Table des matières
Observatoire de la culture et des communications du Québec, État des lieux du livre et des bibliothèques, Institut de la statistique du Québec (Gouvernement du Québec), Québec, 2004.
Lecture de l'État des lieux du livre et des bibliothèques, document publié par l'Observatoire de la culture et des communications (Institut de la statistique du Québec) [Pierre-Luc Landry].
Documents à consulter :
- Tout d'abord, on peut consulter le document au complet sur le site web de l'Institut. Chaque partie est disponible pour être téléchargée sur la page qui présente la table des matières de l'ouvrage. Cliquer sur le lien suivant :
http://www.stat.gouv.qc.ca/observatoire/publicat_obs/etat_livre.htm#pdf .
- Par la suite, j'en ai extrait la substantifique moelle. On peut consulter les citations intéressantes ici.
- Sinon, une synthèse viendra lorsque j'aurai compilé assez de données sur le sujet. Il faut rester à l'affût, je m'intéresserai prochainement à d'autres ouvrages. À venir…
« Avant-propos » (3)
Moment charnière (projeté) en 2004-2005 :
« L’État des lieux du livre et des bibliothèques paraît à un moment bien particulier de la vie culturelle québécoise. En effet, il semble bien que cet automne puisse être le dernier d’une période où les façons de faire avaient acquis une certaine stabilité dans le monde du livre. Plusieurs éléments sont susceptibles de modifier, dans un proche avenir, les stratégies de tous les acteurs des domaines du livre et des bibliothèques : l’ouverture au printemps 2005 de l’édifice de diffusion de la Bibliothèque nationale du Québec, la mise en application du Plan d’action pour l’amélioration des conditions socioéconomiques des artistes, l’évaluation de plusieurs organismes gouvernementaux dans le secteur culturel annoncée par le gouvernement québécois l’été dernier, un certain constat de stagnation dans la chaîne commerciale du livre et, enfin, la reprise des négociations sur le commerce mondial et leurs effets probables sur la diversité culturelle. Dans ce contexte, l’État des lieux du livre et des bibliothèques se présente donc comme un bilan. » (3)
« Introduction » (15)
Rôle important du Conseil des arts et des lettres :
« Au chapitre 4, Gaëtan Hardy trace le bilan de l’aide financière versée aux écrivains québécois depuis 1994 par le Conseil des arts et des lettres du Québec. On y constate le rôle important qu’a joué le Conseil en soutenant de jeunes écrivains, surtout de jeunes écrivaines, et en appuyant des projets de romans et de récits. » (16)
Inertie 1994-2002 :
« Il ressort de cette analyse que l’édition québécoise se caractérise par une évolution très rapide entre 1972 et 1994, suivie d’une période de stagnation qui s’étend de 1994 à 2002. Cette inertie serait surtout attribuable à la diminution de l’activité éditoriale des gouvernements et des établissements d’enseignement. » (16) [Voir chapitre 6 pour de plus amples renseignements.]
« Partie 1 : Les écrivains » (19)
« Chapitre 1 : Écrire ne fait pas vivre » (Benoit Allaire) (21)
« Chapitre 2 : Portrait sociodémographique et production des écrivains » (Marcel Fournier et Guy Gauthier) (27)
Combien d’écrivains au Québec ? :
« Ils sont au Québec, selon diverses estimations, un peu plus d’un millier (1 040)*, et ils ont publié en carrière plus de 13 000 ouvrages originaux, ce qui représente plus d’une douzaine (12,7) de livres par auteur. [* « Au départ, il faut savoir que la liste des répondants a été constituée par la fusion de cinq listes provenant de cinq sources différentes pour un grand total d’environ 1 240 écrivains. Une première opération d’élimination des doublons et des cas inadmissibles a réduit la population à 1 158 écrivains. Au cours du prétest et de la collecte, 62 autres cas se sont avérés inadmissibles, ce qui a réduit la population à 1 096. Au moment de la pondération, nous avons donc tenu compte de la probabilité qu’il y ait des cas inadmissibles parmi les répondants que nous n’avons pu joindre, ce qui réduit le nombre d’écrivains à 1 040. »] » (27)
Qui sont les écrivains québécois ?
