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fq-equipe:la_peuplade

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 ===== Résumé des oeuvres ===== ===== Résumé des oeuvres =====
  
-==== Roman ====+==== Romans ====
    
  
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 Ariane, personnage caractéristique d’une génération à la dérive, décide de quitter le pays sur le premier vol disponible afin de se soustraire à son présent. Une fois arrivée dans la salle d’embarquement, elle est soudain paralysée. Voilà le point de départ d’un voyage fort inattendu. Sur fond résolument urbain, au hasard de rencontres, de réflexions et de photographies, ce qui l’a façonnée est décortiqué et remis en question. Ariane, personnage caractéristique d’une génération à la dérive, décide de quitter le pays sur le premier vol disponible afin de se soustraire à son présent. Une fois arrivée dans la salle d’embarquement, elle est soudain paralysée. Voilà le point de départ d’un voyage fort inattendu. Sur fond résolument urbain, au hasard de rencontres, de réflexions et de photographies, ce qui l’a façonnée est décortiqué et remis en question.
  
 +**Daniel Canty**
 +
 +//Wigrum//, roman, 2011
 +Fin octobre 1944. Sebastian Wigrum s’éclipse de son domicile londonien. Personnage fuyant, voyageur des miroirs et des points de fuite, vivant à la frontière embrouillée de la fiction et des faits, il est une de ces figures d’exception douées du pouvoir de se dissimuler sous nos yeux.
 +Nous savons peu de choses sur lui, sinon qu’il a été curieux du monde entier, peut-être déçu par l’amour. Son héritage, pourtant, est le nôtre : celui pour qui vivre signifia collectionner a laissé dans son sillage une centaine d’objets qui éclairent de leur lumière incertaine l’histoire de notre temps. Ce livre dresse l’inventaire doux-amer de la succession de Wigrum. Roman combinatoire, vertigineux échafaudage d’érudition et d’inconnaissance, Wigrum existe en équilibre instable entre l’univers des récits et celui où se déroule la vie des lecteurs. Ceux qui s’y risqueront véritablement n’obéiront plus qu’à ce mot d’ordre : si je peux croire à toutes les histoires qui me sont contées, vous en êtes aussi capables.
  
 ==== Poésie ==== ==== Poésie ====
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 La mue est le fait, pour certains animaux, de «changer de peau» selon les saisons. Chez l'humain, elle peut se manifester sous la forme d'une mécanique d'amours furieuses où s'expriment l'amertume, le pathétisme, la dureté — voire l'animalité — des rapports au fil des blessures. Quand la colère tombe, la peau est cependant prête à recevoir la caresse d'autres doigts. Mue évoque la continuité de la souffrance dans le renouveau amoureux, comme quoi «faire peau neuve» est souvent un leurre — la mue véritable devra être intérieure. La mue est le fait, pour certains animaux, de «changer de peau» selon les saisons. Chez l'humain, elle peut se manifester sous la forme d'une mécanique d'amours furieuses où s'expriment l'amertume, le pathétisme, la dureté — voire l'animalité — des rapports au fil des blessures. Quand la colère tombe, la peau est cependant prête à recevoir la caresse d'autres doigts. Mue évoque la continuité de la souffrance dans le renouveau amoureux, comme quoi «faire peau neuve» est souvent un leurre — la mue véritable devra être intérieure.
  
