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ranx:la_chambre

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Notice bibliographique : Lambert, Simon, La chambre, Montréal, VLB éditeur (Fictions), 2010, 173 p.

Résumé de l’œuvre :

Un homme se réveille dans une chambre miteuse qui n'est pas la sienne. On l'a enfermé, mais il ignore pour quelle raison. Tout ce qu'il sait, c'est qu'il a été condamné à écrire, jour après jour. Pour tout contact, il reçoit les visites d'une femme, Martha, qui entre à l'heure des repas pour lui délivrer sa pitance et lui procure à l'occasion divers objets: du papier supplémentaire pour écrire, une lampe à pétrole, etc. LEs discussions qu'il aura avec Martha seront l'occasion d'en apprendre un peu plus sur son passé et sur les événements qui ont précédé ou conduit à son incarcération. On y apprendra notamment qu'il se rendait tous les dimanches dans un café pour jouer aux cartes avec deux hommes et une femme et qu'il trichait régulièrement pour éviter de perdre, de se ridiculiser. Il racontera également sa manie de laisser des traces de lui (cheveux dans un livre, papier derrière un meuble) un peu partout et ses déboires amoureux causés par une absence chronique d'initiative, un mal dont il souffre depuis son enfance.

Narration : Autodiégétique

Explication : Le narrateur à la première personne est aussi le personnage principal.

Personnage(s) en rupture : Le narrateur
A) Nature de la rupture : actionnelle et interprétative

Explication : La rupture actionnelle du narrateur/personnage se manifeste principalement dans la sensation qu'il a d'être une sorte de pantin malmené par “la vie” et incapable

La rupture interprétative du personnage, quant à elle, consiste en incapacité à comprendre les actions et les sentiments des autres: Elle est notamment visible ce leitmotiv du personnage: « Rien cependant ne se passe jamais comme il se doit. » (p. 71), « Une seule phrase inlassablement répétée cadençait désormais chacun de mes pas : non, rien ne se passe jamais comme il se doit. » (p. 86) et dans cet extrait: « Perdu dans mes pensées, je continuais d'interroger l'attitude incompréhensible de l'ensorceleuse. Qu'elle ne m'ait pas invité à entrer avec elle, contre toute attente, constituait une aberration. Je me retrouvais sans repères, tel un homme de science déboussolé par un tour de magie. La structure même du monde souffrait d'incohérence […]. « Non, les choses ne se passent jamais comme elles se doivent », continuais-je de me répéter, sans trop savoir ce qui provoquait en moi cette réflexion. » (p. 114)

B) Origine de la rupture : actorielle (à tendance actantielle occasionnelle)

Explication :

C) Manifestations : volitives, affectives

Explication :

D) Objets : Projets qui n'aboutissent pas

Explication :

E) Manifestations spatiales : Espaces clos, sentiment d'enfermement

Lieux représentés : un café, la chambre

Explication : Dès le début du roman, le narrateur est enfermé dans une petite chambre miteuse de laquelle il ne peut/veut sortir. Il ne cesse de parler des gens qui l'ont enfermé là, de ses bourreaux, mais il n'y a en réalité pas grand-chose qui l'empêcherait de sortir s'il en avait véritablement envie. Cette pièce minuscule, peu salubre, est seulement éclairée par la lumière du jour qui filtre d'une petite fenêtre.

ranx/la_chambre.1353101283.txt.gz · Dernière modification : 2018/02/15 13:56 (modification externe)

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