Âge :
« Il n’y a, dans la population étudiée, aucun écrivain de moins de 25 ans. Nous avons divisé les écrivains en quatre groupes d’âge. Le premier groupe est celui que l’on peut appeler la génération des “jeunes” écrivains et qui ont entre 25 et 44 ans : ils représentent le quart (24,0 %) des écrivains interrogés. Ils sont nés au milieu des années 1960 et, au moment où ils ont eu 20 ans, ils ont connu le deuxième référendum sur la “question nationale”. Le deuxième groupe est celui des écrivains qui ont entre 45 et 54 ans. Née après la dernière guerre, cette génération est celle des baby boomers qui, dans la vingtaine, ont vécu une période de grande effervescence politique avec l’élection du Parti québécois en 1976. Ce groupe représente un peu moins du tiers (30,5 %) des écrivains. Le troisième groupe (27,9 %) est aussi nombreux que le précédent. C’est la cohorte des écrivains dont l’âge varie entre 55 et 64 ans. Ils sont nés dans la période de l’entre-deux-guerres et, à l’âge de 20 ans, ils ont vécu la grande période de réforme de la Révolution tranquille. Enfin, la dernière cohorte comprend les écrivains plus âgés, qui ont 65 ans et plus. Ils ont souvent entrepris leur carrière d’écrivain dans les années suivant la Seconde Guerre mondiale ou au milieu des années 1950, à un moment où la société québécoise sortait de la “grande noirceur” pour se moderniser. Ils représentent 17,6 % des écrivains. » (30)
Vieillissement de la population : « En 1986, la moyenne d’âge des auteurs était d’environ 41 ans. Nous l’estimons aujourd’hui à 53 ans. » (30)
Âge et sexe :
« Jusqu’aux années 1970, une minorité d’écrivains était des femmes : environ 20 % des écrivains nés après 1920 et qui font l’objet d’une notice biographique dans le Dictionnaire pratique des auteurs québécois en 1976 sont de sexe féminin. Dix ans plus tard, en 1986, la situation a déjà changé : 37,2 % des auteurs sont des femmes. Depuis, la proportions des femmes est demeurée sensiblement la même. Les hommes sont majoritaires, mais la présence des femmes apparaît un peu plus marquée : elles représentent un peu moins de 40 % (tableau 2.1). Il s’agit d’une tendance qui ne peut que s’accentuer au cours des prochaines années, puisque, chez les 25-44 ans et les 45-54 ans, cette proportion est plus élevée, respectivement de 41,0 % et de 44,2 %. Ce n’était pas le cas il y a 16 ans. À cette époque, la proportion d’hommes et de femmes ne variait pas en fonction des différents groupes d’âge. » (30-31)
Âge et région de résidence :
« Plus de la moitié (50,5 %) des écrivains vivent dans l’île de Montréal et cette tendance est encore plus forte chez les “jeunes” écrivains de 25-44 ans. Ce qui peut étonner, c’est la proportion relativement plus faible d’écrivains de ce groupe d’âge qui habitent dans la région de Québec. On y trouve par ailleurs près de 20 % des écrivains âgés de plus de 65 ans. La région de la périphérie de Montréal connaît une situation tout à fait opposée : on y trouve seulement 6,5 % des écrivains âgés et 18,9 % des écrivains jeunes. Pour ce qui est de l’ensemble des autres régions du Québec, elles sont la même importance dans chacune des strates d’âge (tableau 2.3). » (31)
Région de résidence :
« L’île de Montréal représente le cœur de la ville intellectuelle et littéraire québécoise : on y trouve plus de 50 % des écrivains. Si l’on ajoute à ce pourcentage celui des écrivains qui habitent dans la périphérie de Montréal (16,7 %), on trouve dans la grande région métropolitaine et dans sa périphérie plus des deux tiers des écrivains. Viennent ensuite les autres régions (20 %) et la grande région de Québec (12 %). En 1986, c’est 74 % des écrivains qui résidaient dans la grande région de Montréal. C’est donc dire que la population des écrivains est aujourd’hui un peu plus “dispersée” dans l’ensemble du territoire québécois (tableau 2.9). » (34)
Professionnalisation du métier :
