Outils pour utilisateurs

Outils du site


fq-equipe:dominique_fortier_du_bon_usage_des_etoiles_quebec_alto_2008_josee_marcotte

Fiche de lecture

1. DEGRÉ D’INTÉRÊT GÉNÉRAL 7/10

7/10, belle découverte pour l'éclatement, mais me donne néanmoins, par moments, l'impression d'un plaisir trop cérébral.

Il s’agit d’un objet littéraire intéressant pour son articulation narrative fragmentée ainsi que pour son éclatement textuel (voir Annexe I). Malgré son morcellement manifeste, le projet narratif que se donne l’auteure – c’est-à-dire raconter l’expédition des navires anglais Terror et Erebus sensés percer le mythique passage du Nord-Ouest au 19e siècle – est clair et balisé par le cadre historique réel (départ de l’expédition, trois années de recherche & tribulations de personnages interreliés, échec de l’entreprise par les glaces arctiques). Ce cadre précis (un point de départ et un point d’arrivé) semble octroyer à l’auteure une liberté d’expérimentation narrative certaine – liberté qui offre au roman sa pertinence. Pour la lectrice que je suis, l’éclatement matériel (que l’on peut parfois éprouver comme plaqué, telles certaines informations scientifiques) et narratif (travail de rétention d’information) participent d’un plaisir de re-composition d’une oeuvre.

2. INFORMATIONS PARATEXTUELLES

2.1 Auteur : Dominique Fortier

2.2 Titre : Du bon usage des étoiles

2.3 Lieu d'édition : Québec

2.4 Édition : Alto

2.5 Collection :

2.6 Année : 2008

2.7 Nombre de pages : 345 p.

2.8 Varia :

• La quatrième de couverture :

Mai 1845, les navires Terror et Erebus, sous le commandement de sir John Franklin, partent à la conquête du mythique passage du Nord-Ouest avec, à leur bord, cent trente-trois hommes et suffisamment de provisions pour survivre trois ans aux rigueurs de l’Arctique. L’expédition doit permettre à l’Angleterre d’asseoir sa suprématie sur le reste du globe, mais les deux navires se trouvent bientôt prisonniers des glaces dans une immensité sauvage.

Commence alors un nouveau voyage, immobile celui-là, au cœur de la nuit polaire et vers les profondeurs de l’être, dont Francis Crozier, commandant du Terror, rend compte dans son journal. Il se languit aussi de la belle Sophia, restée avec sa tante lady Jane Franklin à Londres, où les thés et les bals se succèdent en un tourbillon de mondanités.

Inspiré de la dernière expédition de Franklin, Du bon usage des étoiles offre un tableau foisonnant des lubies de la société victorienne – lesquelles ne sont pas sans rappeler certains des travers de la nôtre – dans un patchwork qui mêle avec bonheur le roman au journal, l’histoire, la poésie, le théâtre, le récit d’aventure, le traité scientifique et la recette d’un plum-pudding réussi.

• Aucune mention générique sur la page-titre.

• Exergues (p. 7) :

Sail, sail adventurous Barks ! Go fearless forth, / Storm on his glacier-seat the misty North, / Give to mankind the inhospitable zone, / And Britain's trident plant in seas unknown.

Eleanor Porden [note de Josée : son poème, The Veils, ainsi que la préface, aux pages 115-117]

Les lords commissaires de l'Amirauté ont, à tous égards, pourvu avec libéralité au confort des officiers et des hommes d'une expédition susceptible, grâce aux prodiges du moteur à hélice et à d'autres avantages de la science moderne, de produire d'extraordinaires résultats.

The Times, 12 mai 1845

Tu es fou et je suis aveugle ; / Dis-moi, qui nous ramènera à la maison ?

Jalal UD DIN RUMI

• Édition sans table des matières, malgré l’éclatement matériel.

• Une note de l’auteure, en fin d’ouvrage, indique les sources bibliographiques littéraires, historiques et scientifiques (et autres) utilisées (voir Annexe II).

