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HÉRITAGE ET FILIATION DANS LA LITTÉRATURE CONTEMPORAINE
Rapport de synthèse 1 - par Mariane Dalpé
Note: Bien que les lectures relatives aux notions d’héritage et de filiation n’aient pas encore été complétées, le texte qui suit est une synthèse des principaux éléments que j’ai observés au cours de mes lectures.
Tout d’abord, une petite précision concernant la question de l’héritage et de la filiation dans la littérature contemporaine : d’une part il y a les récits de filiation, qui possèdent des traits génériques relativement stables et qui correspondent à un corpus plus ou moins défini, et d’autre part il y a les textes qui, sans faire partie de ce corpus, font état de réflexions qui sont du même ordre.
I. Héritage et filiation dans la littérature contemporaine
Les questions d’héritage et de filiation sont souvent associées au contexte littéraire où elles émergent, soit celui du début des années 1980, qui correspond au retour du sujet et à la disparition physique des maîtres. Le sujet profite alors de sa présence dans le texte pour interroger son héritage tant familial que littéraire. Ainsi, au lieu de se projeter en avant, la littérature contemporaine réfléchit sur ses origines, son souci de comprendre le présent transigeant par une réflexion sur le passé. Comme l’explique Pierre Brunel, « la littérature française contemporaine va moins vers le néant dans une course folle à la modernité que vers une post-modernité où le nouveau se conquiert à partir du donné culturel. » (Brunel, 1997 : 206)
Cependant, cet intérêt pour le passé est souvent associé à un malaise qui pèse sur la littérature contemporaine, puisque les écrivains sont habités par le sentiment du manque, par l’impression que cet héritage qu’ils cherchent à ressaisir leur échappe. Le récit contemporain est donc incertain de pouvoir accomplir la quête des origines dans laquelle il s’engage.
Bien que le récit de filiation illustre de manière exemplaire le rapport à l’héritage des écrivains contemporains, certains textes appartenant à d’autres corpus présentent des préoccupations similaires. C’est le cas par exemple des textes qui font référence à l’histoire (voir Arend, Reichardt et Richter (2008) ou Chikhi et Quaghebeur (2006)) ou encore à l’archéologie (Deshoulières (2000)), mais aussi des textes autobiographiques (Jongy et Keilhauer (2009)).
II. Héritage et Histoire
A) Histoire comme thème
Plusieurs auteurs soulignent que l’histoire revient massivement comme thème dans la littérature contemporaine, mais ils montrent également qu’elle n’y figure pas nécessairement comme principal thème des textes. Elle y agit en effet comme « véhicule de questionnement » (Rubino, 2006 : 9) : le recours à l’histoire dans les récits contemporains n’est pas une fin en soi, mais plutôt une manière d’interroger le passé en tant qu’origine ou repoussoir du présent, afin de mieux comprendre celui-ci.
Le récit de filiation, en particulier, est profondément ancré socialement et historiquement. D’un point de vue historique, les guerres du XXe siècle réapparaissent sans cesse et c’est même souvent à cause d’elles que s’enclenche le récit. Elles constituent en effet la rupture historique à cause de laquelle la transmission de la mémoire familiale s’est enrayée : c’est que les guerres ont fait tant d’orphelins et de pères réduits au silence par la culpabilité que la transmission de l’héritage en a été affectée. Mais il faut également spécifier que cette rupture dans la transmission est liée à la modernisation et à la dislocation des communautés traditionnelles.
Le rapport à l’histoire dans la littérature contemporaine est souvent ambivalent précisément à cause du contenu de cette histoire. Comme le souligne Dominique Viart, « [N]otre temps n’est plus si sûr de cette marche ‘‘en avant’’ [de l’Histoire, à laquelle on croyait jadis]. Les bases sur lesquelles s’appuyer pour avancer ont failli. Et c’est bien cet effondrement que diagnostiquent les récits de filiation […] » (2009 : 103)
B) Histoire comme discipline
Si les événements de l’Histoire occupent une place importante dans les récits contemporains, la discipline historique sert également de source d’inspiration ou de modèle épistémologique pour les écrivains. C’est-à-dire que ceux-ci, en quête d’un passé familial ou personnel, recourent à des méthodes qui relèvent de la pratique historique afin de reconstituer le passé.
