La Nouvelle Revue Française, « Le Roman français, mort et vif », n°557, avril 2001.
Proguidis, L. « La Fracture esthétique », p. 88- 99. « Après 1970 et jusqu’à nos jours, nous vivons, en ce qui concerne notre situation artistique, dans une nouvelle ère : maintenant le mot appartient à l’écriture et l’écriture appartient à tout le monde. Chaque enfant, chaque femme et chaque homme a le droit de façonner le monde à sa guise ou, comme on dit, aprticiper à l’écriture du monde, de faire partager son écriture. » (p. 90) Proguidis est clairement de l’avis que la littérature contemporaine n’est pas à la hauteur des oeuvres de jadis… Pour lui le roman a perdu sa capacité de toucher au réel. Le monde produit des atteintes, les romans lui renvoient l’image de ces atteintes. Tout devient donc simulacre. Le seul qu’il semble vouloir consacrer et Régis Jauffret.
Manguel, A. « Voyage au bout de la page (entretien avec Nicolas Carpentiers) », p. 109-119.
Écrivains évoqués : Rouaud, Ermaux. Alexandre Vialette, Daniel Pennac, Sollers, Hector Biancotti, Tournier, Cristophe Donner, Christine Angot,