à notre sujet de recherche. À la lecture, il est si difficile de saisir et de comprendre Xavier X. Mortanse que la fiche sur sa possible déconnection au monde est ici entreprise, mais reste hypothétique. De plus, la fin fait de lui un être différent du genre humain. Nous intéressons-nous à des cas aussi particuliers? Ce que je veux dire, c’est qu’ici, la déconnection au monde est expliquée. Le lecteur ne reste pas dans le néant. Xavier est le même genre de créature que celle du Dr. Frankenstein. |
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**Appréciation globale :** Un roman drôle (à ne pas lire dans une bibliothèque : possibilité de rire fort). Plusieurs passages méritent d’être lus et relus. Parfois, la surcharge d’informations et de personnages peut être déstabilisante, mais on s’y retrouve quand même. Meilleur passage du livre (subjectif) : « Enfin, il arriva ceci dans la rue qu’en croisant un monsieur sans traits remarquables, qui allait sa serviette sous le bras, l’apprenti fut saisi d’une pensée à la fois dérangeante et banale, savoir pourquoi était-il lui-même Xavier plutôt que cet homme-là? Et c’est précisément ce qui miraculeusement se produisit, à l’instant même, Xavier devint cet homme et cet homme devint Xavier, mais comme ni l’un ni l’autre ne conservaient aucun souvenir d’avoir été celui qu’ils n’étaient plus, et n’avaient plus d’autres souvenirs ou caractères que les souvenirs et caractères qui étaient ceux de celui qu’ils étaient devenus, rien ne fut changé au bout du compte dans l’ordre infime de l’univers, et chacun passa sa route sans s’être aperçu de rien.» (p.228) | **Appréciation globale :** Un roman drôle (à ne pas lire dans une bibliothèque : possibilité de rire fort). Plusieurs passages méritent d’être lus et relus. Parfois, la surcharge d’informations et de personnages peut être déstabilisante, mais on s’y retrouve quand même. Meilleur passage du livre (subjectif) : « Enfin, il arriva ceci dans la rue qu’en croisant un monsieur sans traits remarquables, qui allait sa serviette sous le bras, l’apprenti fut saisi d’une pensée à la fois dérangeante et banale, savoir pourquoi était-il lui-même Xavier plutôt que cet homme-là? Et c’est précisément ce qui miraculeusement se produisit, à l’instant même, Xavier devint cet homme et cet homme devint Xavier, mais comme ni l’un ni l’autre ne conservaient aucun souvenir d’avoir été celui qu’ils n’étaient plus, et n’avaient plus d’autres souvenirs ou caractères que les souvenirs et caractères qui étaient ceux de celui qu’ils étaient devenus, rien ne fut changé au bout du compte dans l’ordre infime de l’univers, et chacun passa sa route sans s’être aperçu de rien.» (p.228) |