fq-equipe:stephane_bertrand_l_abri_montreal_hurtubise_2008_myriam_saint-yves
Différences
Ci-dessous, les différences entre deux révisions de la page.
Les deux révisions précédentesRévision précédenteProchaine révision | Révision précédente | ||
fq-equipe:stephane_bertrand_l_abri_montreal_hurtubise_2008_myriam_saint-yves [2010/06/15 11:48] – myriam | fq-equipe:stephane_bertrand_l_abri_montreal_hurtubise_2008_myriam_saint-yves [2018/02/15 13:57] (Version actuelle) – modification externe 127.0.0.1 | ||
---|---|---|---|
Ligne 1: | Ligne 1: | ||
- | 1. Degré d’intérêt général | + | **1. Degré d’intérêt général** |
- | Pas révolutionnaire du point de vue de la narration et de la forme, mais l’écriture simple et franche fait de L’Abri un roman auquel on s’attache vite. Les sujets (le travail des préposés aux bénéficiaires, | + | Pas révolutionnaire du point de vue de la narration et de la forme, mais l’écriture simple et franche fait de //L’Abri// un roman auquel on s’attache vite. Les sujets (le travail des préposés aux bénéficiaires, |
- | 2. Informations paratextuelles | + | **2. Informations paratextuelles** |
Ligne 32: | Ligne 32: | ||
- | Exergues : « C’était la minute de silence qui précède l’aurore. » Jacques Poulin | + | Exergues : « C’était la minute de silence qui précède l’aurore. » Jacques Poulin |
+ | « La vie est souffrance. » Bouddha | ||
- | 3. Résumé du roman | + | |
+ | **3. Résumé du roman** | ||
Ligne 41: | Ligne 43: | ||
- | 4. Singularité formelle | + | **4. Singularité formelle** |
Ligne 54: | Ligne 56: | ||
- | 5. Caractéristiques du récit et de la narration | + | **5. Caractéristiques du récit et de la narration** |
- | La narration est au « je », avec quelques incursions dans le passé et les pensées des personnages (focalisation interne). | + | La narration est à la première personne. Le narrateur fait quelques incursions dans le passé et les pensées des personnages (focalisation interne). |
Les chapitres très brefs sont comme des instantanés, | Les chapitres très brefs sont comme des instantanés, | ||
La principale entorse à la chronologie est le chapitre « en guise de prologue » qui ouvre le roman : la scène décrite se déroule en fait à la fin de l’histoire. Dans le second chapitre, le narrateur reprend son histoire depuis le début, lors de son embauche au centre. Par contre, la scène d’ouverture n’est pas mentionnée à la fin du roman, ce qui donne l’impression d’un dénouement suspendu, la boucle n’étant jamais vraiment bouclée. | La principale entorse à la chronologie est le chapitre « en guise de prologue » qui ouvre le roman : la scène décrite se déroule en fait à la fin de l’histoire. Dans le second chapitre, le narrateur reprend son histoire depuis le début, lors de son embauche au centre. Par contre, la scène d’ouverture n’est pas mentionnée à la fin du roman, ce qui donne l’impression d’un dénouement suspendu, la boucle n’étant jamais vraiment bouclée. | ||
- | 6. Narrativité (Typologie de Ryan) | + | **6. Narrativité (Typologie de Ryan)** |
- | 6.1- Simple | + | __**6.1- Simple**__ |
Ligne 98: | Ligne 100: | ||
- | 6.12- Suspendue (?) | + | __**6.12- Suspendue (?)**__ |
Ligne 107: | Ligne 109: | ||
- | 7. Rapport avec la fiction | + | **7. Rapport avec la fiction** |
Ligne 113: | Ligne 115: | ||
- | 8. Intertextualité | + | **8. Intertextualité** |
- | Simon tombe par hasard sur Il était une fois en Amérique de Sergio Leone à la télé. Il fait aussi référence à de la musique : il mentionne quelques interprètes québécois comme Jean Lapointe et le CD Volodia | + | Simon tombe par hasard sur //Il était une fois en Amérique// de Sergio Leone à la télé. Il fait aussi référence à de la musique : il mentionne quelques interprètes québécois comme Jean Lapointe et le CD //Volodia// de Yves Desrosiers qui « chante les chansons du poète russe Vladimir Vissotsky! » (p. 106) |
Les références les plus significatives sont les surnoms des deux supérieurs de Simon : Frankenstein et Dracula. Le premier manque cruellement d’humanité tandis que le comportement du deuxième (on apprend à la fin qu’il est le violeur) rappelle celui du célèbre vampire. | Les références les plus significatives sont les surnoms des deux supérieurs de Simon : Frankenstein et Dracula. Le premier manque cruellement d’humanité tandis que le comportement du deuxième (on apprend à la fin qu’il est le violeur) rappelle celui du célèbre vampire. | ||
- | Finalement, Simon compare explicitement sa situation à celle du personnage du Horla de Maupassant : « Mon état d’esprit, bizarrement, | + | Finalement, Simon compare explicitement sa situation à celle du personnage du //Horla// de Maupassant : « Mon état d’esprit, bizarrement, |
- | 9. Élément marquant à retenir | + | **9. Élément marquant à retenir** |
L’efficacité de l’utilisation de courtes scènes de la vie quotidienne qui crée beaucoup d’émotion sans tomber dans le pathétisme. La critique acerbe du pouvoir et des excès des médias. | L’efficacité de l’utilisation de courtes scènes de la vie quotidienne qui crée beaucoup d’émotion sans tomber dans le pathétisme. La critique acerbe du pouvoir et des excès des médias. | ||
fq-equipe/stephane_bertrand_l_abri_montreal_hurtubise_2008_myriam_saint-yves.1276616898.txt.gz · Dernière modification : 2018/02/15 13:56 (modification externe)