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ORION + POROSITÉ - FICHE DE LECTURE

I- MÉTADONNÉES ET PARATEXTE

Auteur : Jocelyne Saucier

Titre : Il pleuvait des oiseaux

Éditeur : XYZ

Collection : Romanichels

Année : 2011

Éditions ultérieures : Denoël en 2013; À vue d’œil (Cergy-Pontoise, France), 2014. Coach House Books pour la traduction : « And the birds rained down », 2014.

Autres informations : Dans les remerciements, à la fin, l’auteure adresse un « immense merci à Sylvia et Mike Milinkovich qui m’ont fait connaître William Hough, Robert Rhodes et la merveilleuse Jessie Dambrowitz, 89 ans, qui s’est souvenue pour moi que son père avait vu les oiseaux tomber du ciel. » (2011 : 181) Cela crée évidemment une sorte de ligne floue entre fiction et réalité. On sait que les personnages sont fictifs, mais ses personnes ne sont-elles pas des survivants du Grand Feu et qui ont servi de modèles aux personnages? L’ambiguïté n’est pas résolue.

Par ailleurs, au sujet de titre, il est expliqué p. 81.

Désignation générique : Roman (couverture)

Quatrième de couverture : Vers quelle forêt secrète se dirige la photographe partie à la recherche d'un certain Boychuck, témoin et brûlé des Grands Feux qui ont ravagé le nord de l'Ontario au début du XXe siècle? On ne le saura pas. Au moment où s’amène la photographe, Boychuck vient tout juste de mourir. Tom et Charlie, deux survivants, ignorent que la venue de la photographe bousculera leur vie. Ils feront la rencontre d’un personnage aérien, Marie-Desneige. Elle a 82 ans et tous ses esprits, même si elle est internée depuis 66 ans. Elle arrive sur les lieux comme une brise espérée alors que la photographe découvrira que Boychuck était un peintre et que son œuvre était tout entière marquée par le Grand Feu de Matheson. C’est dans ce décor que s’élabore Il pleuvait des oiseaux. Nous voici en plein cœur d’un drame historique, mais aussi pris par l’histoire d’hommes qui ont choisi la forêt. Trois êtres épris de liberté et qui ont fait un pacte avec la mort. Un superbe récit à la mesure du grand talent de Jocelyne Saucier, deux fois finaliste au Prix du Gouverneur général et récipiendaire du Prix à la création artistique du CALQ pour l’Abitibi-Témiscamingue.

Notice biographique de l’auteur : Jocelyne Saucier est romancière. Son domaine est l’imaginaire. Son premier roman, La vie comme une image, finaliste au Prix du Gouverneur général, raconte un meurtre invisible sur un ton intimiste. Les héritiers de la mine, finaliste au Prix France-Québec Philippe-Rossillon, est un suspense psychologique. Jeanne sur les routes, finaliste au Prix du Gouverneur général et au Prix Ringuet de l’Académie des lettres du Québec, est une histoire d’amour impossible sur fond de Babel communiste. Dans ce quatrième roman, la romancière se fait conteuse. » (rabat)

II - CONTENU ET THÈMES

Résumé de l’œuvre : Le roman est composé de chapitres plus ou moins longs, chacun coiffés d’un titre qui donne une bonne idée du contenu, mais aussi d’ « inter-chapitres » (que je ne sais nommer autrement) dans lesquels sont racontés des bouts d’histoire, sous la forme de sommaire ou de scène, selon les besoins narratifs et qui, seulement au début, contiennent des remarques métaromanesque du narrateur hétérodiégétique (voir section « type de narration »).