-Entretiens +**Geneviève Gravel-Renaud** 
-Stéphane Inkel + 
-- Le paradoxe de l’écrivain. Entretien avec Hervé Bouchard, 2008, 121 p. +-//Ce qui est là derrière//, poésie, 2012. 
 +Ce qui est là derrière, ce sont les mots du départ. L’amoureux est parti, et il laisse derrière lui une femme qui se remémore ses blessures, les replace dans leur contexte, à chaque regard posé sur un objet. L’appartement, les livres, le piano, le fauteuil violet, la vaisselle, les roches, les signets nous accompagnent dans cette longue traversée. Les portes s’ouvrent et se referment, alors que la femme tricote et se demande si elle n’a pas tout inventé. L’espace résiste, envahi par l’absence. La poussière retombe, s’accumule, mais un rien ravive les souvenirs. Par chance, il y a d’autres présences, les portraits, Marie-H. et son bébé. Par ch ance, il y a d’autres histoires possibles. Un texte essentiel pour apprendre à partir et à dépoussiérer les cœurs. 
 +Frédérick Lavoie 
 +  
 +//Allers simples. Aventures journalistiques en Post-Soviétie// , récit, 2012. 
 + 
 +À coups d’allers simples, le journaliste québécois Frédérick Lavoie parcourt le monde et le questionne. Le reporter – voyageur curieux et insatiable – nous emmène sur les routes de la « Post-Soviétie », ensemble géopolitique balloté entre Europe et Asie, uni par un passé commun et un avenir incertain. Entre les espoirs révolutionnaires de jeunes Biélorusses dans une prison de Minsk, le discours haineux de néo-nazis à Vladivostok, les malheurs d’une pauvre babouchka ouzbèke dans la dictature turkmène et les rêves de grandeur d’une chef de village tchétchène, il nous livre quelques moments de la vie des ex-Soviétiques qu’il a côtoyés lors de ses reportages aux quatre coins de l’empire déchu. Allers simples dévoile des réalités d’habitude inaccessibles.  
 +  
 +==== Entretiens ==== 
 + 
 + 
 +**Stéphane Inkel** 
 + 
 +-//Le paradoxe de l’écrivain. Entretien avec Hervé Bouchard//, 2008, 121 p. 
 À l’origine de l’œuvre il n’y aurait rien, un simple blanc où l’on pourrait tout inscrire. C’est Hervé Bouchard qui le dit, formulant par cet apparent paradoxe ce qu’il en est de l’écrivain : un comédien comme un autre. Une voix raconte et des images surgissent. Elles appartiennent à tout le monde. Et c’est bien là le paradoxe : croyant obéir aux règles du jeu qu’il a lui-même créées, l’écrivain n’en finit plus de parcourir une aire qui le dépasse, une aire qui a pour nom mémoire et qui est peuplée de livres et d’espoirs déçus, de deuils inaccomplis et d’attentes démesurées. C’est qu’au plus profond de ces chants d’endeuillés qui parcourent les romans Mailloux et Parents et amis sont invités à y assister résonne l’infini désir de parler qui n’est autre qu’une traversée du temps. À l’origine de l’œuvre il n’y aurait rien, un simple blanc où l’on pourrait tout inscrire. C’est Hervé Bouchard qui le dit, formulant par cet apparent paradoxe ce qu’il en est de l’écrivain : un comédien comme un autre. Une voix raconte et des images surgissent. Elles appartiennent à tout le monde. Et c’est bien là le paradoxe : croyant obéir aux règles du jeu qu’il a lui-même créées, l’écrivain n’en finit plus de parcourir une aire qui le dépasse, une aire qui a pour nom mémoire et qui est peuplée de livres et d’espoirs déçus, de deuils inaccomplis et d’attentes démesurées. C’est qu’au plus profond de ces chants d’endeuillés qui parcourent les romans Mailloux et Parents et amis sont invités à y assister résonne l’infini désir de parler qui n’est autre qu’une traversée du temps.
  
-Thierry Ducharme +**Thierry Ducharme** 
-- Camera lucida : Entretien avec Hugo Latulippe, entretiens, 2009, 135 p. + 
 +-//Camera lucida : Entretien avec Hugo Latulippe//, entretiens, 2009, 135 p. 
 Ce livre propose une rencontre avec le cinéaste Hugo Latulippe, figure de proue du nouveau cinéma documentaire au Québec, dont l'œuvre remet en question notre perception de la société et notre vie au quotidien. L’ouvrage vient éclairer les idées nouvelles qui animent la génération des nouveaux meneurs de pensée: ceux qui changent déjà le monde. Ce livre propose une rencontre avec le cinéaste Hugo Latulippe, figure de proue du nouveau cinéma documentaire au Québec, dont l'œuvre remet en question notre perception de la société et notre vie au quotidien. L’ouvrage vient éclairer les idées nouvelles qui animent la génération des nouveaux meneurs de pensée: ceux qui changent déjà le monde.
  
-Collectif +==== Collectifs ====
- -Laboratoire parcellaire (poésie, fiction, art), 2011.+
  
