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fq-equipe:les_allusifs

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fq-equipe:les_allusifs [2014/05/27 15:21] – [2004] marianefq-equipe:les_allusifs [2018/02/15 13:57] (Version actuelle) – modification externe 127.0.0.1
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 ===== Résumés (par année) ===== ===== Résumés (par année) =====
  
 +Note: ne sont retenues ici que les oeuvres québécoises. Pour les traductions, demandez le document word complet.
 ==== 2001 ==== ==== 2001 ====
  
-**Pan Bouyoucas, //L’autre//, roman, 2001, 104 p.**+**Bouyoucas, Pan, //L’autre//, roman, 2001, 104 p.**
  
 Et si j'avais tourné à droite, plutôt qu'à gauche ? C'est la question qui habite ce roman et qui hante son héros, dont le destin a basculé par un beau jour de l'après-guerre lorsque, sur l'île grecque de Léros, ses pas insouciants ont déclenché l'explosion d'une grenade laissée en souvenir par les Allemands. Et si j'avais tourné à droite ? se demande-t-il, jusqu'à ce qu'un curieux rebondissement de la vie lui laisse entrevoir la réponse. Et si j'avais tourné à droite, plutôt qu'à gauche ? C'est la question qui habite ce roman et qui hante son héros, dont le destin a basculé par un beau jour de l'après-guerre lorsque, sur l'île grecque de Léros, ses pas insouciants ont déclenché l'explosion d'une grenade laissée en souvenir par les Allemands. Et si j'avais tourné à droite ? se demande-t-il, jusqu'à ce qu'un curieux rebondissement de la vie lui laisse entrevoir la réponse.
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 Écrit dans un style précis et efficace, L'autre confirme un auteur prolifique et polyvalent qui, au fil des ans, s'est imposé comme conteur et fin observateur des maux sociaux et politiques de notre époque. Écrit dans un style précis et efficace, L'autre confirme un auteur prolifique et polyvalent qui, au fil des ans, s'est imposé comme conteur et fin observateur des maux sociaux et politiques de notre époque.
  
-**Eveline Mailhot, //L’amour au cinéma//, recueil de nouvelles, 2001, 160 p.**+**Mailhot, Eveline, //L’amour au cinéma//, recueil de nouvelles, 2001, 160 p.**
  
 L’amour au cinéma est un recueil de nouvelles explorant diverses facettes de l’intimité et du sentiment amoureux. Surtout réalistes, parfois fantaisistes, les récits mettent en scène des personnages d’hommes et de femmes à l’origine et au parcours différents, mais tous à la recherche d’ampleur dans leur vie. Toujours empreintes d’humour, sans être anecdotiques, ces nouvelles racontent les aventures de personnages ordinaires, imparfaits, mais attachants, qui sont transformés par des rencontres ou bouleversés par des événements troublants. À travers elles, ils font face à leurs désirs et leurs insécurités, dans un mélange fascinant de refoulement et de lucidité. Dans une époque contemporaine plutôt sombre et marquée de cynisme, les histoires de ces personnages offrent un éclairage sur l’ambiguïté constante des sentiments. Elles s’intéressent à ce qui nous fait agir, en révélant avec dérision, notre difficulté à nous connaître nous-mêmes et à accepter l’intimité avec les autres. Dans un style qui oscille entre ce qui est dit et ce qui est suggéré, l’auteure cherche à représenter comment l’intimité des relations familiales ou amoureuses, forcée par l’histoire commune, peut être tissée de non-dits, de frustrations et d’amour. L’amour au cinéma est un recueil de nouvelles explorant diverses facettes de l’intimité et du sentiment amoureux. Surtout réalistes, parfois fantaisistes, les récits mettent en scène des personnages d’hommes et de femmes à l’origine et au parcours différents, mais tous à la recherche d’ampleur dans leur vie. Toujours empreintes d’humour, sans être anecdotiques, ces nouvelles racontent les aventures de personnages ordinaires, imparfaits, mais attachants, qui sont transformés par des rencontres ou bouleversés par des événements troublants. À travers elles, ils font face à leurs désirs et leurs insécurités, dans un mélange fascinant de refoulement et de lucidité. Dans une époque contemporaine plutôt sombre et marquée de cynisme, les histoires de ces personnages offrent un éclairage sur l’ambiguïté constante des sentiments. Elles s’intéressent à ce qui nous fait agir, en révélant avec dérision, notre difficulté à nous connaître nous-mêmes et à accepter l’intimité avec les autres. Dans un style qui oscille entre ce qui est dit et ce qui est suggéré, l’auteure cherche à représenter comment l’intimité des relations familiales ou amoureuses, forcée par l’histoire commune, peut être tissée de non-dits, de frustrations et d’amour.
  
