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III – JUSTIFICATION DE LA SÉLECTION | III – JUSTIFICATION DE LA SÉLECTION |
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Explication (intuitive mais argumentée) du choix : Le narrateur ne connait que ce que son père, déconnecté et retiré du monde, lui a appris. Son interprétation de celui-ci est donc modulée par la névrose et la rancœur du père violent et solitaire. Bien que l’histoire en tant que telle soit racontée de façon traditionnelle, c'est-à-dire en ordre chronologique et sans particularités structurelles, la poétique du discours me paraît grandement influencée par la rupture du narrateur. Il emploie et mélange, en effet, des termes archaïques, des néologismes et des régionalismes. Il utilise «esgourdes» (p. 101) pour qualifier ses oreilles, son «casque» (p. 7) pour sa tête, il parle de «pétulante sensibleté» (p. 91) et affirme que les gens «pleuroyaient» (p. 91). Les tournures de phrases et certaines expressions sont également témoins du déphasage du narrateur, qui n’est «instruit de vocabulaire» qu’à la fin de l’histoire et qui fait donc usage de certains mots pour la première fois. La poétique du discours du narrateur et son regard décalé par rapport au monde m’ont paru assez intéressants pour que l’œuvre soit étudiée. | Explication (intuitive mais argumentée) du choix : Le narrateur ne connait que ce que son père, déconnecté et retiré du monde, lui a appris. Son interprétation du monde est donc modulée par la névrose et la rancœur du père violent et solitaire. Bien que l’histoire en tant que telle soit racontée de façon traditionnelle, c'est-à-dire en ordre chronologique et sans particularités structurelles, la poétique du discours me paraît grandement influencée par la rupture du narrateur. Il emploie et mélange, en effet, des termes archaïques, des néologismes et des régionalismes. Il utilise «esgourdes» (p. 101) pour qualifier ses oreilles, son «casque» (p. 7) pour sa tête, il parle de «pétulante sensibleté» (p. 91) et affirme que les gens «pleuroyaient» (p. 91). Les tournures de phrases et certaines expressions sont également témoins du déphasage du narrateur, qui n’est «instruit de vocabulaire» qu’à la fin de l’histoire et qui fait donc usage de certains mots pour la première fois. La poétique du discours du narrateur et son regard décalé par rapport au monde m’ont paru assez intéressants pour que l’œuvre soit étudiée. |
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Appréciation globale : : Ce roman me faisait beaucoup penser à //La petite fille qui aimait trop les allumettes// de Gaëtan Soucy. Après une rapide vérification de la réception critique de l’œuvre, mon sentiment de ressemblance a été confirmé, puisque plusieurs critiques qualifiaient //Le jour des corneilles// de pastiche de l’œuvre de Soucy. | Appréciation globale : : Ce roman me faisait beaucoup penser à //La petite fille qui aimait trop les allumettes// de Gaëtan Soucy. Après une rapide vérification de la réception critique de l’œuvre, mon sentiment de ressemblance a été confirmé, puisque plusieurs critiques qualifiaient //Le jour des corneilles// de pastiche de l’œuvre de Soucy. |