fq-equipe:stephane_bertrand_l_abri_montreal_hurtubise_2008_myriam_saint-yves
Différences
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- | Pas révolutionnaire du point de vue de la narration et de la forme, mais l’écriture simple et franche fait de L’Abri un roman auquel on s’attache vite. Les sujets (le travail des préposés aux bénéficiaires, | + | Pas révolutionnaire du point de vue de la narration et de la forme, mais l’écriture simple et franche fait de //L’Abri// un roman auquel on s’attache vite. Les sujets (le travail des préposés aux bénéficiaires, |
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- | Exergues : « C’était la minute de silence qui précède l’aurore. » Jacques Poulin | + | Exergues : « C’était la minute de silence qui précède l’aurore. » Jacques Poulin |
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+ | « La vie est souffrance. » Bouddha | ||
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- | La narration est au « je », avec quelques incursions dans le passé et les pensées des personnages (focalisation interne). | + | La narration est à la première personne. Le narrateur fait quelques incursions dans le passé et les pensées des personnages (focalisation interne). |
Les chapitres très brefs sont comme des instantanés, | Les chapitres très brefs sont comme des instantanés, | ||
La principale entorse à la chronologie est le chapitre « en guise de prologue » qui ouvre le roman : la scène décrite se déroule en fait à la fin de l’histoire. Dans le second chapitre, le narrateur reprend son histoire depuis le début, lors de son embauche au centre. Par contre, la scène d’ouverture n’est pas mentionnée à la fin du roman, ce qui donne l’impression d’un dénouement suspendu, la boucle n’étant jamais vraiment bouclée. | La principale entorse à la chronologie est le chapitre « en guise de prologue » qui ouvre le roman : la scène décrite se déroule en fait à la fin de l’histoire. Dans le second chapitre, le narrateur reprend son histoire depuis le début, lors de son embauche au centre. Par contre, la scène d’ouverture n’est pas mentionnée à la fin du roman, ce qui donne l’impression d’un dénouement suspendu, la boucle n’étant jamais vraiment bouclée. | ||
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- | **6.1- Simple**__Souligné__ | + | __**6.1- Simple**__ |
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- | **6.12- Suspendue (?)**__Souligné__ | + | __**6.12- Suspendue (?)**__ |
Justifiez : Simple : Un narrateur, une intrigue (ou deux, c’est-à-dire le viol et la disparition de monsieur Edmond, mais qui sont intimement liées). | Justifiez : Simple : Un narrateur, une intrigue (ou deux, c’est-à-dire le viol et la disparition de monsieur Edmond, mais qui sont intimement liées). | ||
- | **Gras** | + | |
Suspendue : c’est discutable parce que le roman peut se lire de différentes façons. Si l’on s’attarde au côté policier de l’affaire (qui a violé la jeune femme? où est le directeur? etc.) le dénouement est satisfaisant puisque l’on répond à nos questions. Pourtant, les dernières phrases m’ont laissée sur ma faim, peut-être parce que je me suis plutôt attachée aux destins des différents personnages… | Suspendue : c’est discutable parce que le roman peut se lire de différentes façons. Si l’on s’attarde au côté policier de l’affaire (qui a violé la jeune femme? où est le directeur? etc.) le dénouement est satisfaisant puisque l’on répond à nos questions. Pourtant, les dernières phrases m’ont laissée sur ma faim, peut-être parce que je me suis plutôt attachée aux destins des différents personnages… | ||
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Simon tombe par hasard sur //Il était une fois en Amérique// de Sergio Leone à la télé. Il fait aussi référence à de la musique : il mentionne quelques interprètes québécois comme Jean Lapointe et le CD // | Simon tombe par hasard sur //Il était une fois en Amérique// de Sergio Leone à la télé. Il fait aussi référence à de la musique : il mentionne quelques interprètes québécois comme Jean Lapointe et le CD // | ||
Les références les plus significatives sont les surnoms des deux supérieurs de Simon : Frankenstein et Dracula. Le premier manque cruellement d’humanité tandis que le comportement du deuxième (on apprend à la fin qu’il est le violeur) rappelle celui du célèbre vampire. | Les références les plus significatives sont les surnoms des deux supérieurs de Simon : Frankenstein et Dracula. Le premier manque cruellement d’humanité tandis que le comportement du deuxième (on apprend à la fin qu’il est le violeur) rappelle celui du célèbre vampire. | ||
- | Finalement, Simon compare explicitement sa situation à celle du personnage du //Horla// de Maupassant : « Mon état d’esprit, bizarrement, | + | Finalement, Simon compare explicitement sa situation à celle du personnage du //Horla// de Maupassant : « Mon état d’esprit, bizarrement, |
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