-**André Marois, //Tête de pioche//, roman, 2001, 104 p.**+**Marois, André, //Tête de pioche//, roman, 2001, 104 p.**
  
 Condamnés aux travaux forcés dans un camp de redressement planté dans un désert au milieu de nulle part, de jeunes délinquants n'ayant connu que la violence et le crime creusent la terre jour après jour jusqu'à la fin de leur peine. Dans cet univers sans avenir où la vie se dessèche et la haine couve, tout espoir de réhabilitation est vain. D'ailleurs, nul ne sait plus trop, des gardiens ou des prisonniers, qui est le plus inhumain, le plus dangereux, le plus abject. Condamnés aux travaux forcés dans un camp de redressement planté dans un désert au milieu de nulle part, de jeunes délinquants n'ayant connu que la violence et le crime creusent la terre jour après jour jusqu'à la fin de leur peine. Dans cet univers sans avenir où la vie se dessèche et la haine couve, tout espoir de réhabilitation est vain. D'ailleurs, nul ne sait plus trop, des gardiens ou des prisonniers, qui est le plus inhumain, le plus dangereux, le plus abject.
 Et ainsi, jour après jour, les prisonniers creusent la terre en attendant le jour où ils pourront mettre la main sur un butin bien planqué ou retrouver une liberté sans entraves. Mais c'est peine perdue ; la spirale de la violence emportera tout avec elle, les rêves comme les vies.Tête de pioche est une roman très noir, d'une tension dramatique telle que une fois la lecture engagée, plus possible de faire marche arrière.Tête de pioche est le deuxième roman pour adultes d'André Marois qui a également publié des romans pour plus jeunes de même qu'un recueil de nouvelles. Et ainsi, jour après jour, les prisonniers creusent la terre en attendant le jour où ils pourront mettre la main sur un butin bien planqué ou retrouver une liberté sans entraves. Mais c'est peine perdue ; la spirale de la violence emportera tout avec elle, les rêves comme les vies.Tête de pioche est une roman très noir, d'une tension dramatique telle que une fois la lecture engagée, plus possible de faire marche arrière.Tête de pioche est le deuxième roman pour adultes d'André Marois qui a également publié des romans pour plus jeunes de même qu'un recueil de nouvelles.
  
-**Sylvain Trudel, //Du mercure sous la langue//, roman, 2001, 132 p.**+**Trudel, Sylvain, //Du mercure sous la langue//, roman, 2001, 132 p.**
  
 Parmi les nouvelles que Sylvain Trudel a écrites, il en est une qui méritait une renaissance, mieux, une métamorphose. Intitulée d'abord Mourir de la hanche et publiée dans le recueil Les Prophètes, cette nouvelle est devenue un roman qui s'intitule désormais Du mercure sous la langue. De quoi s'agit-il ? Peut-être du texte le plus impitoyable jamais écrit par Sylvain Trudel. Du mercure sous la langue raconte les dernières semaines de Frédéric Langlois, un adolescent qui, arrivé prématurément au terme de sa vie, fait le bilan de sa courte existence. Maudissant la compassion et la complaisance, le narrateur fustige l'espoir, l'amour, l'âme, la religion, c'est-à-dire toutes les illusions dont les hommes ont besoin pour adoucir leur condition tragique. Lucide jusqu'à la douleur, cruel comme on peut l'être au seuil de la mort, Frédéric repoussera la vie et ses mièvreries jusqu'à son dernier souffle, à peine consolé par cette parole de Marilou, son amie d'infortune : « L'idée qu'il n'y a peut-être rien après la mort est la seule qui pour moi ressemble à un espoir. » Du mercure sous la langue apparaît donc comme le chant brutal d'un esprit farouche, isolé mais libre de toute attache, qui profère à la ronde ses dures vérités, quitte à écorcher les fragiles oreilles du monde. Parmi les nouvelles que Sylvain Trudel a écrites, il en est une qui méritait une renaissance, mieux, une métamorphose. Intitulée d'abord Mourir de la hanche et publiée dans le recueil Les Prophètes, cette nouvelle est devenue un roman qui s'intitule désormais Du mercure sous la langue. De quoi s'agit-il ? Peut-être du texte le plus impitoyable jamais écrit par Sylvain Trudel. Du mercure sous la langue raconte les dernières semaines de Frédéric Langlois, un adolescent qui, arrivé prématurément au terme de sa vie, fait le bilan de sa courte existence. Maudissant la compassion et la complaisance, le narrateur fustige l'espoir, l'amour, l'âme, la religion, c'est-à-dire toutes les illusions dont les hommes ont besoin pour adoucir leur condition tragique. Lucide jusqu'à la douleur, cruel comme on peut l'être au seuil de la mort, Frédéric repoussera la vie et ses mièvreries jusqu'à son dernier souffle, à peine consolé par cette parole de Marilou, son amie d'infortune : « L'idée qu'il n'y a peut-être rien après la mort est la seule qui pour moi ressemble à un espoir. » Du mercure sous la langue apparaît donc comme le chant brutal d'un esprit farouche, isolé mais libre de toute attache, qui profère à la ronde ses dures vérités, quitte à écorcher les fragiles oreilles du monde.
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fq-equipe/les_allusifs.1401218516.txt.gz · Dernière modification : 2018/02/15 13:56 (modification externe)

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