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fq-equipe:isabelle_gaumont_cousine_de_personne_montreal_stanke_2005_christine_otis

Fiche de lecture

1. Degré d’intérêt général

J’ai bien rit. Ça compte, non?

2. Informations paratextuelles

2.1 Auteur : Isabelle Gaumont
2.2 Titre : Cousine de personne
2.3 Lieu d’édition : Montréal
2.4 Édition : Stanké
2.5 Collection : 
2.6 (Année [copyright]) : 2005
2.7 Nombre de pages : 184 p.
2.8 Varia : En principe, ce roman sera réédité par BQ en février.

3. Résumé du roman

Une jeune comédienne de talent, mais peu connue du grand public, vit près de deux ans de tourments lorsque sa cousine comptable devient la vedette, puis la gagnante d’une téléréalité. Son père, humilié de sa non-starisation, ne cessera de la harceler de coups de téléphone impromptus à la moindre apparition médiatique de sa cousine (celles-ci sont nombreuses). La narratrice, matraquée par le peu de respect de son père, puis de sa cousine, envers le travail acharné et l’art, débarrassera le monde de la présence entêtante de sa cousine par un crime parfait avant de se voir offrir un premier rôle au cinéma et être enfin la cousine de personne.

4. Singularité formelle

Le texte est divisé en une multitude de petites unités présentées par autant de sous-titres. Le temps dans ce récit est compté en jours depuis le début de la Cousinocratie (jour de la présentation de la première pub de la téléréalité dans laquelle elle apparaît) jusqu’à 365 jours après la fin de celle-ci (marquée 395 jours post-Cousinocratie). Il semble que la gloire de la cousine se soit étalée sur 729 jours en tout.

5. Caractéristiques du récit et de la narration

Narration à la première personne livrée par la cousinée malgré elle… Il ne s’agit pas vraiment de narration simultanée, mais plutôt d’une sorte de narration de type diariste.

6. Narrativité

6.1 Typologie de Ryan

1- Simple

2- Multiple

3- Complexe

4- Proliférante

5- Tramée

6- Diluée

7- Embryonnaire

8- Implicite

9- Figurale

10- Anti-narrativité

11- Instrumentale

12- Suspendue

Justifiez : Une seule narratrice, une seule histoire, une seule cousine, c’est simple non?

7. Rapport avec la fiction

Il s’agirait plutôt de rapport avec le réel. On reconnaît bien la question des téléréalités, la convergence des médias, etc. Bien que la quatrième de couverture le nie (« Cousine de personne n’a rien à voir, de près ou de loin avec de l’autofiction. L’auteur l’affirme, l’éditeur le confirme »), on ne peut s’empêcher de faire des liens entre la narratrice et l’auteure qui sont toutes les deux comédiennes, qui ont suivi le même parcours d’apprentissage et qui ont toutes les deux présenté un one woman show féministe… Aussi, il peut sembler ironique qu’une telle charge contre la culture médiatique soit éditée par Stanké (Québécor média)…

8. Intertextualité

On rit de Piment fort… je ne suis pas sûre que ça compte, finalement.

9. Élément marquant à retenir

J’ai bien ri. À retenir, l’ironie de la chose (voir point 7).

fq-equipe/isabelle_gaumont_cousine_de_personne_montreal_stanke_2005_christine_otis.txt · Dernière modification : 2018/02/15 13:57 de 127.0.0.1

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