« Métier de culture par excellence, l’écriture exige habituellement une formation scolaire avancée, qui correspond de plus en plus, dans nos sociétés contemporaines, à une formation universitaire. Cette nouvelle exigence traduit, surtout si la formation exigée appartient au domaine des lettres, un mouvement de professionnalisation de l’activité littéraire. La professionnalisation ne signifie pas seulement l’existence d’une association ou d’un groupe professionnel, mais aussi la formulation de conditions d’accès et d’exercice de la profession. L’une des conditions est aujourd’hui la formation universitaire, idéalement en lettres. » (35)
Diplômes en lettres :
« La grande majorité des écrivains (70,2 %) ont une formation en lettres et, chez la plupart d’entre eux, il s’agit d’un diplôme universitaire, et presque tous (81,0 %) ont obtenu ce diplôme au Québec. Les diplômés en droit, en science, en médecine ou même en sciences sociales sont peu nombreux parmi les écrivains : moins du quart des écrivains (19,1 %) ont un diplôme universitaire qui n’appartient pas au domaine des lettres. » (36)
Catégories éditoriales :
« Chez les écrivains actifs depuis les trois dernières années, les quatre catégories éditoriales ou genres les plus importants et qui caractérisent le mieux selon eux leur production sont : d’abord le roman (33,1 %), suivi de la poésie (21,0 %), puis de l’essai (12,5 %) et de la littérature jeunesse (12,2 %). » (42)
« Lorsque nous prenons en compte les différentes catégories éditoriales une à une, et que nous calculons, pour chacune, le nombre d’écrivains qui la pratiquent, nous obtenons un palmarès qui n’est pas très différent du premier, le roman demeure la catégorie la plus importante avec plus de la moitié (55 %) des écrivains. Viennent ensuite la poésie (42 %) et l’essai (41 %). Par contre, les nouvelles, qui s’apparent au roman et qui semblent attirer peu d’écrivains, tout comme le récit, sont, en pratique, presque aussi importants que la poésie ou l’essai. Les deux genres littéraires auxquels les écrivains se rattachent le moins sont le théâtre (14 %) et les contes (10 %) (tableau 2.23). » (43)
Production par catégorie éditoriale :
« La production en carrière de l’ensemble des écrivains québécois interrogés s’élève à plus de 13 000 titres ; elle se répartit, selon l’importance relative de chaque catégorie, de la façon suivante : d’abord la poésie (18 %), la littérature jeunesse (18 %), le roman (17 %) et l’essai (15 %). Viennent ensuite les nouvelles avec 10 % des ouvrages édités. Les genres qui sont relativement “mineurs” par l’importance relative de leur volume de production sont le théâtre (4 %), le récit (4 %) et les contes (2 %). » (45)
« Chapitre 3 : Motivation, soutien et notoriété des écrivains » (Marcel Fournier et Guy Gauthier) (51)
« Chapitre 4 : Une décennie d’aide financière versée aux écrivains québécois par le CALQ » (Gaétan Hardy) (79)
Trois périodes dans l’évolution des bourses offertes par le CALQ :
« Nous avons déjà signalé, dans un numéro du bulletin statistique Constats du CALQ, que trois périodes ont caractérisé l’évolution du financement du secteur des arts et des lettres par le Conseil, depuis sa création. La première correspond aux années de démarrage et comprend les années 1994-1995 et 1995-1996. Ces années ont été marquées par un transfert de responsabilités, du ministère de la Culture et des Communications, concernant la gestion de divers programmes d’aide financière pour le soutien des arts et des lettres. L’aide financière aux écrivains est passée, au cours de cette première période, de 421 900 $ à près de 640 000 $.
La seconde période est celle de 1996-1997 à 1998-1999 et elle est ponctuée par l’adoption d’énoncés de politique sectoriels, entre autres la Politique de la lecture et du livre qui comportait des mesures particulières pour soutenir la création et l’écriture. Toutes ces décisions ont entraîné le transfert de nouvelles responsabilités au Conseil et l’augmentation de l’aide financière. L’aide accordée aux écrivains professionnels a crû, au cours de ces années, et elle a atteint plus de 0,9 M $ en 1998-1999.
