fq-equipe:cathrine_arnaud_2007_la_disparition_de_richard_taylor_paris_verticales._sebastien_hogue

Fiche de lecture

1. Degré d’intérêt général

La narration peut être intéressante pour le projet Diffraction.

2. Informations paratextuelles

2.1 Auteur : Cathrine, Arnaud

2.2 Titre : La disparition de Richard Taylor

2.3 Lieu d’édition : Paris

2.4 Édition : Verticales

2.5 Collection : -

2.6 (Année [copyright]) : 2007

2.7 Nombre de pages :194

2.8 Varia : sous-titré “roman(s)”

3. Résumé du roman

À Londres, en 1998, Richard Taylor a trente ans et vient d'emménager dans un nouvel appartement en compagnie de son épouse Susan, enceinte d'une petite fille. Un soir où la jolie voisine se masturbe férocement contre le mur mitoyen à leur chambre à coucher, Richard Taylor réalise brusquement qu'il en assez et s'en va. Il part sans donner de raison précise à sa femme, mais en sachant parfaitement qu'il doit partir. Il erre pendant presque dix ans sans prendre de nouvelles de son ancienne vie, reniant famille et amis, vivant tantôt sur ses économies tantôt au crochet d'amantes de passage. Enfin, il revient chez lui pour revoir sa femme et surtout sa petite fille. Dans l'escalier, il croise la jolie voisine adepte de plaisirs solitaires bruyants qui lui annonce que Susan s'est jetée par la fenêtre, sa fille dans les bras, six mois après son départ.

4. Singularité formelle

Les quatorze chapitres sont regroupés en quatre parties : la première se déroule à Londres en 1998 ; la deuxième raconte une partie des errances de Richard Taylor hors de Londres, de 1998-2002 ; la troisième s'intéresse aux années 2002 à 2005, et l'épilogue raconte le retour de Richard Taylor chez lui, lorsque Jennifer Wilson lui apprend le suicide par défenestration de sa femme (2002).

5. Caractéristiques du récit et de la narration

Narration polyphonique : La vie de Richard Taylor à partir de sa disparition est racontée tour à tour par une dizaine de femmes qui l'ont côtoyé, chaque chapitre correspondant à une femme: “L'infortune de Susan Taylor”, “La bonne volonté de Rebecca Swift”, “Le contentement de Jennifer Wilson”, etc. Ces femmes ne racontent toutefois pas véritablement la vie de Richard Taylor (qui demeurera pleine de trous), mais plutôt la leur et Richard en fait, directement (Susan, Rebecca, Lydia, etc.) ou indirectement (Sarah Kane), partie. Le personnage de Richard passe d'une histoire à l'autre, tantôt seulement mentionné, tantôt personnage secondaire, mais toutes ces apparitions finissent par faire de lui, tout de même, le personnage principal du roman.

6. Narrativité (Typologie de Ryan)

6.4- Proliférante

6.5- Tramée

Justifiez : Narrativité proliférante ou tramée, selon que l'on considère que le premier récit (celui où Richard disparaît) est un macro-récit ou que tous les récits du romans se trouvent au même niveau.

7. Rapport avec la fiction

Rien.

8. Intertextualité

L'oeuvre de Sarah Kane est convoquée implicitement dans le récit consacré à une certaine Sarah Kane.

9. Élément marquant à retenir

La narration qui tourne autour du sujet (ici le personnage de Richard Taylor) sans jamais l'aborder de front, c'est-à-dire centrer une histoire sur lui.

fq-equipe/cathrine_arnaud_2007_la_disparition_de_richard_taylor_paris_verticales._sebastien_hogue.txt · Dernière modification : 2018/02/15 13:57 de 127.0.0.1

Donate Powered by PHP Valid HTML5 Valid CSS Driven by DokuWiki