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livrenum:les_mutations_de_la_lecture
  • Référence : BESSARD-BANQUY, Olivier, et. al., Les mutations de la lecture, Bordeaux, Presses universitaires de Bordeaux, 2012, 240 p.
  • Synthèse : Ouvrage collectif qui s’ajoute malheureusement à la somme déjà présente, Les Mutations de la lecture fait le constat non pas d’une fin de la lecture mais d’une fin de la lecture comme « fait culturel total », qui voit préférer la lecture utilitariste à celle, plus reposée et intellectuelle, de lecture dite « intensive ». Sans doute pas nécessaire.
  • Mots-clés : Collectif, Lecture, Librairie, Édition, Ecosystème du livre, Bibliothèques
  • Langue : Français
  • Format : Papier
  • Description existante : « La lecture est plus que jamais au carrefour des paradoxes : jadis élitiste, elle est devenue très commune, banale ou usuelle. Après le livre, le web invite à parcourir sans fin des milliards de pages que personne avant n'aurait jamais pu découvrir. Parallèlement, les études alarmistes sur la baisse des pratiques culturelles classiques se multiplient, annonçant la disparition prochaine des gros lecteurs et des lettrés. Ainsi d'un côté la vente des chefs-d'oeuvre de la culture classique paraît condamnée tandis que de l'autre l'essor des tablettes et autres readers semble promis à un avenir radieux. Tout cela est-il inéluctable ? Quelle est la réalité de la baisse de la lecture traditionnelle ? Qu'est-ce que cela change pour les professionnels du livre ? L'écran est-il appelé à remplacer le papier ? Peut-on espérer que le charme glacé des tablettes fasse un jour venir aux textes les réfractaires de la lecture d'hier ? C'est à toutes ces questions et à bien d'autres que répondent les spécialistes des pratiques culturelles. A ces réflexions sur les mutations de la lecture sont ajoutées des études sur le rôle clé du club France Loisirs dans l'acculturation des Français, sur l'évolution des publics en librairie, sur la lecture numérique et les formes de la littérature dans l'univers électronique. Ainsi ce recueil collectif présente-t-il un panorama riche et complet de l'évolution de la lecture du papier. », trouvé sur https://lectures.revues.org/10270, le 8 février 2017.
  • Compte rendu existant : ERMAKOFF, Thierry, « Que reste-t-il de tout ceci ? Des contributions à propos, qu’il est bon d’entendre, de lire ou de relire, nuancées, perplexes, sérieuses et pertinentes ; des références bibliographiques, mais un appareil de notes assez mal fichu – on se demande à quel ouvrage envoie tel titre – et une tonalité générale de l’éditeur (scientifique) de déploration à la Richard Millet, à la Renaud Camus quand ils ne s’égarent pas, qui n’est pas sans agacer son lecteur. À l’âge quasi cacochyme où nous écrivons ces lignes, nous ne sommes pas équipés de toutes ces prothèses techniques, nous nous méfions (un peu) du discours sans recul sur ces prouesses. Mais, proches des travaux des sociologues, pour les avoir (un peu) lus, des universitaires, on ne peut que s’étonner de cette sorte de mépris qui ferait que tout lecteur qui n’a pas lu Proust, Céline, serait une sorte d’handicapé, que Marc Lévy et Guillaume Musso enfonceraient ou maintiendraient leur lecteur dans la fange de la sous-culture. Rejoignons Martine Poulain : « nous sommes pris dans une tension permanente », écrit-elle en faisant allusion à Richard Hoggart, auteur anglais du fameux 33 Newport Street, « car il faut continuer à satisfaire nos publics habituels ou traditionnels, et nous avons l’impérieuse nécessité de promouvoir la lecture sous toutes ses formes ». Rejoignons Olivier Donnat : « N’oublions pas qu’il existe aujourd’hui des esprits raffinés qui encore une fois s’intéressent aux séries télévisées ou à d’autres productions de la culture de masse qu’on aurait tort de considérer comme vulgaires ou sans contenu culturel. C’est assez impressionnant de voir aujourd’hui le nombre de thésards qui se penchent sur les séries télévisées. » Rejoignons enfin Bernard Lahire : « Le sociologue peut aussi considérer qu’il n’y a pas d’étanchéité parfaite entre ces deux univers, sous-culture de divertissement d’un côté, les “grandes œuvres” de l’autre. » Alors, écrire comme Olivier Bessard-Banquy : « N’est-il pas possible de préférer Bach au rap parce que c’est tout simplement plus facile à l’oreille ? », il faut parfois oser. », trouvé sur http://bbf.enssib.fr/consulter/bbf-2013-03-0103-006, le 8 février 2017.
livrenum/les_mutations_de_la_lecture.txt · Dernière modification : 2018/02/15 13:57 de 127.0.0.1

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