Ce rapprochement entre littérature et Histoire va de pair avec une transformation qui se joue au sein des sciences humaines. Comme le soulignent Arend, Reichardt et Richter, « le profond intérêt pour le passé en tant que vécu se traduit dans une redéfinition du concept de l’histoire : l’histoire n’est plus accessible qu’au sujet revivant le passé d’une manière personnelle. » (2008 : 10)
III. Héritage et rapport intime au passé
L’un des principaux traits qui marquent le rapport au passé dans la littérature contemporaine consiste dans le retour intempestif de ce passé, qui s’impose à la conscience de l’héritier. Cette vision problématique du passé est commune à presque tous les auteurs qui travaillent sur le récit de filiation ou sur des récits où se joue la question de l’héritage (Jongy et Keilhauer (2009), par exemple, écrivent que, dans l’autobiographie contemporaine, l’héritage est souvent vécu comme un traumatisme). Le rapport au passé est donc profondément trouble, douloureux. La littérature contemporaine est souvent décrite comme endeuillée, et le rapport des personnages/auteurs au passé comme mélancolique. Sur la mélancolie, l’article de Laurent Demanze dans le dossier « Figures de l’héritier » apporte des précisions éclairantes. Il explique en effet que la mélancolie est liée à l’impossible accomplissement du deuil. Ainsi, l’individu mélancolique revit sans cesse l’expérience de la perte. Dans son article intitulé « Le fils de personne », Michel Biron écrit que le récit de filiation est moins un résumé des événements du passé qu’une évocation des morts qui nous hantent : « Comme un testament inversé, ce récit consiste à offrir aux morts une partie de soi-même, retournant aux morts le peu qui nous reste une fois acquittées les dettes que nous avons contractées en leur nom. » (2002 : 570) Ainsi, dans le récit de filiation, l’écrivain ressasse sans cesse une cassure, ou hérite du deuil insurmontable de quelqu’un d’autre (par exemple, Pierre Bergounioux s’est approprié le deuil de son père orphelin). L’écriture du récit vise donc à ressusciter le passé afin de se libérer de cette emprise que celui-ci exerce inconsciemment sur l’individu. Demanze, dans le même article, souligne aussi que la disparition de la prise en charge collective du deuil dans la société contemporaine a pour effet d’empêcher l’accomplissement du deuil.
Un autre trait récurrent est que l’héritage est souvent vécu non pas comme un don, mais comme une dette. L’héritier a par conséquent le devoir de perpétuer cette mémoire familiale qui tend vers l’oubli. Car l’effacement de la tradition et de l’appartenance communautaire propre à l’époque contemporaine fait en sorte que la mémoire familiale doit être assumée individuellement par l’héritier, plutôt que par l’ensemble d’une communauté vacillante (voir Demanze, 2009 : 12).
Le récit de filiation est souvent décrit comme une forme détournée d’écriture de soi, puisque les figures de l’altérité sont inscrites au cœur de l’intimité de l’individu.
Si la littérature contemporaine se montre autant préoccupée par son héritage c’est, en plus des raisons déjà évoquées, parce qu’elle a le sentiment qu’il lui échappe, soit parce qu’il n’a pas été transmis, soit parce que la mémoire a failli. Les récits de filiation présentent généralement des pères absents, que cette absence soit réelle ou symbolique (le silence du père est, selon Viart (2009) un grief récurrent dans les récits de filiation.) Le défaut de transmission est en effet l’une des caractéristiques incontournables de la perception de l’héritage dans les récits contemporains. Le passé qui reflue sans cesse est donc, paradoxalement, impossible à saisir.
IV. Filiation littéraire
Les auteurs qui analysent des textes où il est question tant de filiations familiales que de filiations littéraires en viennent pour la plupart à ce même constat (c’est vrai par exemple pour Demanze (Michon, Macé, Bergounioux), pour Snauwaert (La petite fille qui aimait trop les alumettes de Gaëtan Soucy et Le jour des corneilles de Jean-François Beauchemin), Nardout-Lafarge (Millet)) : le legs littéraire sert aux écrivains à combler le manque, la faille qui minent le legs familial. Le recours à la littérature est donc essentiel pour exprimer un passé familial qui n’a pas de langue pour se dire (dans Encres orphelines (2008), Laurent Demanze souligne que les récits de filiation sont souvent écrits par des écrivains issus de milieux modestes et peu cultivés). En somme, la filiation littéraire est surtout, du moins dans le récit de filiation, un substitut pour l’héritage familial brisé : c’est grâce à l’héritage littéraire qu’on parvient à sublimer la perte. (Il faut par conséquent souligner que l’héritage littéraire est généralement un peu délaissé, dans les études qui s’intéressent au récit de filiation, au profit des filiations familiales.)
Demanze évoque aussi l’idée que, puisque la mémoire de la littérature a été brisée par la modernité et par l’idée de table rase qui l’accompagne, le récit de filiation cherche à restituer cette mémoire.