1- « La photographe » : Une femme raconte au « je » sa rencontre avec Charlie dans un ermitage au fond des bois de l’Ontario. Partie à la recherche de Ed, Ted ou Edward Boychuck, légende vivante des Grands Feux qui ont ravagé le nord de l’Ontario environ 80 ans plus tôt (1911-1920) parce qu’elle souhaite le prendre en photo, elle parvient à découvrir sa cachette seulement pour apprendre qu’il est décédé. Elle doit passer la nuit dans la cabane de Charlie et, au matin, fait la connaissance de Tom, le troisième ermite. Les deux hommes leur montre la tombe de Ted et elle doit repartir, promettant de revenir bien qu’elle ne soit pas la bienvenue.

2- « Bruno » : Un jeune homme qui cultive de la marijuana près des campements et qui, en échange, fournit du matériel et de la nourriture aux hommes, raconte à son tour, en particulier l’histoire de chacun des trois hommes, mais aussi de Steve, un ami qui tient l’ « hôtel du Libanais », un hôtel de luxe construit dans l’attente du chemin de fer jamais venu et abandonné aux mauvais soins de Steve. Bruno, Charlie et Tom vont au campement de Ted et découvrent que celui-ci a des centaines de peintures entassés dans une cabane.

3- « Steve » : Le gars de l’hôtel, grand fumeur de mari, raconte l’arrivée de Gertrude, une vieille tante de Bruno qui a passé 66 ans dans des hôpitaux psychiatriques, à l’hôtel et la nécessité qu’elle ne retourne pas là-bas.

4- « Les Grands Feux » : chapitre qui raconte, en narration hétérodiégétique cette fois, l’histoire des Grands Feux et de ses moments forts. La photographe, qui souhaite monter une expo ou un livre sur le sujet et surtout sur les survivants, va rencontrer de nombreux vieillards et apprend par bribes l’histoire de Boychuck, qui aurait erré pendant plusieurs jours dans le feu alors que sa famille avait péri. C’est la rencontre d’une vieille dame dans un parc de Toronto qui a aiguillé la photographe sur cette piste, lui disant qu’il « pleuvait des oiseaux », car ceux-ci, privés d’oxygène, tombaient du ciel.

5- « La communauté du lac » : Bruno et Steve emmènent Gertrude, qui se redonne le faux nom de Marie-Desneige, à l’ermitage. Les hommes acceptent et lui construisent une cabane à côté de celle de Charlie. Lorsque Marie-Desneige emménage, la photographe refait son apparition. La vieille dame lui donne le nom d’Ange-Aimée, qu’elle accepte, et elles deviennent amies. Marie-Desneige étant incapable de dormir seule, elle se rend dans la cabane de Charlie qui lui aménage un coin.

6- « La troisième vie de Charlie » : une année passe et l’amour se développe entre Marie-Desneige et Charlie. Ce dernier arrive seul à calmer les crises de panique de sa protégée.

7- « Jeunes filles aux longs cheveux » : c’est l’été, et les deux femmes vont dans la cabane de Ted et découvre alors les tableaux que Marie-Desneige parvient à décoder, y reconnaissant deux jeunes filles réputées pour leur grande beauté : les jumelles Polson qui, ont l’apprendra plus tard, étaient toutes les deux amoureuses de Ted. On découvre que toutes les toiles représentent le Grand Feu.

8- « La collection d’amours impossibles » : pour en apprendre sur Ted et les jumelles, Ange-Aimée retourne au Musée municipal de Matheson, où la dame lui avait dit que le jeune Boychuck cherchait son amoureuse. Elle est la seule au courant de toute l’histoire du triangle amoureux parce qu’elle a espionné et lut les lettres des uns et des autres en travaillant au bureau de poste.

9- « Un loup dans la nuit » : Une soirée autour du feu. Marie-Desneiges est catégorique : Ted (dont le vrai nom aurait été Théodore) ne pouvait pas aimer à cause du traumatisme vécu. La photographe prépare une exposition qui contiendra tant des tableaux de Ted que ses photographies des survivants. Charlie demande à Marie-Desneiges si elle est heureuse; elle répond que oui, mais aimerait voir passer une automobile de temps en temps, ce qui était son passe-temps préféré à l’hospice.

