Paris, Grasset, 2005.

Hervé Guibert, Catherine Millet, Virginie Despentes, Christine Angot, Catherine Cusset, Camille Laurens, Annie Ernaux,

Que ce soit voulu ou non, ce livre se lit plus comme une défense de la demarche d’écriture de P. Vilain que d’une défense de l’autobiographie. Par exemple, tout un chapitre est consacré à justifier l’écriture de L’Étreinte.

Vilain estime que si l’autobiographie est dévalorisée par rapport à d’autres genres, c’est que les gens qui la dévalorise se sentent jalouses ou dépossédées de la possibilité de l’écriture de leur propre vie. (p. 29) Aussi l’accusent-t-ils d’impudeur : comme l’autobiographie est écrite à la première personne, les lecteurs qui s’identifient au narrateur se sentent attaqués dans leur propre pudeur. Aussi discutés sont : le côté thérapeutique de l’autobiographie, l’extime, une cartographie du littéraire.