3. RÉSUMÉ DU ROMAN

L’histoire est celle du voyage (1845) des navires Terror et Erebus, respectivement sous le commandement des capitaines Francis Crozier et de John Franklin, en quête du passage du Nord-Ouest. En parallèle à l’histoire tragique de ses cent trente-trois membres d’équipage devant lutter contre l’immensité glaciaire et y périr trois ans plus tard (faute de vivres et de secours), est présentée celle de la femme de John Franklin, Jane, et de Sophia – cette dernière étant la nièce recueillie par Lady Jane dans sa demeure de Londres. Le lecteur accède ainsi aux réjouissances mondaines, aux thés d’après-midi, aux angoisses de Lady Jane et ses tentatives infructueuses de convaincre l’amirauté de lancer des expéditions de secours. Francis Crozier, avant son départ, avait fait la rencontre de la superbe nièce de Jane et John Franklin. Amoureux éperdu (en secret) de Sophia, Crozier sera hanté par celle-ci jusqu’à son dernier souffle, jusqu’à l’issue fatale de l’expédition – tandis que Sophia, de son côté, sera, d’une façon de plus en plus prenante, tourmentée par le souvenir de cet homme.

4. SINGULARITÉ FORMELLE

Du bon usage des étoiles présente un éclatement matériel et une hybridité manifestes. Outre son morcellement en cinq parties intitulées (Argo Navis, Les Voiles, La Croix du Sud, Cathedra foraminata, Stella Maris), la multiplication textuelle oscille entre des journaux intimes, des entrées de dictionnaires (scientifiques ou non, avec ou sans illustration à l’appui), six psaumes bibliques, une pièce de théâtre, un poème (avec page-titre et préface), un menu, une recette, un extrait de partition de musique, un dessin d’une constellation, des listes ainsi que des feuillets, notes et messages codés historiques (voir Annexe I – Structure textuelle éclatée).

5. CARACTÉRISTIQUES DU RÉCIT ET DE LA NARRATION & FICTION

Le récit est morcelé dans la mesure où, pour suivre le fil des événements, le lecteur doit cumuler les multiples points de vue des protagonistes (journal de Crozier, journal de Franklin, narration avec focalisation Lady Jane et Sophia, points de vue des matelots et des esquimaux, etc.). Ce même fil narratif se trouve entrecoupé par différents discours autres : scientifique (entrées de dictionnaire), poétique (poème + préface), sacré (psaumes bibliques), musical (partition de musique), théâtral (pièce de théâtre et forme dialoguée – voire « Dialogue entre […] » en Annexe I), pictural (illustrations), patrimoine culturel (reproduction de notes historiques).

Il est pertinent de remarquer que le ton du narrateur, sorte d’entreprise de ridiculisation ironique et burlesque par moments (faute de trouver une meilleure formulation), touche tous les personnages, à différents degrés – à l’exception de Francis Crozier. Ce dernier apparaissant ainsi comme le plus sympathique des protagonistes – et peut-être même le personnage principal, le héros, dans cette perspective (glorification d’un personnage au détriment des autres). Néanmoins, rien ne laisse croire que Crozier serait le narrateur – aucune métalepse intrafictionnelle d’auteur dans cette œuvre ne nous permettrait d’envisager une telle chose. Il reste que la tonalité du narrateur incarne un procédé d’unification certain, contrecarrant l’éclatement narratif de l’ouvrage.

Malgré l’aspect fragmenté de Du bon usage des étoiles, le récit se trouve parfaitement balisé par le cadre historique factuel, et ce, bien que la fin narrative soit ce que nous pourrions appeler une « méta-fin » ou une « fin figurée », c’est-à-dire seulement évoquée – celle-ci étant figurée par le renversement d’une tasse de thé sur des cartes d’expédition par une Lady Jane en proie à l’impatience et au désespoir :

[…] [Lady Jane] renversa la tasse de thé qu’elle avait posée sur le pupitre et regarda, comme hypnotisée, le liquide ambré se répandre sur ses cartes, brouillant les délicats tracés d’aquarelle qu’elle y avait dessinés au fil des ans. Fleuves, montagnes, détroits, lacs et rivières, côtes, îles et péninsules réels ou imaginaires se fondirent en une seule tache liquide qui noya le territoire arctique tout entier. (Je souligne, p. 340)

En effet, si le début et la fin relèvent du factuel (départ des navires, échec fatal de l’entreprise), tout le terrain se jouant entre les deux pôles offre un lieu propice à l’expérimentation narrative et textuelle. C’est ce qui pourrait donner l’impression d’un récit cependant linéaire (le factuel balisant le récit). Néanmoins, fictionnel et factuel, à la toute fin, tel qu’autoreprésenté par le dernier passage de l’ouvrage, se fondent en une seule et même unité qui est celle de l’œuvre.