La filiation littéraire peut également prendre la forme d’une filiation générique, comme dans le cas des « essais-fictions », ces « biographies réinventées » dont parle Viart, expliquant : « [C]ette forme qui (se) joue de la biographie interroge sa filiation générique et culturelle (comme aussi, mais c’est une autre question, les filiations biologiques […]). Elle en montre la dégénérescence en cessant d’être dupe de ses propres fascinations et des constructions qu’elles induisent, sans pour autant se refuser parfois le plaisir de s’y abandonner. » (Viart, 2001 : 340)
A) Recours au XIXe siècle
Les récits contemporains ont la caractéristique de présenter une fréquente réactivation des figures littéraires du XIXe siècle. Alors que pour N. Secondino ce recours récurrent est lié à la volonté de rallier différents publics (« Il apparaît que la nature insaisissable des textes contemporains n’est pas un produit exclusif de notre temps, mais un héritage du XIXe siècle. La présence de cette époque dans la prose actuelle parvient ainsi à rapprocher d’un côté, les critiques et les “lecteurs professionnels” de l’actualité littéraire et de l’autre, les “lecteurs amateurs”, qui ne s’intéressent qu’à l’extrême contemporain, des classiques. » (2007 : résumé, p. 329)), pour Laurent Demanze, si les écrivains contemporains recourent sans cesse au XIXe siècle, c’est parce qu’ils s’y reconnaissent pour plusieurs raisons. D’abord, c’est le moment où s’enclenche l’effondrement social et où se produit la fêlure qui ne cesse de se revivre depuis et qui est la source du récit de filiation contemporain. Ensuite, c’est aussi parce que, le XIXe siècle vit également dans la foulée d’une rupture avec le passé : alors que la fin du XXe siècle est marquée par l’héritage des guerres et par celui de la modernité, le XIXe siècle vit avec les conséquences de cette grande rupture qu’est la Révolution.
V. Au Québec
La littérature québécoise contemporaine, à l’instar de la littérature française, est marquée par « [l]’interrogation inquiète des grands récits et des modèles, qu’ils soient familiaux, littéraires ou historiques […]. » (Demanze et Lapointe, 2009 : 6) Malgré cet intérêt similaire pour l’héritage et la filiation, la situation au Québec et en France est quelque peu différente : en France, la tradition littéraire par rapport à laquelle la littérature contemporaine doit se positionner est beaucoup plus forte qu’au Québec et, par conséquent, les écrivains québécois ne ressentent pas aussi intensément le besoin d’écrire contre la tradition (surtout si on considère que la construction d’une tradition et la recherche de modèles propres au Québec ont été plus souvent envisagées que leur démantèlement (voir à ce sujet Lapointe, 2007)). Le rapport que les écrivains québécois entretiennent envers leur institution littéraire est aussi tout à fait différent de ce qu’on observe en France. Au Québec, en effet, comme le souligne Jacques Dubois, les écrivains ont la particularité de ne pas être des écrivains d’institution, même s’ils sont soutenus par l’institution (cité par Biron, 2000) et conservent fréquemment, par conséquent, une posture d’écrivains liminaires.
Mais si le Québec entretient un rapport différent de la France à son héritage littéraire, il en va de même en ce qui concerne l’héritage familial. En effet, comme le souligne Michel Biron dans son article « Le fils de personne », les questions de filiation « prennent toutefois un sens particulièrement fort au Québec. […] Haïr la famille, le père ou le bourgeois, ce ne fut jamais la grande affaire du roman québécois. Le désarroi des personnages contemporains, nous le connaissons depuis toujours pour ainsi dire. Le roman québécois s’est élaboré loin du déterminisme familial à la Zola et plus loin encore du rejet du personnage traditionnel décrété par le Nouveau Roman. Ces formes-là ont non seulement marqué ailleurs (en France surtout) l’évolution du genre, mais elles reposaient aussi sur une logique oppositionnelle qui définissait à jamais le lien unissant l’individu à sa famille, à sa classe, à sa société. Rien de tel au Québec : nous entrons dans le roman contemporain comme si nous y avions toujours été, comme si l’individu désorienté d’aujourd’hui ressemblait, tel un frère, à celui d’hier. » (Biron, 2000 : 567)
Les écritures migrantes dans la littérature québécoise contemporaine entretiennent un rapport particulièrement fort à la question de l’héritage et de la filiation. En effet, plusieurs auteurs (K.D. Ertler (2006), I. Amodeo (2008), M. Biron (2000)) en font une analyse qui les rapproche des récits de filiation français. Dans les deux cas, notamment, on retrouve des personnages hantés par une origine, par un passé qui fait retour et qui empêche une inscription pleine et entière du sujet dans le présent, ce malaise conduisant à l’écriture du récit.
VI. Autres remarques
Pour Jongy et Keilhauer (2009), qui étudient l’autobiographie, l’héritage doit faire l’objet d’un travail de réorganisation de la part de l’héritier, qui doit choisir quoi garder parmi un legs hétéroclite qu’il ne comprend pas tout à fait. Cette vision est différente de celle, par exemple, que Laurent Demanze développe par rapport au récit de filiation : selon Demanze, l’héritage qu’on retrouve dans ces récits est irrémédiablement brisé, et l’héritier n’a pas la marge de manœuvre nécessaire pour procéder à une véritable gestion de son legs. Les auteures apportent un point de vue différent, car pour elles, l’héritage est défini plus positivement qu’en ce qui concerne le récit de filiation : les écrivains ne font pas que recevoir un héritage, ils travaillent également à préparer celui qu’ils laisseront.
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