La part de l'autre
Quatrième de couverture
« 08 octobre 1908 : Adolf Hitler recalé. Que se serait-il passé si l’Ecole des beaux-arts de Vienne en avait décidé autrement ? Que serait-il arrivé si, cette minute-là, le jury avait accepté et non refusé Adolf Hitler, flatté puis épanoui ses ambitions d’artiste ? Cette minute-là aurait changé le cours d’une vie, celle du jeune, timide et passionné Adolf Hitler, mais elle aurait aussi changé le cours du monde. »
Justification
Bien que ce roman ne soit pas nécessairement un grand roman sur le plan littéraire, son appartenance à la catégorie de l'uchronie le qualifie aisément dans la catégorie Événement. L'uchronie elle-même sous-tend l'idée selon laquelle certains événements sont des pivots où l'histoire, la petite et la grande, bifurque, bascule vers un monde complètement autre. La forme du roman de Schmitt laisse particulièrement peser au lecteur les impacts d'une décision particulière - l'admission d'Adolf Hitler à l'École des Beaux-Arts - sur le cours du monde en alternant les passages dans la l'histoire telle qu'on la connaît et la version possible d'un monde où Hitler serait devenu artiste.
L'uchronie est plus fréquente en littérature anglaise et américaine. Toutefois, d'autres oeuvres françaises, du côté de la SF, peuvent correspondre de la même manière que la Part de l'autre à la catégorie Événement. Sur la base de leurs quatrièmes de couverture, nous pouvons proposer Rêves de gloire (2011), de Roland C. Wagner, (De Gaulle meurt en 1962 mitraillé dans sa DS car il n'est pas passé par le Petit Clamart. Le gouvernement français décide de ne pas accorder l'indépendance totale à l'Algérie et crée un département, l'Algérois, incluant Alger, Oran et d'autres localités. Roland C. Wagner nous compte l'histoire de ce petit bout de terre où se fixera tous les rêves et espoirs déçus de cet autre monde. [Wikipédia]) ou L'histoire est un mensonge… que personne ne conteste (2009), de Nicolas Pilliet. (Victoire ! voici le mot prononcé par Napoléon Ier au Mont Saint-Jean au soir du 18 juin 1815. Partant de ce point de divergence, l'auteur narre l'histoire d'une France qui est le fer de lance de l'Europe. [Wikipédia])