Ce roman dresse un portrait de la société québécoise de 1950 à 2008, des changements qui s'y sont opérés et des différentes tensions régnant entre ses habitants. Sur fond de Deuxième Référendum, le récit s'articule autour des deux frères de la narratrice, Louis, l'extraverti souverainiste, et Doris, le renfermé désillusionné: « Les deux frères représentent à la fois les deux pôles idéologiques des Québécois, à peu près également partagés entre les souverainistes et les fédéralistes, et la difficulté à accepter la différence chez l’autre, cette difficulté étant, d’ailleurs, autant l’apanage des nouveaux arrivants que des Québécois dits de souche. » (//Lettres québécoises//, n° 137 (2010), http://id.erudit.org/iderudit/62329ac) Le roman dépeint par ailleurs la nouvelle mosaïque culturelle québécoise («le mari de Marquise, Salomon, est un juif dont le père est né en Russie ; Carmen, une Mexicaine écartelée entre le Mexique et le Québec ; Noriko, une Japonaise qui doit convaincre son père d’accepter qu’elle épouse un Québécois ; Osler, un Belge, qui a posé une bombe, en 1966, dans l’édifice de l’Impôt fédéral, tuant ainsi un homme d’origine haïtienne, etc.») ainsi que les comportements //racistes// de certains Québécois qui, parfois à leur insu, sont nourris par leur méfiance et leurs préjugés envers ceux //qui ne nous ressemblent pas//. | Ce roman dresse un portrait de la société québécoise de 1950 à 2008, des changements qui s'y sont opérés et des différentes tensions régnant entre ses habitants. Sur fond de Deuxième Référendum, le récit s'articule d'abord autour des deux frères de la narratrice, Louis, l'extraverti souverainiste, et Doris, le renfermé désillusionné: « Les deux frères représentent à la fois les deux pôles idéologiques des Québécois, à peu près également partagés entre les souverainistes et les fédéralistes, et la difficulté à accepter la différence chez l’autre, cette difficulté étant, d’ailleurs, autant l’apanage des nouveaux arrivants que des Québécois dits de souche. » (//Lettres québécoises//, n° 137 (2010), http://id.erudit.org/iderudit/62329ac) Le roman dépeint par ailleurs la nouvelle mosaïque culturelle québécoise («le mari de Marquise, Salomon, est un juif dont le père est né en Russie ; Carmen, une Mexicaine écartelée entre le Mexique et le Québec ; Noriko, une Japonaise qui doit convaincre son père d’accepter qu’elle épouse un Québécois ; Osler, un Belge, qui a posé une bombe, en 1966, dans l’édifice de l’Impôt fédéral, tuant ainsi un homme d’origine haïtienne, etc.») ainsi que les comportements //racistes// de certains Québécois qui, parfois à leur insu, sont nourris par leur méfiance et leurs préjugés envers les //gens qui ne nous ressemblent pas//. |