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ranx:de_l_autre_cote_du_brouillard

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ranx:de_l_autre_cote_du_brouillard [2013/07/10 14:02] sebastienranx:de_l_autre_cote_du_brouillard [2018/02/15 13:57] (Version actuelle) – modification externe 127.0.0.1
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 En fait, tout au long de l'essai, l'auteur cherche les causes profondes (existentielles, philosophiques, même; on remarque l'amalgame constant entre "homme" et "personnage") qui peuvent expliquer le roman contemporain et, à l'inverse, comment le roman contemporain rend à son tour compte du monde. Les éléments que je retiendrai ne seront pas en lien direct avec le personnage déconnecté, mais seront plutôt des pistes de réflexion. En fait, tout au long de l'essai, l'auteur cherche les causes profondes (existentielles, philosophiques, même; on remarque l'amalgame constant entre "homme" et "personnage") qui peuvent expliquer le roman contemporain et, à l'inverse, comment le roman contemporain rend à son tour compte du monde. Les éléments que je retiendrai ne seront pas en lien direct avec le personnage déconnecté, mais seront plutôt des pistes de réflexion.
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 +Voici d'ailleurs, selon Proguidis, la définition du roman: "l'art qui crée des énigmes existentielles en inventant les êtres fictifs qui vont les vivre." (80)
  
 === Abstrait vs concret=== === Abstrait vs concret===
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 Toutefois, ces deux schémas ne seraient valables qu'à une condition capitale: "qu'il y ait une distance variable mais //réelle//, entre le médiateur et l'objet du désir". (24) En somme, "il y aura toujours des rapports nouveaux à explorer entre l'homme [le personnage] et l'objet de son désir (des nouveaux romans à écrire) tant que l'objet du désir rayonne et tant que //la distance// entre celui-ci et le personnage romanesque existe //réellement//. En d'autres termes, et en suivant toujours le modèle triangulaire girardien, le roman n'est possible que si un personnage (notre médiateur) apparaît avec pour but de nous faire sentir et mesurer cette distance. Que va-t-il se passer, alors, le jour où on proclamera que cette distance n'a plus de sens ? Comment s'incarneront et comment vont donc vivre les personnages pour qui le désir n'est pas interdit - //mis à distance// par la religion, la morale ou les impératifs politiques et idéologiques - mais tout bonnement supprimé, effacé. [...] Peut-on écrire un roman en fermant les vannes du roman, en convoquant le personnage pour qu'il saute hors de son histoire, pour qu'il trahisse sa propre constitution ?" (25) Toutefois, ces deux schémas ne seraient valables qu'à une condition capitale: "qu'il y ait une distance variable mais //réelle//, entre le médiateur et l'objet du désir". (24) En somme, "il y aura toujours des rapports nouveaux à explorer entre l'homme [le personnage] et l'objet de son désir (des nouveaux romans à écrire) tant que l'objet du désir rayonne et tant que //la distance// entre celui-ci et le personnage romanesque existe //réellement//. En d'autres termes, et en suivant toujours le modèle triangulaire girardien, le roman n'est possible que si un personnage (notre médiateur) apparaît avec pour but de nous faire sentir et mesurer cette distance. Que va-t-il se passer, alors, le jour où on proclamera que cette distance n'a plus de sens ? Comment s'incarneront et comment vont donc vivre les personnages pour qui le désir n'est pas interdit - //mis à distance// par la religion, la morale ou les impératifs politiques et idéologiques - mais tout bonnement supprimé, effacé. [...] Peut-on écrire un roman en fermant les vannes du roman, en convoquant le personnage pour qu'il saute hors de son histoire, pour qu'il trahisse sa propre constitution ?" (25)
  
-Dans //On ferme//, justement, l'objet du désir se dérobe sans fin. Tous les ponts (entre les différents personnages et l'objet de leur désir respectif) sont coupés. Ne reste qu'une pulsion en soi, sans objet, un //désir du désir// qui s'autoconsume. **Mais ne pourrait-on pas interpréter la rupture (actionnelle, surtout?) de nombreux personnages déconnectés sous cet angle, en imaginant le résultat inverse ? Plutôt qu'un désir sans objet, un objet sans désir ?** Simple hypothèse.+Dans //On ferme//, justement, l'objet du désir se dérobe sans fin. Tous les ponts (entre les différents personnages et l'objet de leur désir respectif) sont coupés. Ne reste qu'une pulsion en soi, sans objet, un //désir du désir// qui s'autoconsume. **Ne pourrait-on pas interpréter la rupture (actionnelle, surtout?) de nombreux personnages déconnectés sous cet angle, mais en imaginant le résultat inverse ? Plutôt qu'un désir sans objet, un objet sans désir ?** Simple hypothèse.
  
 === Personnage et "social"=== === Personnage et "social"===
ranx/de_l_autre_cote_du_brouillard.1373479326.txt.gz · Dernière modification : 2018/02/15 13:56 (modification externe)

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