livrenum:lectures_et_lecteurs_a_l_heure_d_internet_-_livre_presse_bibliotheques
- Référence : EVANS, Christophe, Lectures et lecteurs à l’heure d’Internet : livre, presse, bibliothèques, Paris, Éditions du Cercle de la librairie, 2011, 255 p.
- Synthèse : Ouvrage sociologique quantitatif sur la lecture de romans papiers à l’heure d’internet. Intéressant pour un état des lieux, sans plus.
- Mots-clés : Collectif, Bibliothèque, Quantitatif, Usages, Lecture, Papier, Sociologie, Enseignement
- Langue : Français
- Format : Papier
- Description existante : « C'est une vérité qu'il est difficile de regarder en face : le déclin de la culture livresque en France est confirmée enquête après enquête depuis près de quarante ans. Les raisons de cette érosion sont autant sociales que technologiques. Cette désaffection intrigue d'autant plus que la France n'a jamais compté autant de bacheliers et d'étudiants fréquentant l'enseignement supérieur… Conséquence quasi-mécanique, les bibliothèques sont à leur tour affectées par cette « lente dévaluation des formes culturelles et artistiques ». Cet ouvrage collectif s'attache à retracer la place de la lecture en France et sa mise en concurrence avec la vidéo et le monde numérique. La question du jeune public fait l'objet d'un chapitre particulier : comment se forme son goût pour la lecture ? Comment évolue-t-il et pourquoi décroît-il lors de l'adolescence ? Quelques témoignages de jeunes lecteurs permettent de dresser une typologie des trajectoires de lecteurs « durables » ou « abandonnistes ».Quant aux bibliothèques, elles réfléchissent à leur image, à leur mission et à leur place dans une société qui, en règle générale, ne leur témoigne que peu d'intérêt. », trouvé sur http://www.archimag.com/article/un-livre-lectures-et-lecteurs-%C3%A0-lheure-dinternet-%25E2%2580%2593-livre-presse-biblioth%C3%A8ques, le 31 janvier 2017.
- Compte rendu existant : BÉLISLE, Claire, « Bien que certains apports s’appuient sur des rapports ou des travaux déjà publiés, l’intérêt bien réel de cet ouvrage vient de la richesse des différentes perspectives d’analyse proposées. Par exemple, la lecture des adolescents est vue tantôt dans un contexte de professionnalisation, tantôt par rapport à un genre spécifique de lecture comme celle des magazines. C’est un nouveau comportement de lecteur qui se dessine, manifestant des attentes inédites de décentrement, de pluralisme et de sélection quant aux contenus. L’analyse des pratiques de lecture des mangas constitue un autre exemple de nouveau lieu de lecture où l’environnement numérique des réseaux sociaux, forums de discussion, blogs, vient prolonger les expériences de sociabilité mises en scène par ces bandes dessinées. Le chapitre sur la lecture à voix haute, pratiquée aussi bien par des anonymes que des acteurs de cinéma, des chanteurs célèbres, des rappeurs, des écrivains, montre bien comment « la découverte du texte par la voix » permet en fait de faire « reconnaître, respecter, préserver la liberté interprétative » dans la transmission des textes. On l’aura compris, l’ouvrage est riche de réflexions et d’avancées permettant de mieux comprendre les évolutions en cours. À condition toutefois de ne pas prendre à la lettre le titre du premier chapitre, « La lente dévaluation des formes culturelles littéraires et artistiques », vision trop nostalgique des inconditionnels du livre papier. La lecture de cet ouvrage invite plutôt à conclure comme Christophe Evans dans son introduction : « Entre permanence, déclin et renouveau, l’avenir des pratiques de lecture est ouvert. » », trouvé sur http://bbf.enssib.fr/consulter/bbf-2011-06-0131-006, le 31 janvier 2017.
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