fq-equipe:viel_tanguy_1998_le_black-note_paris_minuit_stephanie_desrochers
Différences
Ci-dessous, les différences entre deux révisions de la page.
Les deux révisions précédentesRévision précédenteProchaine révision | Révision précédente | ||
fq-equipe:viel_tanguy_1998_le_black-note_paris_minuit_stephanie_desrochers [2012/02/12 23:31] – effacée stephaniedesrochers | fq-equipe:viel_tanguy_1998_le_black-note_paris_minuit_stephanie_desrochers [2018/02/15 13:57] (Version actuelle) – modification externe 127.0.0.1 | ||
---|---|---|---|
Ligne 1: | Ligne 1: | ||
+ | VIEL, Tanguy, Le black note, Paris, Minuit, 1998, 125 p. | ||
+ | |||
+ | **1. Degré d’intérêt général** | ||
+ | Pour le projet de quête et enquête: élevé | ||
+ | |||
+ | Pour le projet de diffraction: | ||
+ | |||
+ | De façon générale: il s’agit d’un bon roman, proche du monologue intérieure. Beau cas de narrateur non fiable. | ||
+ | |||
+ | **2. Informations paratextuelles** | ||
+ | |||
+ | 2.1 Auteur : Tanguy Viel | ||
+ | |||
+ | 2.2 Titre : Le black note | ||
+ | |||
+ | 2.3 Lieu d’édition : Paris | ||
+ | |||
+ | 2.4 Édition : Minuit | ||
+ | |||
+ | 2.5 Collection : - | ||
+ | |||
+ | 2.6 (Année [copyright]) : 1998 | ||
+ | |||
+ | 2.7 Nombre de pages : 125 | ||
+ | |||
+ | 2.8 Varia : | ||
+ | |||
+ | Exergue : « Car je meurs en ta cendre et tu vis en ma flamme » - Tristan l’Hermite | ||
+ | |||
+ | 3. Résumé du roman | ||
+ | |||
+ | Donné sur le site Internet des éditions de Minuit : | ||
+ | |||
+ | « Paul, le saxophoniste, | ||
+ | |||
+ | **Résumé pour le projet:** | ||
+ | |||
+ | Le narrateur, depuis la clinique de désintoxication où il est traité, raconte à différents narrataires – voire allocutaires, | ||
+ | |||
+ | **4. Singularité formelle** | ||
+ | |||
+ | Le roman est divisé en quatre parties qui correspondent autant aux quatre temps d’une improvisation de jazz qu’aux quatre membres du groupe. La voix est pulsionnelle, | ||
+ | |||
+ | **5. Caractéristiques du récit et de la narration** | ||
+ | |||
+ | Un seul point de vue nous est donné, celui du narrateur. Les narrataires sont multiples, représentés et fréquemment interpellés. La narration est problématique dans la mesure où le narrateur avoue mentir. | ||
+ | |||
+ | **6. Narrativité (Typologie de Ryan)** | ||
+ | |||
+ | 6.1- Simple | ||
+ | |||
+ | 6.2- Multiple | ||
+ | |||
+ | 6.3- Complexe | ||
+ | |||
+ | 6.4- Proliférante | ||
+ | |||
+ | 6.5- Tramée | ||
+ | |||
+ | 6.6- Diluée | ||
+ | |||
+ | 6.7- Embryonnaire | ||
+ | |||
+ | 6.8- Implicite | ||
+ | |||
+ | 6.9- Figurale | ||
+ | |||
+ | 6.10- Anti-narrativité | ||
+ | |||
+ | 6.11- Instrumentale | ||
+ | |||
+ | 6.12- Suspendue | ||
+ | |||
+ | Justifiez : La voix prend le dessus sur l’histoire et on ignore tout de la fin, qui importe, au final, très peu. | ||
+ | |||
+ | |||
+ | **7. Rapport avec la fiction** | ||
+ | |||
+ | - | ||
+ | |||
+ | **8. Intertextualité** | ||
+ | |||
+ | Musicale, avec le quartet de Coltrane. Je n’ai rien détecté de majeur en dehors de cette référence. | ||
+ | |||
+ | **9. Élément marquant à retenir** | ||
+ | |||
+ | Extraits significatifs : | ||
+ | p. 98 - « Je deviens fou, Georges, pour de vrai : il y a Paul plus que jamais, il parle pour moi. Il dit que c’est moi qui ai mis le feu, mais ce n’est pas vrai, c’est toi qui l’as fait, et Paul dans ma mémoire il voudrait que ce soit moi. À Rudolph j’ai dit ça, je me suis entendu lui dire, et je ne pouvais rien faire, pas même un signe avec la main : mon corps en entier, Paul se glisse dessous, non pas dessous pour de vrai, mais je deviens fou, alors je fais comme si c’était vrai, comme si vraiment j’avais pu le tuer, c’est terrible, Georges. » | ||
+ | |||
+ | p. 72 - « Les fauteuils, et les rideaux qu’on avait doublés sur chaque fenêtre pour être tranquille, il n’y a plus rien, et la mémoire maintenant, c’est de la caution vivante. » | ||
+ | |||
+ | p. 66 - « C’est terrible, dirait Elvin, c’est terrible. Sitôt qu’on sortira d’ici, Elvin et moi, on fouillera le monde pour retrouver le coupable, on retournera sur les lieux. » | ||
+ | |||
+ | p. 54 – Non pas suicidé, Paul, surtout pas, mais il a laissé faire comme dans un film, c’est pourquoi c’est la seule victime, ce n’est pas un hasard. » | ||
+ | p. 52- « Est-ce qu’ils vous l’ont dit, cela, ils vous ont dit mon métier qui m’empêchait d’être coupable ? Mais moi je vous l’ai dit, je travaillais, | ||
fq-equipe/viel_tanguy_1998_le_black-note_paris_minuit_stephanie_desrochers.1329107507.txt.gz · Dernière modification : 2018/02/15 13:56 (modification externe)