10- « Les deux sépultures » : Les policiers sont arrivés sur les lieux pour mettre fin à la récolte et au trafic. Tom, Charlie et Marie-Desneiges se sont réfugiés sur l’île d’été. Ange-aimée tente de les retrouver mais, arrivée sur l’île, est catastrophée en découvrant deux tombes qu’elle croit être celles des deux amants, convaincue que Tom est allé se donner la mort ailleurs. En réalité, ce sont celles de Tom et de son chien, les deux amoureux ayant disparu pour aller vivre dans une maison, dans l’anonymat, près d’une route où on peut regarder passer les voitures.

11- « Il pleuvait des oiseaux » : C’est le titre que la photographe donnera à son exposition. Tentant de retrouver Angie Polson, elle fera la rencontre d’un homme et pourra enfin commencer à avoir sa propre histoire…

Thème principal : La liberté et la survie

Description du thème principal : La liberté est bien sûr centrale et évidente. On dépeint les trois ermites comme des êtres épris de liberté. Cependant, ce sont surtout des survivants, et tous les personnages le sont, à commencer par Boychuck, qui a survécu miraculeusement aux Grands Feux, ainsi que tous les « vieux » que la photographe tente de retrouver (« partout où on lui a parlé des Grands Feux, c’était avec la fierté étonnée d’y avoir survécu. », (2011 : 70), mais aussi de Marie-Desneiges qui a réussi à survivre à 66 ans dans les hôpitaux psychiatriques, de Charlie, diagnostiqué avec une insuffisance rénale il y a déjà 15 ans, Tom qui survit à son alcoolisme, Steve qui survit dans le fond de l’hôtel du Libanais, etc. Ce qui fait littéralement le roman c’est que, au départ, chacun assure sa survie en s’isolant des autres, mais que là tous ces survivants se croisent et se retrouvent plus forts ensembles.

Thèmes secondaires : l’indépendance, la folie, l’expérience traumatique, la transmission difficile, les bois, l’ermitage, le feu, l’amour, l’angoisse, les hommes et les femmes, etc.

III- CARACTÉRISATION NARRATIVE ET FORMELLE

Type de roman (ou de récit) : roman d’inspiration historique

Commentaire à propos du type de roman : Seul l’événement des Grands Feux est réel et a une valeur historique, le reste n’est que fiction bien tournée. En entrevue, Saucier : « À ce titre, c'est le chapitre sur les Grands Feux qui a été le plus difficile à écrire. «Il ne fallait pas trop en mettre, a-t-elle jugé, c'était déjà assez terrible comme ça.» Car si tout est «inventé» dans Il pleuvait des oiseaux, ce passage du livre, lui, est entièrement vrai, même ce bout où les oiseaux meurent en plein vol à cause du manque d'oxygène. «Toutes les histoires sur les Grands Feux sont véridiques. À cette époque, des villages entiers étaient rasés, reconstruits, puis rasés encore. Ils vivaient constamment avec la menace du feu, mais ils restaient à cause de la richesse du sol, parce qu'ils avaient espoir en leur pays.» » http://www.lapresse.ca/arts/livres/entrevues/201102/11/01-4369227-jocelyne-saucier-le-privilege-de-la-vie.php

Type de narration : multiple

Commentaire à propos du type de narration : varie d’hétérodiégétique à autodiégétique dans chacun des chapitres. Présence de commentaires métaromanesque sur le déroulement de l’histoire dans des « inter-chapitres » de quelques pages. Ils tendent toutefois à disparaître vers la moitié du roman.