6. NARRATIVITÉ (TYPOLOGIE DE RYAN)

Tramée (braided) : il n’y a pas de macro-niveau de récit, il s’agit plutôt de destins entrecroisés dans le même cadre temporel.

7. RAPPORT AVEC LA FICTION (voir le point 5)

8. INTERTEXTUALITÉ

Chez Fortier, l’intertextualité peut être littéraire, scientifique, musicale, historique (et d’ordre pictural ou langagier). Notons cet exemple où l’intertextualité se joue du lecteur – procédé participant à l’entreprise burlesque-humoristique du narrateur. Sophia mentionne à Crozier : « Ne restez pas trop longtemps sous la pluie, vous commencez à ressembler à Mr Darcy quand il se met en tête de plonger dans l’étang aux canards… » (p. 55) On peut penser à la scène du roman ou à l’adaptation cinématographique de Pride and Prejudice de Jane Austen par la BBC (1995), où Mr Darcy (Colin Firth) plonge dans l’étang aux canards du domaine de Pemberley. Le lecteur, pour son propre amusement, est piégé, puisqu’il s’agit du chien de Sophia (rétention d’une information auquel le lecteur accède ultérieurement). Cette dernière a nommé ses deux chiens Mr Bingley et Mr Darcy.

9. ÉLÉMENT MARQUANT À RETENIR

Pourquoi lire un roman si on connaît la fin ? Pour le plaisir du monde représenté (à construire) et du récit. La tension (de même que l’intérêt) de l’œuvre réside alors moins dans le dénouement narratif (closure) – puisque déjà connu – que dans l’articulation narrative et la participation ultra-active d’un lecteur face à la représentation d’un tout éclaté.

ANNEXES

I - STRUCTURE TEXTUELLE ÉCLATÉE

1. Épilogue, en italique (p. 9-10)

Discours scientifique tiré de Discovery and Adventure in the Polar Seas and Regions : with illustrations of their climate, geology ; and natural history (John S. Leslie, 1881)

2. Partie intitulée « Argo Navis »

• Introduction, narration omnisciente (p. 13-14) • Journal du Capitaine Francis Crozier (p. 15-23) • Narration omnisciente, focalisation John Franklin et extrait de son journal de bord (p. 25-27) • Narration omnisciente, focalisation Lady Jane, femme de John Franklin (analepse) (p. 29-34) • Journal de Crozier (p. 35-38) • « Instructions de sir John Barrow à sir John Franklin », en italique (p. 39-42) Tiré de Discovery and Adventure in the Polar Seas and Regions : with illustrations of their climate, geology ; and natural history (John S. Leslie, 1881) • Journal de Crozier (p. 43-45) • Dialogue, entre Adam (matelot) et un autre matelot (p. 47-49)

