1. Degré d’intérêt général
Pour le projet de quête et enquête : faible
Pour le projet de diffraction : nul
En général : très moyen. Il s’agit d’un roman policier classique et qui comporte un certain nombre de longueurs.
2. Informations paratextuelles
2.1 Auteur : Fabien Ménar
2.2 Titre : Le Musée des introuvables
2.3 Lieu d’édition : Montréal
2.4 Édition : Québec Amérique
2.5 Collection : -
2.6 (Année [copyright]) : 2005
2.7 Nombre de pages : 427 p.
2.8 Varia : -
3. Résumé du roman
Fourni sur le site Internet de Québec Amérique :
Un beau matin, les librairies de la ville reçoivent 10 romans, publiés chez autant d’éditeurs mais ayant le même titre, Notre pain quotidien. Qu’ils soient tous signés des initiales F. S. et que l’ensemble paraisse construire une seule et vaste fresque romanesque passe toujours, mais que deux des éditeurs soient assassinés enfume la rentrée littéraire d’un fameux brouillard. Heureusement que l’enquête sera confiée au lieutenant Lemaître, lecteur érudit et grand praticien du subjonctif. On apprendra aussi à connaître la fougueuse Clotilde, brillante étudiante en lettres qui s’est mise en devoir de mettre un visage sur les énigmatiques initiales, le malheureux Flemmar Lheureux, existentiel errant, ex-professeur raté devenu libraire non moins minable, et son employeur, Édouard Masson, le mercantile et véreux propriétaire de la librairie du même nom.
Mon résumé :
Le point de départ du roman est la publication simultanée, chez 10 éditeurs distincts, d’un même livre au succès critique immédiat, Notre pain quotidien, signé des seules initiales de l’auteur, F.S. Les éditeurs se disputent la possession des premiers tomes ; deux d’entre eux sont tués, ce qui déclenche une enquête prise en charge le lieutenant Lemaître et son assistant Bellechasse. Petit génie des études littéraires, Clothilde s’intéresse dès sa parution au roman de F.S. Sous la recommandation d’un professeur, elle se met en chasse de l’identité de F.S. De fil en aiguille, elle parvient à établir des liens entre les différents personnages qu’elle croise dans sa vie quotidienne : les clochards de l’accueil Béjard où elle fait du bénévolat, le professeur Angoulvent, les employés de la librairie où elle travaille.
Les connaissances et méthodes complémentaires de Clothilde et des auteurs leur permettront de découvrir qu’un étrange trafic de manuscrits inédits est à l’origine de la publication de Notre pain quotidien, que, de fait, l’on croit longtemps dans le récit être un pan inédit de l’œuvre de Blaise Cendrars.
4. Singularité formelle
Aucune
5. Caractéristiques du récit et de la narration
Le roman est mené en narration hétérodiégétique à focalisation interne et a parfois des airs de narration omnisciente. On sent toutefois la restriction opérée par l’instance narrative pour montrer les limites de la connaissance de chacun des personnages.
6. Narrativité (Typologie de Ryan)
6.5- Tramée
7. Rapport avec la fiction
Rien de marquant
8. Intertextualité
Multiple, puisque l’enquête consiste à retrouver l’auteur inconnu d’un roman intitulé Notre pain quotidien, titre attribué à un manuscrit jamais retrouvé de Blaise Cendrars. L’objet de l’enquête se redéfinit en cours de route et devient de découvrir qui vole ces manuscrits et dans quel but.
9. Élément marquant à retenir
Aucun