Personnes et/ou personnages mis en scène : Personnages peut-être inspirés de personnes réelles rencontrées par l’auteur. On souligne aussi que la photographe pourrait être un alter ego de l’auteure. On retrouve une sorte de clin d’œil à la romancière lorsque la photographe dit : « J’aime les histoires, j’aime qu’on me raconte une vie depuis ses débuts, toutes les circonvolutions et tous les soubresauts dans les profondeurs du temps qui font qu’une personne se retrouve soixante ans, quatre-vingts ans plus tard avec ce regard, ces mains, cette façon de vous dire que la vie a été bonne ou mauvaise. » (2011 : 21) Par ailleurs, un des aspects intéressants du roman tient au fait qu’il tourne autour d’un personnage absent, une figure mythique qui appartient à la fois à l’histoire populaire et à la grande Histoire. Il est présent tout au long du roman mais demeure une figure évanescente; on ne parvient pas plus à le saisir que le parvienne les personnages autour de lui. On dit de lui, par exemple, qu’il « était un homme fait pour l’éternité » (45)

Lieu(x) mis en scène : Toronto, forêts du Nord de l’Ontario, Matheson.

Types de lieux : Forêts, ermitage, centre-ville.

Date(s) ou époque(s) de l'histoire : tournant des années 2000 pour l’histoire principale, 1911 pour le premier Grand Feu.

Intergénérité et/ou intertextualité et/ou intermédialité : peu, si ce n’est la présence de la peinture et de la photographie comme éléments déterminants de l’histoire. Les peintures de Boychuck racontent les Grands Feux, mais aussi son traumatisme et son errance.

Particularités stylistiques ou textuelles : Le style et la forme sont classiques et le seul élément intéressant est la présence de commentaires métaromanesques (ou métatextuels). Par exemple, le paragraphe qui ouvre le roman se lit ainsi : « Où il sera question de grands disparus, d’un pacte de mort qui donne son sel à la vie, du puissant appel de la forêt et de l’amour qui donne aussi son prix à la vie. L’histoire est peu probable, mais puisqu’il y a eu des témoins, il ne faut pas refuser d’y croire. On se priverait de ces ailleurs improbables qui donnent asile à des êtres uniques. » (2011 : 9)

IV- POROSITÉ

Phénomènes de porosité observés : porosité fiction et histoire, porosité des formes narrative, entre le conte et le romanesque, le journalisme, l’enquête et le romanesque.

Description des phénomènes observés : D’emblée, les phénomènes de porosité ne me semblent pas flagrant ou disons qu’ils me semblent discrets. Mais il y a pourtant quelque chose qui se passe et qui inscrit cette œuvre dans les grandes tendances du roman actuel. D’abord, le lieu, cette régionalité qui s’oppose à la ville autant qu’elle l’intègre dans ses mécanismes. Ensuite l’amalgame du roman historique avec le roman d’amour et la fiction, tout en empruntant les quelques jeux narratifs à l’esthétique du conte. Cette œuvre innove un peu, assez pour plaire aux donneurs de prix, mais pas trop pour ne pas déstabiliser le public lecteur… C’est du moins ainsi que je peux m’expliquer son succès. Et il est difficile de ne pas y déceler un certain talent de l’auteur à se tenir prudemment sur la frontière… Je pense, entre autres, à l’histoire invraisemblable du chapitre « La collection d’amour impossible » où l’auteur joue peut-être volontairement des codes du roman sentimental, avec ses rebondissements spectaculaires.

Finalement, les questions d’héritage et du poids du passé, prégnantes dans la littérature actuelle, sont elles aussi subtilement évoquées :