 +-//Laboratoire parcellaire// (poésie, fiction, art), 2011.
 Dans ce Laboratoire parcellaire, Daniel Canty, Caroline Loncol Daigneault, Chantal Neveu et Jack Stanley - qui ont effectué une résidence d'écriture au centre d'artistes OBORO à Montréal - exécutent des manoeuvres tant analytiques, fictives que poétiques. Leur approche: s'attarder aux détails, aborder les images par la parcelle, composer avec les oeuvres, la vie du lieu, se faire témoins, critiques, tresseurs de réel.  La publication comprend une préface rédigée par Chantal Tourigny Paris, spécialisée dans les pratiques d’écritures sur l’art, où il est question des lignes de traverse entre la critique d’art, la poésie et la fiction. Dans ce Laboratoire parcellaire, Daniel Canty, Caroline Loncol Daigneault, Chantal Neveu et Jack Stanley - qui ont effectué une résidence d'écriture au centre d'artistes OBORO à Montréal - exécutent des manoeuvres tant analytiques, fictives que poétiques. Leur approche: s'attarder aux détails, aborder les images par la parcelle, composer avec les oeuvres, la vie du lieu, se faire témoins, critiques, tresseurs de réel.  La publication comprend une préface rédigée par Chantal Tourigny Paris, spécialisée dans les pratiques d’écritures sur l’art, où il est question des lignes de traverse entre la critique d’art, la poésie et la fiction.
  
  
-Collectif +-//Comme si tu avais encore le temps de rêver//, poésie, 2012.
--Comme si tu avais encore le temps de rêver, poésie, 2012.+
 Amalgame de voix catalanes et de voix québécoises, Comme si tu avais encore le temps de rêver, recueil bilingue, rassemble les poèmes de José Acquelin, Louise Dupré, Teresa Pascual et Victor Sunyol.  Amalgame de voix catalanes et de voix québécoises, Comme si tu avais encore le temps de rêver, recueil bilingue, rassemble les poèmes de José Acquelin, Louise Dupré, Teresa Pascual et Victor Sunyol. 
-Daniel Canty 
-Wigrum, roman, 2011 
  
-Fin octobre 1944. Sebastian Wigrum s’éclipse de son domicile londonien. Personnage fuyant, voyageur des miroirs et des points de fuite, vivant à la frontière embrouillée de la fiction et des faits, il est une de ces figures d’exception douées du pouvoir de se dissimuler sous nos yeux. 
-Nous savons peu de choses sur lui, sinon qu’il a été curieux du monde entier, peut-être déçu par l’amour. Son héritage, pourtant, est le nôtre : celui pour qui vivre signifia collectionner a laissé dans son sillage une centaine d’objets qui éclairent de leur lumière incertaine l’histoire de notre temps. Ce livre dresse l’inventaire doux-amer de la succession de Wigrum. Roman combinatoire, vertigineux échafaudage d’érudition et d’inconnaissance, Wigrum existe en équilibre instable entre l’univers des récits et celui où se déroule la vie des lecteurs. Ceux qui s’y risqueront véritablement n’obéiront plus qu’à ce mot d’ordre : si je peux croire à toutes les histoires qui me sont contées, vous en êtes aussi capables. 
  
-**Geneviève Gravel-Renaud** 
  
--//Ce qui est là derrière//, poésie, 2012. 
-Ce qui est là derrière, ce sont les mots du départ. L’amoureux est parti, et il laisse derrière lui une femme qui se remémore ses blessures, les replace dans leur contexte, à chaque regard posé sur un objet. L’appartement, les livres, le piano, le fauteuil violet, la vaisselle, les roches, les signets nous accompagnent dans cette longue traversée. Les portes s’ouvrent et se referment, alors que la femme tricote et se demande si elle n’a pas tout inventé. L’espace résiste, envahi par l’absence. La poussière retombe, s’accumule, mais un rien ravive les souvenirs. Par chance, il y a d’autres présences, les portraits, Marie-H. et son bébé. Par ch ance, il y a d’autres histoires possibles. Un texte essentiel pour apprendre à partir et à dépoussiérer les cœurs. 
-Frédérick Lavoie 
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-//Allers simples. Aventures journalistiques en Post-Soviétie// , récit, 2012. 
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-À coups d’allers simples, le journaliste québécois Frédérick Lavoie parcourt le monde et le questionne. Le reporter – voyageur curieux et insatiable – nous emmène sur les routes de la « Post-Soviétie », ensemble géopolitique balloté entre Europe et Asie, uni par un passé commun et un avenir incertain. Entre les espoirs révolutionnaires de jeunes Biélorusses dans une prison de Minsk, le discours haineux de néo-nazis à Vladivostok, les malheurs d’une pauvre babouchka ouzbèke dans la dictature turkmène et les rêves de grandeur d’une chef de village tchétchène, il nous livre quelques moments de la vie des ex-Soviétiques qu’il a côtoyés lors de ses reportages aux quatre coins de l’empire déchu. Allers simples dévoile des réalités d’habitude inaccessibles.  
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fq-equipe/la_peuplade.1392744478.txt.gz · Dernière modification : 2018/02/15 13:56 (modification externe)

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