3. Partie intitulée « Les Voiles »

• Narration omnisciente, focalisation Crozier (analepse) (p. 53-63) • Journal de Crozier (p. 65-69) • Prière extraite de la Bible : six psaumes (23.1-L’Éternel est mon berger) (p. 71) • Narration omnisciente, focalisation Jane (p. 73-81) • Narration omnisciente, focalisation Crozier (p. 83-88) • Journal de Crozier (p. 89-90) • Pièce de théâtre, « Le Voyage dans la Lune », comédie en trois actes (p. 91-97) Adaptation dramatique par l’auteure des États et Empires de la Lune d’Hector Savinien de Cyrano de Bergerac • Journal de Franklin, en italique / narration omnisciente, focalisation Franklin (p. 99-100) • Journal de Crozier (p. 101-104) • Narration omnisciente, focalisation Jane (p. 105-113) • « Les Voiles ou le triomphe de la constance », « Poème en six livres » (p. 115-117) Traduction par l’auteure de la préface et d’extraits de l’ouvrage original – The Veils, 1815, d’Eleanor Porden, la première femme de John Franklin et amie de Lady Jane, sa deuxième femme • Narration omnisciente, multiples focalisations, officiers supérieurs (p. 119-127) • Narration omnisciente, focalisation Sophia, que Jane élève comme sa fille (p. 129-132) • Journal de Crozier (p. 133-134) • Narration omnisciente, focalisation Adam, matelot / Description du magnétisme, en italique, sur 2 pages (p. 135-138) Tiré des Leçons sur l’électricité et le magnétisme (volume 2) d’Éleuthère Élie Nicolas Mascart et J. Joubert (1882) • Journal de Crozier (p. 139-155) • Narration omnisciente, focalisation Sophia (p. 157-159) • Journal de Crozier (p. 161) • Journal de Franklin, en italique / Narration omnisciente focalisation Franklin (p. 163-165) • Journal de Crozier / Note écrite à l’encre de la main de Crozier (p. 167-170) • Narration omnisciente, focalisation Sophia / Format liste des choses effectuées à la réception par Sophia (p. 171-176) • Narration omnisciente, focalisation Jane (analepse) (p. 177-181) • Journal de Crozier (p. 183-184) • Narration omnisciente (p. 185) • Discours narratif poétique sur le blanc et le sentiment d’un hiver sans fin (p. 187-188)

4. Partie intitulée « La Croix du Sud »

• Narration omnisciente, focalisation Franklin et Crozier (analepse) (p. 191-194) • Narration omnisciente, focalisation Sophia (analepse) / Constellation, image (p. 195-205) • Narration omnisciente (p. 207-208) • Journal de Crozier (p. 209) • Narration omnisciente, dialogue entre Thomas et un autre matelot (p. 211-212) • Narration omnisciente, focalisation Jane (p. 213-218) • Narration omnisciente, focalisation Peddie, « herboriste » / texte de la description d’une plante fait par Adam (p. 219-223) • Journal de Crozier / Cylindre en 6 langues indiquant leur position (p. 225-229) Document d’origine découvert en 1859 à Victory Point, dans l’île de King William • Narration omnisciente (p. 231-232) • « Complainte de Lady Franklin (air populaire) » (p. 233)

5. Partie intitulée « Cathedra foraminata »

• Narration omnisciente, focalisation Jane (p. 237-239) • Journal de Crozier (p. 241-245) • Dialogue entre Adam et un autre matelot (p. 247-249) • Narration omnisciente, focalisation Sophia (p. 251-252) • Journal de Crozier (p. 253-255) • Narration omnisciente, focalisation Jane (p. 257-265) • Le Menu de Noël de la réception donnée par Lady Jane (p. 267) • Narration omnisciente, suite de l’avant-dernier point (p. 269-275) • Recette de Plum-Pudding (p. 276-277) • Journal de Crozier (p. 279-280) • Narration omnisciente, focalisation Crozier / Entrée de dictionnaire, « thé » (p.281-284) À peu de choses près, celle que donne le Robert historique de la langue française • Narration omnisciente, focalisation Jane et Sophia (p. 285-290) • Narration omnisciente, focalisation Crozier et Fitzjames (p. 291-292) • Journal de Crozier (p. 293-300) • Narration omnisciente / partition de musique « Das Wohltemperierte Klavier. Praeludium I » (p. 301-308) • Journal de Crozier (p. 309-310) • Dialogue de Sophia et Jane (p. 311-312)