  • Lorsque Bruno amène sa tante à l’hôtel et qu’il discute avec Steve : « Son père, son grand-père, ses oncles, ses tantes, tous ceux qui l’avaient précédé dans son sang étaient coupables. Une vie avait été gâchée par leur faute. Mais c’était plus fort que lui, il lui fallait défendre son père et son sang. — Il faut comprendre. C’et l’ignorance, la noirceur, la peur de tout ce qu’on ne voit pas et qu’on ne comprend pas, c’est l’époque qui a fait ça. / Ça ne ressemblait pas à Bruno de défendre les ratés d’une autre époque. » (2011 : 56)
  • Le seul ennemi de Ted est le passé, mais surtout ceux qui s’y intéressent : « Ted n’avait rien à redouter de personne, sauf les mémorialistes et autres adorateurs du temps passé, mais Tom et Charlie avait laissé derrière eux une vie qui pouvait les rattraper. » (2011 : 62)
  • Charlie et Tom discutant au sujet des toiles de Ted qu’ils ont découvertes : « — Qu’est-ce qui lui a pris de nous laisser toutes ces toiles derrières lui? — C’est son héritage. — Son héritage, allons donc. Il n’a pas eu de femme, ni au singulier ni au pluriel, pas d’enfants, aucune famille, ils sont tous morts dans le Grand Feu de Matheson. Qu’est-ce qui lui a pris de nous laisser ça sur les bras? — On n’est pas obligé d’en tenir compte. — N’empêche qu’on y pense. — Peut-être que c’est ce qu’il voulait. — Quoi? — Qu’on pense à lui. — Allons donc. » (2011 : 65)
  • Comme je l’ai signalé, Boychuck est le héros absent de l’histoire. Tout tourne autour de lui dans ce roman, et il est évoqué par tous les survivants des Grands Feux. Il n’est jamais, toutefois, le héros de sa propre histoire et demeure évanescent. Même ses tableaux ont du mal à raconter son histoire et il faut quelqu’un de particulièrement avisé pour pouvoir les déchiffrer : « Les Grands Feux ont eu leurs héros et leurs martyrs. Boychuck n’était ni l’un ni l’autre, mais il apparaissait dans tous les récits des survivants du Grand Feu de Matheson, même ceux qui ne le connaissaient pas, qui ne l’avaient jamais vu, qui n’avaient rien à témoigner à son sujet. Ed Boychuck, Ted ou Edward, on ne s’est jamais entendu sur son prénom [on apprendra que son vrai nom est Théodore], est une figure énigmatique du Grand Feu de Matheson. Le garçon qui marchait dans les décombres fumants. C’est ainsi qu’on le désignait le plus souvent. » (2011 : 70-71) Il est, de plus, absent du musée de Matheson qui tente de garder la mémoire du Grand Feu : « À Matheson où un petit musée municipal fait ce qu’il peut pour préserver la mémoire de l’incendie de 1916, il n’y a rien au sujet de Boychuck. Pas de photo, aucun écrit, rien. Mais que vous vous adressiez à la dame responsable du musée, vous aurez l’impression qu’il n’y a qu’une chose dont il faille se rappeler, c’est le feu qui a obligé un garçon aveugle à marcher pendant des jours à la recherche de son amoureuse. Il n’y a que l’amour qui peut expliquer le comportement erratique du jeune homme, un premier amour, celui qui donne des iles et vous transporte au delà de vous-mêmes. » (2011 : 77) Sont évoqués par la suite d’autres hypothèses liées à « la mythologie du Nord » (77)
  • La photographe, je l’ai signalé plus haut, aime les histoires et les gens. Elle aime le passé dans le présent et c’est sans doute une des choses qui l’attire le plus chez les personnes âgées qu’elle rencontre : « Elle avait photographié des centaines de vieillards sans savoir ce qu’elle ferait de toutes ces photos. Un livre, une exposition, elle ne savait pas. Elle s’était laissé [sic] porter par une quête qu’elle ne comprenait pas tout à fait. Son projet n’avait de sens que le plaisir qu’elle avait à rencontrer de très vieilles personnes et l’histoire de leur regard. » (79) / « Séduite et intriguée par une vieille dame qui portait en elle des images d’une beauté apocalyptique et puis séduite et intriguée par toutes ces vieilles personnes qui avaient la tête peuplée des mêmes images. » (82) La vieillesse est vue par elle comme « l’ultime refuge de la liberté » (82).

Auteur(e) de la fiche : Manon Auger

fq-equipe/saucier_jocelyne_2011_il_pleuvait_des_oiseaux.1417557731.txt.gz · Dernière modification : 2018/02/15 13:56 (modification externe)

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