Table des matières
CAHIER DE RECHERCHE POUR LA RÉDACTION DE L’INTRODUCTION
Remarques suites à la préparation du plan détaillé :
- La question de la mise en contexte du « avant 1980 » ne me semble plus aussi nécessaire qu’avant. Le « contemporain » est devenu un objet suffisamment puissant et étendu pour qu’on n’ait pas besoin de dire c’est quoi, de justifier qu’il y a eu rupture, que c’est la fin des avant-garde, etc. Tout cela a déjà été fait et bien fait (par Viart notamment). Je ne crois pas non plus qu’il soit nécessaire de faire une énorme mise en place historique pour le Québec d’avant 1980.
- Sinon, on a amplement de matière pour rédiger l’intro (toutes les recherches et les bilans des assistants au cours des dernières années sont mis à profit)
Fiches faites
• AUDET, René (2009), « Le contemporain. Autopsie d’un mort-né », dans Audet (dir.), Enjeux du contemporain, Québec, Nota Bene, p. 7-19.
• RUFFEL, Lionel (dir.) (2010a), Qu’est-ce que le contemporain?, Nantes, Éditions Cécile Default.
• RUFFEL, Lionel (2010b), « Introduction. Qu’est-ce que le contemporain? » dans Ruffel (dir.), Qu’est-ce que le contemporain?, Nantes, Éditions Cécile Default, p. 9-35.
• LYOTARD, Jean-François (1979), La condition postmoderne, Paris, Minuit.
• BADIR, Sémir (1999), « Histoire littéraire et postmodernité », dans Jan Baetens et Dominique Viart (dir.), Écritures contemporaines. États du roman contemporain, Actes du colloque de Calaceite, Paris-Caen, Lettres modernes Minard, p. 241-264.
• SCARPETTA, Guy (1985), L’impureté, Paris, Grasset et Fasquelle.
• AGAMBDEN, Giorgio (2008), Qu’est-ce que le contemporain ?, Paris, Payot Rivages.
• HAVERCROFT, Barbara (2002), « Modernités », dans Paul Aron, Denis Saint-Jacques et Alain Viala (dir.), Le dictionnaire du littéraire, Paris, PUF, p. 392-394.
• HAMEL, jean-François et Virgine HARVEY (dir.) (2009), Le temps contemporain : maintenant, la littérature, Montréal, UQÀM, coll. « Figura ».
• CAUMARTIN, Anne et Martine-Emmanuelle LAPOINTE (dir.) (2004), Parcours de l’essai québécois (1980 à 2000), Québec, Nota Bene.
• MICHAUD, Ginette et Élisabeth NARDOUT-LAFARGE (dir.) (2004), Constructions de la modernité au Québec, Actes du colloque tenu à Montréal les 6, 7 et 8 novembre 2003, Montréal, Lanctôt Éditeur.
• GONTARD, Marc (2001), « La postmodernisme en France : définition, critères, périodisation », dans Michèle Touret et Francine Dugast-Portes (dir.), Le Temps des Lettres. Quelles périodisations pour l’histoire de la littérature française du 20e siècle ?, Rennes, Presses de l’Université de Rennes, coll. « Interférences », p. 283-294.
• LYOTARD, Jean-François (1982), « Réponse à la question : Qu’est-ce que le postmoderne ? », Critique, no 419, p.365.
• VIART, Dominique (2001), « Écrire au présent : l’esthétique contemporaine », dans Michèle Touret et Francine Dugast-Portes (dir.), Le Temps des Lettres. Quelles périodisations pour l’histoire de la littérature française du 20e siècle ?, Rennes, Presses de l’Université de Rennes, coll. « Interférences », p. 317-336. •
Ajouts de nouveaux titres à fouiller :
BESSIÈRE, Jean (2011), « Le roman contemporain. Notes pour une caractérisation et quelques orientations critiques », dans Jean Bessière (dir.), Littératures d’aujourd’hui : contemporain, innovation, partages culturels, politique, théorie littéraire. Domaine européen, latino-américain, francophone et anglophone, Paris, Honoré Champion, p. 215-224
FORTIER, Frances (dir.) (1993), Dossier « La fiction postmoderne », Tangence, no 39. intro de Fortier seulement
MORARU, Viorel-Dragos (2009), « La littérature face à la mondialisation », dans René Audet (dir.), Enjeux du contemporain, Québec, Nota Bene, p. 219-234
PAGEAUX, Daniel-Henri (2011), « Réflexions sur la notion de contemporain : une lecture de A Sibila/La Sibylle d’Augustina Bessa Luis », dans Jean Bessière (dir.), Littératures d’aujourd’hui : contemporain, innovation, partages culturels, politique, théorie littéraire. Domaine européen, latino-américain, francophone et anglophone, Paris, Honoré Champion, p. 13-25.
