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livrenum:victory_garden [2016/11/28 14:37] – charles | livrenum:victory_garden [2018/02/15 13:57] (Version actuelle) – modification externe 127.0.0.1 |
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====== Victory Garden ====== | ====== Victory Garden ====== |
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* Titre : //Patchwork Girl// | * Titre : //Victory Garden// |
* Auteur : Stuart Moulthrop (édité par Eastgate Systems) | * Auteur : Stuart Moulthrop (édité par Eastgate Systems) |
* Année de création: 1991 | * Année de création: 1991 |
* Caractéristiques médiatiques: Texte et images statiques | * Caractéristiques médiatiques: Texte et images statiques |
* Types d’interaction : Navigation à choix multiples | * Types d’interaction : Navigation à choix multiples |
* Thèmes : | * Thèmes : Labyrinthe, complexité narrative |
* Langue : Anglais | * Langue : Anglais |
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* Description existante : « [L']hypertexte de fiction //Victory Garden// (1991) a fait la page couverture du //New York Times Book Review//. Le roman hypertextuel se déroule durant la première guerre du Golfe, en 1991, et à s'intéresse à une galerie de personnages entretenant des liens ténus ou forts, entre eux et avec la figure centrale d'Emily Runbird, une militaire qui combat en Irak. Réalisé selon les principes de la doxa hypertextuelle, le roman ne comporte pas de véritable fin, mais plusieurs noeuds intitulés "Ending" susceptibles de fournir un sentiment partiel de clotûre au lecteur [...] La rencontre de l'un ou l'autre de ces noeuds dépendra des choix précédents du lecteur. Comme dans [[livrenum:el_jardin_de_senderos_que_se_bifurcan|El jardín de senderos que se bifurcan]] qui l'a inspiré, le roman travaille sur des chevauchement et des flous quant à sa dimension temporelle. En raison de la navigation non linéaire, il est très souvent difficile | * Description existante : « [L']hypertexte de fiction //Victory Garden// (1991) a fait la page couverture du //New York Times Book Review//. Le roman hypertextuel se déroule durant la première guerre du Golfe, en 1991, et à s'intéresse à une galerie de personnages entretenant des liens ténus ou forts, entre eux et avec la figure centrale d'Emily Runbird, une militaire qui combat en Irak. Réalisé selon les principes de la doxa hypertextuelle, le roman ne comporte pas de véritable fin, mais plusieurs nœuds intitulés "Ending" susceptibles de fournir un sentiment partiel de clotûre au lecteur [...] La rencontre de l'un ou l'autre de ces noeuds dépendra des choix précédents du lecteur. Comme dans [[livrenum:el_jardin_de_senderos_que_se_bifurcan|El jardín de senderos que se bifurcan]] qui l'a inspiré, le roman travaille sur des chevauchement et des flous quant à sa dimension temporelle. En raison de la navigation non linéaire, il est très souvent difficile de déterminer si un noeud ou un épisode se déroule dans le présent du récit ou est plutôt un retour en arrière, une prolepse ou même une séqence onirique. //Victory Garden// est un modèle d'hypertexte réalisé avec la volonté que celui-ci soit ouvert et inépuisable. » |
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Source: MARCOTTE, Sophie et Samuel ARCHIBALD, L'imaginaire littéraire du numérique, Québec, Presses de l'Université du Québec, 2015, p.19-20. | Source: MARCOTTE, Sophie et Samuel ARCHIBALD, //L'imaginaire littéraire du numérique//, Québec, Presses de l'Université du Québec, 2015, p.17. |
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* Ma description : | * Ma description : //Victory Garden// de Stuart Moulthrop est l'une des premières grandes fictions hypertextuelles tout comme [[livrenum:afternoon_a_story|Afternoon, a Story]] et [[livrenum:patchwork_girl|Patchwork Girl]]. On y raconte la vie de plusieurs personnages qui sont tous à un moment ou à un autre reliés d'une quelconque façon. Le lecteur interagit avec l'oeuvre sensiblement de la même manière qu'avec les autres produits du logiciel Storyspace (retour en arrière, liens menant à la prochaine lexie ou page, etc.) Au début du texte, le lecteur a le choix entre deux listes de lecture soit "Paths to Explore" et "Paths to Deplore". Une carte représentant un jardin (agissant en tant que lien hypertextuel vers le texte) est aussi mise à sa disponibilité. Même si le lecteur a la choix à travers cette carte du point d'entrée vers le texte, il est assuré de se perdre à travers toute l'ampleur de la structure rhizomatique de //Victory Garden//. En fait, il est impossible de saisir la création de Stuart Moultrhop dans son entièreté, elle qui compte près de 1000 lexies ou pages différentes (près du double d'[[livrenum:afternoon_a_story|Afternoon, a Story]]). |
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| * Commentaire : Le même commentaire s'applique à //Victory Garden// qu'aux œuvres de Jackson et Joyce. Je pense néanmoins que la structure de la fiction de Stuart Moulthrop est encore plus labyrinthique, complexe et ample que ses homologues. Le travail de construction de la part de l'auteur est donc encore plus intense. Ces caractéristiques font en sorte que l'immensité de //Victory Garden// a atteint un sommet bien rarement égalé dans le domaine des fictions interactives. (À acheter pour plus de détails) |
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* Commentaire : | |
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p.15 et 17 (imaginaire litt du num) | |
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http://nt2.uqam.ca/fr/repertoire/victory-garden | |