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fq-equipe:viart_dominique_et_jan_baetens_1999_ecritures_contemporaines_2

Viart, Dominique & Jan Baetens (dir.), Écritures contemporaines 2 – États du roman contemporain, Paris, Lettres modernes Minard, 1999.

Baetens, J. & D. Viart, « États du roman contemporain », p. 3-8. Références brèves aux concepts : romanciers impassibles, minimalistes, quotidien, mythique, modulation lyrique, fantaisistes, retour au réel, retour du sujet, postmodernité, récits de filiation (biologique et littéraire). Ce dernier et ce que, selon Viart et Baetens, distingue la littérature française des années 80 et 90.

Viart, D. « Filiations littéraires », p. 115-140. Récit de filiation : Le récit de filiation des années 80 et 90 implique à la fois la mise en question de l’héritage biologique et de l’héritage littéraire. Viart propose que ce souci de nos héritages biologique et littéraire a été provoqué par les crises de l’idéologie et de la représentation respectivement. Le sujet doit à la fois chercher, construire, et critiquer des discours sur son histoire biologique et littéraire. Au lieu de se situer en position d’imitation ou de rupture par rapport à la littérature antécédente, la littérature contemporaine privilégie un geste de lecture critique, devenant ainsi une lecture-écriture. Lecture-écriture : « installe en revanche au coeur de l’oeuvre un principe dialogique […] qui à la fois porterait sur la question même de la création et se manifesterait dans sa pratique effective. […] C’est en effet l’une des grandes caractéristiques de la littérature présente que de traiter, dans les textes de création, de sa réception des oeuvres du passé. » p. 132. Autofiction : Préoccupée par la filiation, l’autofiction est une « forme générique à mi-chemin de la fiction et de l’autobiographie. » p.117 Essai-fiction : Il s’agit de s’intérroger sur « ses ascendants, de reconstruire le récit de ce qu’ils furent et de s’interroger sur ce qu’il en vient – ou de réfléchir dans une sorte d’appropriation fictive sur la littérature qui [le] procède » (p. 126).

Lahoughe, J. « Une Stratégie des contraintes », p. 221-240. Sur la génétique des textes dont l’écrivain se donne des contraintes, pour ensuite les « transgresser », cet article pose une énorme quantité de questions sans offrir des réponses. Il se donne à lire, plus ou moins, comme une recette de roman.

Badir, S. « Histoire littéraire et postmodernité », p. 241-264. Badir analyse les morphèmes du mot postmodernité pour démontrer que « le post, au lieu de marquer l’après-modernité, marque au contraire son avant, son anticipation […] l’idéal de la modernité, c’est la révolution permanente. » p. 248-249. « La postmodernité n’est alors que la modernité à son état naissant, la modernité avant la tradition de la modernité. » p. 250 Ensuite, se servant de la logique sémiotique, il prétend que la postmodernité ne peut se traduire en termes de la logique binaire, mais doit se penser en termes de binarisme « prélogique ». L’esthétique qui suit démontre que le postmoderne, au lieu d’être pour des choses contradictoires, est plutôt « pas contre ». p. 258-262.

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