Est-il nécessaire d'“expliquer le postmodern(ism)e aux enfants”? par Chénetier, Marc. Date : 1994, Etudes littéraires Vol. 27, no 1, été 1994, p. 11-27
Sommaire: Brève histoire des notions de modernité et de modernisme; problèmes posés par le préfixe “post” accolé à ces deux notions distinctes; définition, spécificité et emploi abusif des termes “post-modernité” et “post-modernisme”; les thèses de L. Hutcheon et J.-F. Lyotard; le post-modernisme littéraire américain.
Résumé Érudit: Les termes “post-moderniste” et “post-moderne”, volontiers confondus, ont rejoint la vulgate universitaire, la cohorte des adjectifs attendus, “branchés”, passe-partout. Et si on prenait les termes au sérieux? Et si on s'efforçait de lire les clivages, les confusions et les contradictions dans l'usage immodéré de ces termes? Et si on préférait s'en remettre à ce que nous disent des textes particuliers plutôt que de faire glisser nos incertitudes sous le tapis commode de néologismes permettant d'attendre? On verrait alors que, faute de projet, les onomathurges de l'esthétique contemporaine ne font que dissimuler le vide et l'angoisse de notre culture sous la feuille de vigne de mots composés qu'il n'est peut-être pas, après tout, indispensable “d'expliquer aux enfants”.
- Les textes de Gervais et d’Audet sur Salon Double
- ROUSSO, Henry (2013), La dernière catastrophe : l’histoire, le présent, le contemporain, Paris, Gallimard, coll. « NRF Essais ».
- 1986 : « En 1986, Michel Chaillou y lance l’idée d’“extrême contemporain”, vu comme “marché aux puces de la modernité” (Po&sie, 1987 : 6), où l’idée moderniste de progrès est remplacée par le sentiment d’une limite. » (228) – no 41 intitulé « L’extrême contemporain » [demandé par PEB]
- la collection “Fiction & cie” et publient en 1990 un recueil, L’Hexaméron, il y a prose et prose, censé repenser le rapport à l’écriture. [BaNQ - Magasin]
- VIART, Dominique (2004), “Le moment critique de la littérature: Comment penser la littérature contemporaine?” dans Bruno Blanckeman et Jean-Christophe Millois (dir.), Le roman français d'aujourd'hui: transformations, perceptions, mythologies, Paris, Prétexte-éditeur.
- Fernand Dumont, Raisons communes - Marc Gontard, “Écrire la crise, esthétique postmoderne” : http://www.fabula.org/actualites/m-gontard-ecrire-la-crise-l-esthetique-postmoderne_56312.php
NOTES DIVERSES :
VAILLANT, Alain (2010), L’histoire littéraire, Paris, Armand Colin, Coll. « U ».
« L’histoire littéraire tient pour acquis que tous les phénomènes littéraires (passés, présents ou à venir) sont d’ordre historique, et rien n’est plus simple ni moins compromettant que cette conviction-là. » (2010 : 11)
« Surtout, il ne faut jamais oublier que la vraie raison d’être de l’histoire, sa seule justification sociale et intellectuelle, est que la connaissance du passé sert à éclairer l’avenir, à guider l’action : les historiens sont donc – ou du moins devraient êtres – intéressés au premier chef par le présent. » (2010 : 11)
Importance du discours religieux pour comprendre la littérature : p.127
Sur les dangers de la périodisation : risque de tautologie (l’acte de périodisation prédétermine l’objet de recherche et la justification après coup de la pertinence de cette périodisation). Pour s’en prémunir, il suggère de choisir les données factuelles les plus extérieures à l’objet d’études ( ?) (p.131) – sert à « rendre tangible l’interprétation qu’on en propose ».
Référence intéressante sur la littérature québécoise : Liberté. Littérature 1959-2009, vol. 50, no 286 (4), décembre 2009.
Références de Badir : BERGSON, (1990), Matière et mémoire, Paris, Puf, p.181 : Allusion aux célèbres pages du Matière et mémoire COMPAGNON, Antoine (1990), Les Cinq paradoxes de la modernité, Paris, Seuil. FORTIER, Frances (dir.) (1993), Dossier « La fiction postmoderne », Tangence, no 39. LYOTARD, Jean-François (1982), « Réponse à la question : Qu’est-ce que le postmoderne ? », Critique, no 419, p.365. Autre référence : Scarpetta, L’impureté
À la base, cette idée que le contemporain n’est plus un déictique pur, qu’il est une notion, un objet construit.
Mots d’inspiration pour le titre : Espaces du contemporain Figures – Figuration Carte – Emblème – Image Représentation – Signe Forme – Portrait Construction – Édification – Contexte Formation - Genèse
S’il nous faut départager les concepts et les notions, nous ne saurions toutefois ouvrir cet ouvrage par un exercice de définition des concepts puisque notre objet est justement de saisir le « contemporain », de voir par quoi et comment il se construit. Pour l’instant, nous nous bornons donc à poser le contemporain comme une période historique ayant débuté au tournant des années 1980. Comment se caractérise-t-il ?
