CRIN, « Littérature et postmodernité », Amsterdam / New York, Rodopi, n° 14, 1986.
Étude de cas : Robbe-Grillet (Le Miroir qui revient)
Varga, A. K. « Récit et postmodernité », p. 1-16.
Le postmoderne (PM) ne s’établit que par rapport au moderne. Le moderne : - naît de la libération progressive qui provient à l’autonomie des domaines de la science, la - l’homme, libéré de la tradition/religion, devient individu et est pris en charge par l’Histoire - si la société archaïque avait un savoir NARRATIF, la société moderne voit la séparation de la narration et le savoir. Le postmoderne : le soupçon croissant vis-à-vis à la rationalité. La perte des récits de légitimation. Alors que les principaux modernes sont allemands, les principaux postmodernes sont français. La période PM commence en mai 68. « Entrer dans la période PM, ce n’est pas seulement se rendre compte du déclin des mythes, c’est aussi faire un effort pour retrouver le récit… La littérature PM retrouve un ton à la fois ironique, joyeux et intime. Le triple retour du sujet, de l’éthique et du récit se fait dans le désir et non sur la base d’aucun puissant métarécit de légitimation : l’homme qui désire enfin se refamiliariser avec son monde narrable et narré ne peut encore le faire qu’ironiquement. » (p. 11)
Hoek, L. « Indifférence, outrance et participation, dispositifs postmodernes », p. 31-44.
« Il faut pourtant se garder de croire que le PM constitue en tout une réaction opposée au Modernisme. Au contraire, tout se passe comme si le PM et le Modernisme étaient deux phases différentes d’une seule et même réaction contre le Realisme artistique. » (p. 35) Le postructuralisme et le déconstructionnisme commencent vers 1970. Le PM s’exprime de préférence dans le roman.