FICHE DE LECTURE
INFORMATIONS PARATEXTUELLES
Auteur : Marguerite Paulin Titre : Félix Leclerc. Filou, le troubadour Lieu : Montréal Édition : XYZ éditeur Collection : Les Grandes figures Année : 1998 Pages : 181p. Cote : UQAM : PS8523E25Z82 Désignation générique : Récit biographique
Bibliographie de l’auteur : Radioroman Lukas en son royaume; essais et textes de fictions dans diverses revues littéraires.
Biographé : Félix Leclerc
Quatrième de couverture : Je transcris le résumé qui y apparaît :
Rien ne destinait Félix Leclerc à connaître une carrière internationale prestigieuse et à devenir une idole nationale. Né à La Tuque le 2 août 1914, Félix Leclerc était le fils d’un commerçant. Il voulait devenir draveur : sauter de bille en bille au temps de la débâcle lui paraissait la chose la plus excitante au monde. À dix ans, il découvre le théâtre. Cette expérience le marque. L’idée de l’art s’impose en lui. Élève malheureux au séminaire d’Ottawa, il décide d’abandonner les études pour tenter sa chance ailleurs. La radio l’intéresse, c’est nouveau et enthousiasmant. Il s’y donne à cœur joie à la station CHRC de Québec. Ce n’est que vers l’âge de vingt ans qu’il commence à gratter la guitare. Pour son plaisir d’abord, puis par passion. De Québec à Radio-Canada, puis de Radio-Canada à la compagnie de théâtre Les Compagnons de Saint-Laurent, Félix Leclerc fera son petit bonhomme de chemin, jusqu’au jour où il sera « découvert » par Jacques Canetti, qui l’emmène en France. Là-bas, le succès l’attend. Félix Leclerc – le « Canadien », comme on l’appelle – acquiert le statut de vedette. Il le gardera toujours. Avec le temps, il deviendra un monument, et un trophée aussi – puisque les Félix que décerne annuellement l’Adisq pour rendre hommage aux vedettes de la chanson portent son nom. Une seule ombre au tableau : ce n’est pas à titre de chansonnier que Félix Leclerc aurait voulu être reconnu, mais comme écrivain et comme homme de théâtre. Cette reconnaissance ne lui a jamais été acquise. Il en a toujours gardé une certaine amertume…
Préface : aucune
Rabats : aucun
Autres (note, épigraphe, photographie, etc.) : Note : « Cette biographie de Félix Leclerc a été écrite à la première personne pour des raisons esthétiques. Il est clair, comme l’atteste la page couverture signée du nom de l’auteure [sic], Marguerite Paulin, de même que les indications d’appartenance à la page de copyright, que ce n’est pas Félix Leclerc qui a écrit ce livre. »
LES RELATIONS (INSTANCES EXTRA ET INTRATEXTUELLES) :
Auteur/narrateur : L’auteur n’est pas le narrateur. C’est plutôt le personnage de Félix Leclerc qui est le narrateur, racontant son histoire à la première personne.
Narrateur/personnage : Le narrateur est donc homodiégétique.
Biographe/biographé : Paulin semble admirer Leclerc. Sa biographie est plutôt laudative. Comme lui, elle a d’ailleurs écrit des radioromans.
Autres relations :
L’ORGANISATION TEXTUELLE
Synopsis : Vers la fin de sa vie, Félix Leclerc est dans son campe avec son chien. L’heure est à la rétrospection. Il écrit son autobiographie, ou ses mémoire sur une machine à écrire. Pour l’histoire qu’il raconte (et qui remplit presque toute la biographie), voir ci haut, quatrième de couverture.
Ancrage référentiel : Les événements de la vie de Félix Leclerc qui sont évoqués sont tous véridiques. D’ailleurs, à la fin de l’ouvrage apparaît une rigoureuse chronologie qui les atteste.
Indices de fiction : L’œuvre est bâtie comme un roman autobiographique. Par conséquent, on a accès aux pensées et aux sentiments secrets de Leclerc, ce qui relève plutôt de la fiction. En outre, à un moment donné, le narrateur (Félix) dit qu’il a placé un écrit (une simple pensée) sous une roche de l’Île d’Orléan et que nul ne le su jamais. Soit Paulin invente cela, soit on a effectivement retrouvé cet écrit après la mort de l’écrivain.
Rapports vie-œuvre : L’œuvre est peu invoquée, si ce n’est en tant qu’événement de la vie de Leclerc.
Thématisation de l’écriture et de la lecture :
Thématisation de la biographie :
Topoï : La biographie à la première personne, l’enfance, l’adolescence difficile, le devenir chanteur et écrivain, le succès, la reconnaissance, l’exil.
Hybridation : Hybride de biographie, d’autobiographie, de littérature intime (comme un journal), de mémoires et de roman.
Différenciation :
Transposition :
Autres remarques : Cette biographie est très peu intéressante pour nos recherches, Seul le procédé par lequel Paulin présente le personnage de Félix Leclerc écrivant son autobiographie peut nous intéresser.
LA LECTURE
Pacte de lecture :
Attitude de lecture : Lecture agréable mais de laquelle je n’ai retiré que peu de chose.
Lecteur/lectrice : Mahigan Lepage