La troisième période, de 1999-2000 à 2003-2004, est marquée par une croissance importante des sommes octroyées au Conseil pour améliorer les conditions de création, de production et de diffusion. L’octroi de crédits additionnels non récurrents de 12 M $ en 1999-2000 et 2000-2001, ainsi que des crédits récurrents de 7 M $ par année, en 2001-2002 et 2002-2003, et de 6,5 M $ en 2003-2004, ont contribué à accroître l’aide financière de façon notable. Au cours de cette période, l’aide consentie aux écrivains professionnels a augmenté de 623 700 $, et elle représente plus de 1,5 M $ en 2003-2004. La bourse moyenne, qui s’élevait à 8 970 $ en 1994-1995, est maintenant de 11 116 $, ce qui équivaut à une hausse annuelle moyenne de 2,6 % de l’aide allouée à chacun des boursiers (2 146 $ de plus). » (81)
Plus de bourses aux jeunes depuis 10 ans :
« Ce phénomène n’a pas empêché le Conseil d’accueillir plus de jeunes et de faire une place plus importante à la relève. La proportion des boursiers âgés de moins de 35 ans s’est accrue au fil des ans, passant de 10,9 % en 1994-1995 à près de 22 % en 2003-2004, tout en permettant à un nombre plus important de jeunes écrivains d’obtenir aide et reconnaissance pour appuyer l’évolution de leur carrière (tableau 4.7). » (87)
« Partie 2 : Les éditeurs »
« Chapitre 5 : Les éditeurs de livres au Québec » (Benoit Allaire) (97)
Diversification de l’offre :
« Par exemple, on verra qu’au cours de la période de 1993-1994 à 2000-2001, le taux de croissance annuel moyen du nombre de titres édités ou réédités a été de 6,4 %, tandis que celui des revenus provenant de la vente de livres a été notablement plus faible, soit 0,1 %. Ces faits tendent à indiquer que, dans le secteur de l’édition de livres, la diversification de l’offre n’entraîne pas la hausse des revenus. » (96)
Détérioration de la situation des éditeurs depuis 1990 :
« En résumé, nous pouvons dire que la situation des éditeurs, dans l’ensemble, s’est détériorée depuis le milieu des années 1990. Les problèmes apparaissent particulièrement aigus chez les éditeurs de littérature générale et, surtout, chez ceux qui ne sont pas agréés. Les éditeurs scolaires, de leur côté, paraissent avoir élaboré des stratégies efficaces afin de pallier la baisse de revenu qui les a atteints, quoique à un moindre degré que les éditeurs de littérature générale. » (117)
« Chapitre 6 : L’évolution de l’offre de livres québécois, 1971-2002 » (Benoit Allaire) (119)
Hausse rapide du nombre de titre et stagnation :
« En 1972, le nombre de titres de livres déposés était de 1 889, tandis qu’on atteignait 6 000 titres en 2002. Comme l’illustre le tableau 6.1, il s’agit là d’une croissance notable, dont le taux annuel moyen est de 3,9 %. Cette progression n’est toutefois pas constante et, outre les variations annuelles normales, les périodes 1972-1994 et 1994-2002 montrent des rythmes de développement fort différentes (figure 6.1). Ainsi, le taux de croissance annuel moyen de la première période est de 5,4 %, tandis qu’il est de – 0,1 % pour ce qui est de la seconde. Les causes de ce ralentissement marqué ne peuvent être déterminées à partir des seules données de production, mais nous savons déjà que la stagnation des revenus des éditeurs, que nous avons constatée au chapitre précédent, peut expliquer en bonne partie les hésitations de ceux-ci à lancer davantage de nouveaux produits. Par ailleurs, il est possible que le marché ait atteint un certain seuil de maturité et que l’ensemble de la filière du livre ne puisse être en mesure d’absorber plus de nouveautés. » (120-121)
Conclusion de ce chapitre :
« L’édition québécoise de livres a connu une évolution rapide entre 1972 et 2002. Cette évolution se caractérise cependant par deux périodes bien distinctes : celle qui s’étend de 1986 à 1994, pendant laquelle la croissance est rapide, et la période 1994-2002, où l’ensemble de l’édition semble en stagnation. Ce sur-place est cependant attribuable en grande partie à la diminution de l’activité éditoriale des gouvernements et des maisons d’enseignement. De son côté, l’édition commerciale a repris la place qu’elle occupait au début des années 1970 en misant davantage sur les titres littéraires.
Ce retrait partiel des éditeurs non commerciaux s’est accompagné d’une baisse importante du nombre de titres édités dans les grandes catégories d’ouvrages à caractère scientifique ou technique à partir de 1994. Les grandes catégories Langue et littérature et Philosophie, psychologie et religion ont continué de montrer des taux de croissance intéressants, même durant la période 1994-2002.
