livrenum:critique_de_with_those_we_love_alive
Différences
Ci-dessous, les différences entre deux révisions de la page.
Les deux révisions précédentesRévision précédenteProchaine révision | Révision précédente | ||
livrenum:critique_de_with_those_we_love_alive [2017/07/18 13:05] – charles | livrenum:critique_de_with_those_we_love_alive [2018/02/15 13:57] (Version actuelle) – modification externe 127.0.0.1 | ||
---|---|---|---|
Ligne 15: | Ligne 15: | ||
__Prix__ : Gagnant des catégories "Best Writing" | __Prix__ : Gagnant des catégories "Best Writing" | ||
- | __Critique__ : {{: | + | __Critique__ : {{: |
En guise de page couverture, un unique cœur (<3) rose apparaît sur un fond d’écran complètement noir. Ce simple symbole peut à lui seul représenter le sujet, le thème central du conte fantastique //With Those We Love Alive// : l’amour. | En guise de page couverture, un unique cœur (<3) rose apparaît sur un fond d’écran complètement noir. Ce simple symbole peut à lui seul représenter le sujet, le thème central du conte fantastique //With Those We Love Alive// : l’amour. | ||
- | L’amour, mais pas celui gisant à travers le lien d’attachement entre deux personnes, pas l’amour qu’on prodigue à autrui, mais celui qu’on s’octroie à soi-même. C’est un peu la quête de notre personnage tout au long du récit : s’aimer pour ce qu’il est. Porpentine a recours à quelques moyens astucieux pour agrémenter la mise en phase entre nous, lecteurs, et notre protagoniste. Par exemple, pour nous mettre dans le bon état d’esprit, l’auteur nous indique d’emblée que « nothing [we] can do is wrong ». Ainsi, nous sommes invités à nous libérer de toute culpabilité, | + | L’amour, mais pas celui gisant à travers le lien d’attachement entre deux personnes, pas l’amour qu’on prodigue à autrui, mais celui qu’on s’octroie à soi-même. C’est un peu la quête de notre personnage tout au long du récit : s’aimer pour ce qu’il est. Porpentine a recours à quelques moyens astucieux pour agrémenter la mise en phase entre nous, lecteurs, et notre protagoniste. Par exemple, pour nous mettre dans le bon état d’esprit, l’auteur nous indique d’emblée que « nothing [we] can do is wrong ». Ainsi, nous sommes invités à nous libérer de toute culpabilité, |
Selon moi, //With Those We Love Alive// souffre d’un problème de répétition. En effet, le fait que le lecteur doive toujours revenir à la même page d’accueil pour décider des gestes à accomplir durant la journée devient agaçant à la longue. Choisira-t-il d’aller dans sa chambre, le jardin, la ville, son lieu de travail ou encore la chambre du trône? Il se doit d’explorer toutes les possibilités puisque bien souvent, il n’y a aucune tâche, aucune action à enclencher dans un endroit précis. À la fin de la journée, il doit retourner à sa chambre pour dormir. L’exercice devient rapidement lassant, donnant une désagréable impression de circularité dans le récit. Par ailleurs, la trame sonore à la « Twin Peaks » utilisée est elle aussi itérative et, même si elle peut être agréable à entendre au début, devient inévitablement irritante au fil de la lecture. En ce qui a trait à l’aspect visuel de la fiction, peu d’acrobaties esthétiques ont lieu. Certes, le fond d’écran change de couleur, mais reprend les mêmes tonalités, toujours ponctué d’une police de caractère simple, de couleur blanche. Les hypertextes, | Selon moi, //With Those We Love Alive// souffre d’un problème de répétition. En effet, le fait que le lecteur doive toujours revenir à la même page d’accueil pour décider des gestes à accomplir durant la journée devient agaçant à la longue. Choisira-t-il d’aller dans sa chambre, le jardin, la ville, son lieu de travail ou encore la chambre du trône? Il se doit d’explorer toutes les possibilités puisque bien souvent, il n’y a aucune tâche, aucune action à enclencher dans un endroit précis. À la fin de la journée, il doit retourner à sa chambre pour dormir. L’exercice devient rapidement lassant, donnant une désagréable impression de circularité dans le récit. Par ailleurs, la trame sonore à la « Twin Peaks » utilisée est elle aussi itérative et, même si elle peut être agréable à entendre au début, devient inévitablement irritante au fil de la lecture. En ce qui a trait à l’aspect visuel de la fiction, peu d’acrobaties esthétiques ont lieu. Certes, le fond d’écran change de couleur, mais reprend les mêmes tonalités, toujours ponctué d’une police de caractère simple, de couleur blanche. Les hypertextes, |
livrenum/critique_de_with_those_we_love_alive.1500397537.txt.gz · Dernière modification : 2018/02/15 13:56 (modification externe)