Articles et ouvrages pertinents mais non retenus :
COMPAGNON, Antoine (1990), Les Cinq paradoxes de la modernité, Paris, Seuil.
En ce qui concerne le postmoderne, on pourrait fouiller une quantité très grande de titres, suivant la mode des années 1990 (la notion semble s’être quelque peu étiolée…) Par exemple :
LAMONTAGNE, André (1995), « Être ou ne pas être postmoderne au Québec », Liberté, no 220, p.36
VAUTIER, Marie (1994), « Les métarécits, le postmodernisme et le mythe postcolonial au Québec. Un point de vue de la “marge” », Études littéraires, vol. 27, no 1, été, p.43-61. + Article de Paterson
À noter aussi que Viart (2001) donne aussi plusieurs références pertinentes que je vais ignorer, faute de temps : 1986-87 = 2 publications qui, selon Viart, constituent « une véritable tentative pour penser le contemporain, et pour le faire en dehors des catégories en usage dans les décennies précédentes » : 1. Colloque organisé à l’Université Paris 7 « L’Extrême contemporain », publié en 1987 dans la revue de Michel Deguy, Po&sie (no 41) 2. Numéro de la revue L’Infini dirigé par Alain Nadaud (no 19, été 1987) [titre ?] Il mentionne également (comme dans sa communication au colloque sur « l’histoire littéraire » que l’expression « Extrême contemporain » revient à Michel Chaillou qui ne l’a toutefois pas théorisé mais qui se retrouve dans le numéro de Po&sie.
REVEL, Jacques (2000), “Pratiques du contemporain et régimes d'historicité”, Le genre humain, no 35, p. 13-20.
Article non pertinent : THÉRENTY, Marie-Ève et Alain VAILLANT (2005), « Histoire littéraire et histoire culturelle », dans Laurent Martin et Sylvain Venayre (dir.), L’histoire culturelle du contemporain, Malesherbes (France), Nouveau Monde Éditions, p. 271-290.
RECHERCHE SUR LES NOTIONS : - recherche dans repère avec les mots clés « littérature actuelle » puis « littérature contemporaine » et « extrême contemporain » = peu de résultats
BIBLIOGRAPHIE (Introduction)
AGAMBDEN, Giorgio (2008), Qu’est-ce que le contemporain ?, Paris, Payot Rivages. AUDET, René (2009b), « Le contemporain. Autopsie d’un mort-né », dans Audet (dir.), Enjeux du contemporain, Québec, Nota Bene, p. 7-19. BADIR, Sémir (1999), « Histoire littéraire et postmodernité », dans Jan Baetens et Dominique Viart (dir.), Écritures contemporaines. États du roman contemporain, Actes du colloque de Calaceite, Paris-Caen, Lettres modernes Minard, p. 241-264. CAUMARTIN, Anne et Martine-Emmanuelle LAPOINTE (dir.) (2004), Parcours de l’essai québécois (1980 à 2000), Québec, Nota Bene. GONTARD, Marc (2001), « La postmodernisme en France : définition, critères, périodisation », dans Michèle Touret et Francine Dugast-Portes (dir.), Le Temps des Lettres. Quelles périodisations pour l’histoire de la littérature française du 20e siècle ?, Rennes, Presses de l’Université de Rennes, coll. « Interférences », p. 283-294.
HAMEL, jean-François et Virgine HARVEY (dir.) (2009), Le temps contemporain : maintenant, la littérature, Montréal, UQÀM, coll. « Figura ». HAVERCROFT, Barbara (2002), « Modernités », dans Paul Aron, Denis Saint-Jacques et Alain Viala (dir.), Le dictionnaire du littéraire, Paris, PUF, p. 392-394. LYOTARD, Jean-François (1979), La condition postmoderne, Paris, Minuit.
LYOTARD, Jean-François (1982), « Réponse à la question : Qu’est-ce que le postmoderne ? », Critique, no 419, p.357-367. MICHAUD, Ginette et Élisabeth NARDOUT-LAFARGE (dir.) (2004), Constructions de la modernité au Québec, Actes du colloque tenu à Montréal les 6, 7 et 8 novembre 2003, Montréal, Lanctôt Éditeur. RUFFEL, Lionel (dir.) (2010a), Qu’est-ce que le contemporain?, Nantes, Éditions Cécile Default. RUFFEL, Lionel (2010b), « Introduction. Qu’est-ce que le contemporain? » dans Ruffel (dir.), Qu’est-ce que le contemporain?, Nantes, Éditions Cécile Default, p. 9-35. SCARPETTA, Guy (1985), L’impureté, Paris, Grasset et Fasquelle. VIART, Dominique (2001), « Écrire au présent : l’esthétique contemporaine », dans Michèle Touret et Francine Dugast-Portes (dir.), Le Temps des Lettres. Quelles périodisations pour l’histoire de la littérature française du 20e siècle ?, Rennes, Presses de l’Université de Rennes, coll. « Interférences », p. 317-336.