6. Partie intitulée « Stella Maris »

• Narration omnisciente, focalisation Jane (p. 315-317) • Narration omnisciente, focalisation Crozier / Liste d’items dans les barques (p. 319-320) • Journal de Crozier / 2e document, cylindre en 6 langues indiquant leur position autour duquel DesVoeux annote un message (p. 321-323) Document d’origine découvert en 1859 à Victory Point, dans l’île de King William • Narration omnisciente (p. 325-327) • Dialogue entre Thomas et un autre matelot (p. 329-330) • Narration omnisciente, focalisation Jane (p. 331) • Journal de Crozier / Message « codé » d’un matelot abandonné (p. 333-337) Note retrouvée près d’un squelette vêtu d’un uniforme de steward non loin de l’embouchure de la rivière Peffer : écrite à l’envers, elle consistait en quelques lignes reproduites en page 336. Les mots « Oh Death, where is thy sting » (Mort, où est ton aiguillon ?) sont tirés de Corinthiens, 15 : 55. (Note de l’auteure en fin d’ouvrage). • Narration omnisciente, focalisation Jane (p. 339-340)

II - NOTE DE L’AUTEUR (p. 343-345)

Le récit qui précède ne se veut pas autre chose qu’un roman ; s’il est en partie inspiré d’événements véridiques et si plusieurs des personnages sont basés sur des personnes réelles, il ne prétend ni à l’objectivité ni à l’exactitude historique et appartient tout entier au domaine de la fiction.

J’ai cependant consulté, en plus des ouvrages contemporains consacrés à l’expédition Franklin et au passage du Nord-Ouest, un certain nombre de volumes anciens traitant notamment d’électricité, de magnétisme et de voyages d’exploration. Il est certains passages découverts dans quelques-uns de ces livres que je n’ai pu résister à l’envie de transcrire fidèlement pour les donner à lire tels qu’ils avaient été rédigés à l’époque, me bornant, lorsque c’était nécessaire, à les traduire en français :

Le tout premier paragraphe du roman, où il est question de la possibilité de congeler l’eau de mer, est tiré presque textuellement de Discovery and Adventure in the Polar Seas and Regions : with illustrations of their climate, geology ; and natural history, publié par sir John S. Leslie en 1881, d’où proviennent également les instructions de John Barrow à John Franklin.

Le lecteur aura reconnu dans « Le Voyage dans la Lune » une (bien pauvre) adaptation dramatique des États et Empires de la Lune, d’Hector Savinien de Cyrano de Bergerac.

La présentation et le bref extrait de The Veils ont été publiés en 1815 par Eleanor Porden, qui devait plus tard épouser John Franklin.

Les quelques lignes attribuées à James Ross ont été tirées de son journal, que cite Pierre Berton dans The Arctic Grail.

J’ai trouvé dans le volume deuxième des Leçons sur l’électricité et le magnétisme d’Éleuthère Élie Nicolas Mascart et J. Joubert (1882) les illustrations d’instruments utilisés pour procéder aux relevés magnétiques, de même que les explications et formules relatives audit processus.

Le document rédigé en six langues sur lequel les membres de l’expédition ont rendu compte à deux reprises de leurs progrès a été découvert en 1859 à Victory Point, dans l’île de King William (que l’on appelait à l’époque King William’s Land, puisqu’on ne découvrit que plus tard qu’elle était entourée d’eau). Il s’agit de l’un des seuls documents écrits qui témoigne du sort des cent vingt-neuf hommes de l’expédition toujours vivants le 25 avril 1848. Une autre note a été retrouvée près d’un squelette vêtu d’un uniforme de steward non loin de l’embouchure de la rivière Peffer ; écrite à l’envers, elle consistait en quelques lignes reproduites en page 336. Les mots « Oh Death, where is thy sting » (Mort, où est ton aiguillon ?) sont tirés de Corinthiens, 15 : 55.

J’ai également eu recours à quelques autres sources tant linguistiques que gastronomiques :

La définition du mot « thé » que Crozier découvre dans un dictionnaire étymologique est, à peu de choses près, celle que donne le Robert historique de la langue française.

Ceux qui souhaiteraient se lancer dans la confection d’un plum-pudding trouveront à l’adresse www.theworldwidegourmet.com une recette voisine de celle fournie aux pages 276-277, ainsi qu’une version « rapide » - laquelle nécessite sept heures de préparation plutôt que vingt et un jours.

fq-equipe/dominique_fortier_du_bon_usage_des_etoiles_quebec_alto_2008_josee_marcotte.txt · Dernière modification : 2018/02/15 13:57 de 127.0.0.1

Donate Powered by PHP Valid HTML5 Valid CSS Driven by DokuWiki