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fq-equipe:le_grantecrivain_de_noguez

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 Synopsis : Le grantécrivain est une sorte de dissertation sur la nature de cet oiseau rare qu’est le grantécrivain. Qu’est-ce qui fait d’un écrivain qu’il est un grantécrivain? Noguez donne des éléments de réponse, des définitions : « Non, je veux parler du “grand écrivain” en un seul mot, si je puis dire, et ce que cet artifice typographique, ce syntagme figé, veut désigner, c’est un individu dont la “grandeur” a été reconnue – et non seulement reconnue, mais utilisée et même mythifiée, au sens de Barthes – de son vivant même. Le grantécrivain, c’est cet acteur non seulement de la scène littéraire, mais de la scène culturelle et de la scène publique en général, qui se promène sur terre non seulement – comme tout écrivain – en représentant de commerce de lui-même, mais aussi en incarnation de la conscience universelle, non seulement en élégant phénomène de foire invité dans les dîners en ville, mais en sombre demi-dieu tombé du ciel des idées, préposé tout aussi bien aux “J’accuse” solennels qu’aux interviews dans Marie-Claire, aux éloges funèbres sur la place Rouge qu’aux prises de parole sur vieux tonneaux de fuel à la sortie des usines Renault. » (p. 13.) Plus loin, Noguez avance également que « [l]e grantécrivain est un trans-écrivain » (p. 21), c’est-à-dire qu’il traverse les disciplines et les divers champs de la culture et de la société en général. Il est aussi un « méta-écrivain » (p. 21.) : « Il n’est pas de ces génies obscurs repliés sur eux-mêmes, dégustant leur propre ego jusqu’à la soûlerie et jusqu’à la fin des temps. » (p. 21-22.) La définition la plus synthétique que donne Noguez est sans doute la suivante : « Ainsi, trans-écrivain, méta-écrivain, théoricien ou éthicien, bon connaisseur des Anciens, traducteur des Modernes – aussi bon, en somme, en histoire, en philosophie, en langues anciennes ou vivantes qu’en français –, le grantécrivain est comme un khâgneux supérieur – ou, tout somplement, c’est un khâgneux qui a réussi. » (p. 25-26.) Près du terme de son « portrait sociologique et littéraire » (4e de couverture), Noguez « risquera l’hypothèse que le grantécrivain est la forme la plus intellectuelle de l’écrivain. » (p. 31.) Synopsis : Le grantécrivain est une sorte de dissertation sur la nature de cet oiseau rare qu’est le grantécrivain. Qu’est-ce qui fait d’un écrivain qu’il est un grantécrivain? Noguez donne des éléments de réponse, des définitions : « Non, je veux parler du “grand écrivain” en un seul mot, si je puis dire, et ce que cet artifice typographique, ce syntagme figé, veut désigner, c’est un individu dont la “grandeur” a été reconnue – et non seulement reconnue, mais utilisée et même mythifiée, au sens de Barthes – de son vivant même. Le grantécrivain, c’est cet acteur non seulement de la scène littéraire, mais de la scène culturelle et de la scène publique en général, qui se promène sur terre non seulement – comme tout écrivain – en représentant de commerce de lui-même, mais aussi en incarnation de la conscience universelle, non seulement en élégant phénomène de foire invité dans les dîners en ville, mais en sombre demi-dieu tombé du ciel des idées, préposé tout aussi bien aux “J’accuse” solennels qu’aux interviews dans Marie-Claire, aux éloges funèbres sur la place Rouge qu’aux prises de parole sur vieux tonneaux de fuel à la sortie des usines Renault. » (p. 13.) Plus loin, Noguez avance également que « [l]e grantécrivain est un trans-écrivain » (p. 21), c’est-à-dire qu’il traverse les disciplines et les divers champs de la culture et de la société en général. Il est aussi un « méta-écrivain » (p. 21.) : « Il n’est pas de ces génies obscurs repliés sur eux-mêmes, dégustant leur propre ego jusqu’à la soûlerie et jusqu’à la fin des temps. » (p. 21-22.) La définition la plus synthétique que donne Noguez est sans doute la suivante : « Ainsi, trans-écrivain, méta-écrivain, théoricien ou éthicien, bon connaisseur des Anciens, traducteur des Modernes – aussi bon, en somme, en histoire, en philosophie, en langues anciennes ou vivantes qu’en français –, le grantécrivain est comme un khâgneux supérieur – ou, tout somplement, c’est un khâgneux qui a réussi. » (p. 25-26.) Près du terme de son « portrait sociologique et littéraire » (4e de couverture), Noguez « risquera l’hypothèse que le grantécrivain est la forme la plus intellectuelle de l’écrivain. » (p. 31.)
  
- Les autres textes portent les titres suivants : « Portrait de l’écrivain en conseilleur », « La voix de l’écrivain », « La littérature existe-t-elle encore? », « Écrire dans une langue qui meurt », « Éloge des Nouveaux Moralistes », « La littérature comme autoparodie provoquée », « Concentré de littérature », « Autocenton sur l’écrivain ».   +Les autres textes portent les titres suivants : « Portrait de l’écrivain en conseilleur », « La voix de l’écrivain », « La littérature existe-t-elle encore? », « Écrire dans une langue qui meurt », « Éloge des Nouveaux Moralistes », « La littérature comme autoparodie provoquée », « Concentré de littérature », « Autocenton sur l’écrivain ».   
  
 Ancrage référentiel : Texte très ancré dans le référent, et bourré de références (à des auteurs, des philosophes, etc.)! Ancrage référentiel : Texte très ancré dans le référent, et bourré de références (à des auteurs, des philosophes, etc.)!
fq-equipe/le_grantecrivain_de_noguez.1238541420.txt.gz · Dernière modification : 2018/02/15 13:56 (modification externe)

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