L’édition québécoise de livres se compare tout à fait à l’édition française en ce qui a trait au nombre et à la diversité des titres quand on tient compte de la population. Toutefois, le nombre d’exemplaires par habitant produits par les éditeurs québécois est beaucoup plus bas que celui de leurs homologues français. Par conséquent, les économies d’échelle dans l’édition québécoise de livres sont peut-être trop faibles pour soutenir une offre aussi diversifiée, ce qui concorde avec les difficultés financières des éditeurs de littérature générale que nous avons décrites au chapitre 5. » (130)
« Partie 3 : La commercialisation »
« Chapitre 7 : La distribution de livres au Québec » (Marc Ménard et Benoit Allaire) (133)
« Chapitre 8 : Les librairies agréées au Québec » (Marc Ménard et Benoit Allaire) (147)
Progression remarquable des librairies agréées :
« Un solide réseau de librairies, offrant un vaste assortiment de titres et présent dans l’ensemble du territoire, est assurément une condition essentielle à la bonne santé du commerce du livre et à celle de toute la filière, y compris les éditeurs et ceux qu’ils représentent, les écrivains. Il est donc rassurant de constater la progression remarquable, depuis 1983, des librairies agréées au Québec. Cette progression a été le reflet, dans les années 1980, de la stimulation suscitée par la loi 51 dans un contexte de forte croissance de la demande de livres. Les ventes de livres ont stagné au cours des années 1990 tant aux particuliers qu’aux établissements. La progression des librairies agréées s’est pourtant poursuivie. » (157)
« Chapitre 9 : Le marché du livre au Québec : un bilan » (Marc Ménard) (160)
Essoufflement puis reprise des ventes :
« Le marché du livre, au Québec, peut être estimé à 660 millions de dollars en 2003, ce qui correspond à environ 87 $ par habitant. Si elles étaient en croissance notable jusqu’en 1994, les ventes se sont nettement essoufflées depuis. Ce n’est qu’au cours des deux ou trois dernières années que l’on peut constater une reprise solide des ventes de livres. Pourtant, les ventes en 2003 dépassent à peine le niveau atteint en 1994. Dans l’ensemble, le marché du livre au Québec a donc été stagnant au cours de la dernière décennie. » (171)
« Chapitre 10 : Évaluation du marché du livre québécois » (Benoit Allaire) (173)
« Chapitre 11 : Salons du livre au Québec de 1997 à 2002 » (Dominique Jutras) (179)
Croissance, progression :
« Une croissance de 6 % de l’assistance, de 13 % des revenus de billetterie, de 16 % des stands loués et de 28 % des revenus de location des stands, voilà une progression intéressante qui prend sa source dans un effort promotionnel important de la part des organisateurs des salons et d’une sensibilisation accrue du public, marquée par la présence appréciée des auteurs qui viennent de plus en plus présenter leurs livres dans les salons. Tout cela est lié à une solide confiance des éditeurs dans cette activité promotionnelle. » (179)
« Partie 4 : Les bibliothèques »
« Chapitre 12 : La Bibliothèque nationale du Québec » (Manon Beauchemin) (192)
« Chapitre 13 : Les bibliothèques publiques de 1995 à 2001 » (Réjean Savard) (211)
« Chapitre 14 : Les bibliothèques des collèges publics québécois en 2003 » (Marcel Lajeunesse et Daniel Morin) (225)
« Chapitre 15 : Les bibliothèques des universités québécoises de 1983 à 2002 » (Christian Guay) (236)
« Partie 5 : Les lecteurs »
« Chapitre 16 : 20 ans de lecture de livres au Québec » (Rosaire Garon) (247)
La lecture en baisse :
« Rappelons qu’un peu plus de la moitié de la population québécoise lit régulièrement des livres. Cette proportion s’est maintenue au cours de la période de 1979 à 1999, à l’exception de l’épisode de 1994 où elle était plus élevée. Somme toute, la position relative des lecteurs de livres ne s’est pas améliorée dans la population au cours des vingt dernières années et, même, elle aurait régressé de 2 points par rapport à 1979. Une partie des lecteurs occasionnels d’autrefois auraient même basculé dans le clan des non-lecteurs, comme nous l’avons signalé antérieurement. Ceux que nous qualifions de lecteurs fidèles ont également modifié l’intensité de leur lecture en diminuant la quantité de livres lus. Les gros lecteurs, ceux qui lisent 50 livres et plus par année, sont de moins en moins nombreux, alors que grossissent les rangs des petits lecteurs. Ce changement de comportement apparaît en 1989 et il persiste depuis lors. » (247)