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L'écrivain de //La Cadillac du docteur Watson// imagine « un roman sans histoire » qui, aux dires du narrateur-auteur, permettrait « de désamorcer chez [lui], l'auteur, comme chez le lecteur de [ses] aventures, cet attrait si artificiel pour une chute, une conclusion, une trame. » Ce même narrateur-auteur avoue son intention de « créer une histoire sans histoire », projet dans lequel il voit « l'oeuvre de [sa] vie. Un texte pur. Un texte sans fautes. » (p. 104, cité dans //Lettres québécoises//, n° 152 (2013), http://id.erudit.org/iderudit/70573ac) Cette quête (créer une histoire sans histoire) est sans cesse rappelée, « | Le narrateur de //La Cadillac du docteur Watson//, Sherlock Holmes (ou du moins un homme qui prétend //être// Sherlock Holmes), souhaite créer une histoire sans histoire. Cet objectif est sans cesse rappelé, « si bien que cette préoccupation finit par occuper tout l'espace narratif et s'avère la quête du narrateur prenant la forme "d'une conversation qui ne mène nulle part", qui le déstabilise et lui fait perdre la trame narrative, le fil de l'histoire dans laquelle il ne devait rien se passer. » (//Lettres québécoises//, n° 152 (2013), http://id.erudit.org/iderudit/70573ac) |
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| « J’ai ramené sur le tapis ma volonté d’écrire au moins une fois dans ma vie une histoire où il ne se passerait rien. Question de désamorcer chez moi, l’auteur, comme chez le lecteur de nos aventures, cet attrait si artificiel pour une chute, une conclusion, une trame. » (p. 77) |
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| « Créer une histoire sans histoire était plus qu’un exercice littéraire. J’y voyais l’œuvre de ma vie. Un texte pur. Un texte sans fautes. Qui ne serait pas soumis à l’ordre des choses. Mon histoire où il ne se passerait rien. » (p. 104) |
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| Par ailleurs, le roman ne cesse de se déconstruire, semant le doute sur les événements survenus ainsi que sur l'identité des personnages mis en scène. Dans le compte rendu de //Lettres québécoises//, Jean-François Crépeau y voit même une réappropriation de la configuration en abyme qu'il nomme « roman 3D ». Voir l'avant-dernier paragraphe: http://id.erudit.org/iderudit/70573ac. |
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